vendredi 27 juin 2014

Noëlle Arnoult chante Edith Piaf



Avec l'Ingénieur du Son, Nicolas, Arrangeur du Chanteur Loko L'Eloquent, à la Fête de la Musique à Sens, Juin 2014, je chante Edith Piaf : Miséricorde, au Salon du Paus'Lecture...

jeudi 26 juin 2014

FÊTE DE LA MUSIQUE A SENS 2014 AVEC LE CHANTEUR LOKO, NICOLAS, ET ERIC ROBINNE, ÉCRIVAIN










ETONNANTS ET MERVEILLEUX NUAGES...

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                                         Qui a dit que les Nuages ne nous parlaient pas ?
La Mort n'est pas une Allégorie mais une Tragique Visiteuse, une Promeneuse qui cueille à tout va, ainsi que nous le faisons des fleurs des champs, de l'Humble Coquelicot à la plus Majestueuse Orchidée, selon son Bon plaisir... Les dispose-t-elle ensuite en Joli Vase, les alimentant en eau vive et pure, leur offrant un Nouvel Horizon et un Revival Ailleurs, dans le Vase Clos et Protégé de l'Amour ?


                                 Magnifique foisonnement de la Vie et des Couleurs du Peintre Universel...    

LA MORT NE FAIT PAS PARTIE DE LA VIE
Que tu es triste, la Mort !
Tu arraches l'animal à l'humain,
L'enfant au Parent, horrible sort !
Le Mari à sa femme, c'est inhumain !
Tu nous fait descendre sous terre,
Alors que Dieu nous a donné la Lumière,
Réitérant la Fatalité antique : « Poussière » !
« Poussière es-tu et tu redeviendras Poussière ! »
O Combien sommes-nous, pourtant, Poussières d'Etoiles,
Illuminés d'Idéal et d'Espérance, en l'Espace infini,
Cherchant le Visage de Dieu, flottant come une éclatante et blanche voile
Dans le cœur des nuages enchevêtrés des symboles qui se dévoilent...
Tu nous assailles
Avant que l'on tressaille !
A la moindre faille,
Sans que rien ne vaille !
La Voix des Cieux nous dit que tu n'es qu'une sale gosse,
Issue de la Zizanie et du Désert,
O Toi la Mort Atroce,
Tu es l'Enfer sur Terre !
Une funeste Alchimie
A fait de toi une détestable ombre jumelle,
Notre traître ami,
Une horrible maquerelle déguisée en timide jouvancelle...
Une Epée de Damoclès qui détruit et détraque,
Une sombre Fatalité, inexorable,
Brodée par les sévères et anarchiques Parques,
Une Ironie de Destin finalement méprisable...
… Le Sort m'arrache à toi, O Mon Aimé,
Je n'entends plus le chant de Notre Liberté ;
Il me semble que d'autres ruisseaux déchainés
Hantent mon âme effarouchée...
NON, la Mort n'est pas « normale » !
Elle est terrible et nauséabonde,
Comme l'haleine qu'elle exhale,
Catin couchant en son lit tout le monde !
Qui a « programmé » ce monstre affamé ?
Non pas le Père, Créateur de la Vie !
Quel Père offrant son sang voudrait ensuite le retirer ?!
O Mort tu te crois forte mais te voici avilie...
Ta colère et ton dépit éclateront lorsque tu ne pourras plus nuire,
Tes tentacules coupées au sabre de la Nouvelle Loi :
Souviens-toi d'Adam et Eve batifolant en Eden sans rougir,
Souviens-toi de Noë et Mathusalem vivant mille ans avec Joie !
« REMEMBER » avant que tu n'introduises ton Serpent :
Le Rayonnement de l'Aube Première, la Pureté du Firmament,
La fluidité de l'Onde et les fertiles Essences et Onguents...
La Vie ruisselait, Pur Diamant étincelant !
… REGARDE ce qui palpite : la Vie autour et en nous :
Nos veines rougeoyantes, notre moite peau parcourue de vaisseaux ;
Les artères semées en nos organes écarlates, pulsatiles et fous ;
Les joues rosies et rondelettes de nos enfants si beaux ;
Le chant de la Tourterelle et l'aboiement du Cerf sage,
Le divin souffle du vent caressant notre reconnaissant visage ;
Notre cœur aimant, battant à tout rompre,
Rendu fou de passion, haletant, sans s'interrompre !...
Nos pieds courent dans l'herbe fraîche, nus et souillés,
Nos mains tendues, élevées vers l'azur, recueillant soleil et rosée ;
J'entends poindre le feulement de mes chats éperdus de calins,
Leurs yeux si mystérieux et chaleureux que je fonds, c'est certain !...
O Que la Vie est belle !
O Que la Vie est merveilleuse, extraordinaire !
Ne refusez jamais de vous soustraire à son Joug
Même si parfois élevé semble son coût !
C'est un Cadeau, une Offrande, pour Vous
Permettez qu'on la loue !
Méprisez la Grande Faux : son règne aura une fin, vraiment !
Tant la Vie autour de nous bruisse et jaillit !
Ce mouvement perpétuel confond l'hiver avec le printemps
Et permet aux bourgeons de renaître à l'envi !
Croyez que la Mort n'est que transitoire
Que ce ne sera bientôt plus qu'une vieille histoire,
A dormir debout comme tous les romans de gare ;
Qui flottera juste dans un recoin de notre mémoire !...
NOELLE ARNOULT
Vendredi 20 Juin 2014
1 h du matin...
  • Nathalie Dutartre C'est très beau
  • Noelle Arnoult Merci Nathalie
  • Ernest Kavege Pourquoi vivons-nous ? N'est-ce pas pour mourir ? Et la mort, n'est-elle pas la porte ouverte sur une vie nouvelle ? Ne sommes-nous pas appelés à vivre ? Eternellement ?
  • Noelle Arnoult Nous ne vivons pas POUR mourir ; cependant Ernest il est possible et nous espérons tous qu'une autre porte s'ouvre à nous à l'instant du trépas ; nous espérons tous être de glorieux esprits unis à une plus grande spiritualité, encore...Nous souhaitons ...Voir plus
  • Ernest Kavege Quand bien même la mort n'est pas à craindre, je ne pense pas que nous devons vivre comme si elle n'existe pas.
  • Noelle Arnoult Justement elle existe, Ernest, et pour moi, cela reste choquant, car, en mon esprit, contraire à la vie florissante...en apparence ! 
  • Ernest Kavege C'est là exactement le problème existentiel. La mort crée chez l'humain en général une angoisse, car elle reste inconnue, l'implacable faucheuse qui, comme tu le dis, nous arrache des êtres chers. Où vont-ils? Que deviennent-ils? Nous oublions souvent que notre existence a un commencement, et donc ne pourra qu'avoir une fin.
  • Noelle Arnoult Cher Ernest, qui sait ou l'Existence commence et ou elle finit ; comment parler de manière péremptoire, tant tu sais que "Les voies du Seigneur sont impénétrables"...Quand on sait également que la Matière n'existe pas, etc - De plus, il est compréhensible qu'il soit tout de même pour nous terrible de voir partir des êtres chers...
  • Ernest Kavege Oui, c'est un départ qui nous fait souffrir. Mais, est-ce la mort en elle-même? Je ne crois pas. Et l'existence, comment la définissons-nous? D'accord néanmoins avec toi, insondables sont les voies de Dieu, la matière est putrescible, mais la partie spirituelle est éternelle. Mais n'oublions pas la finitude de l'homme dans l'Infini...
  • Noelle Arnoult Tout à fait Ernest, je crois bien sûr en l'âme de l'homme, en sa part ancrée dans l'Infini de l'Univers et d'un Dieu englobant toute sa Création de son Amour ; le principe de mort est néanmoins selon moi contraire à l'Idée profonde de Vie ; quoique, comme la Mort peut donner la Vie (aspect superficiel de fin et de tristesse : La mort de l'Hiver donne la Vie au Printemps), je garde Espoir et en la Mansuétude immense de Plan de Vie du Seigneur...Néanmoins il est incroyablement triste d'être arraché, peut-être provisoirement, à l'amour des siens et des gens qui nous entourent, de devoir subir l'immobilité et la putréfaction de la chair, ne serait-elle que provisoire si l'on croit également à la résurrection de cette chair... La philosophie africaine apporte sans doute plus de détachement à cette séparation physique par des traditions d'animisme ... La religion prend chez nous une distanciation qui fait que chez nous la mort parait de plus en plus monstrueuse.... Les décédés nous échappent, nous sont arrachés brutalement ; il était bon je pense de garder nos morts trois jours auparavant chez soi pour s'habituer ou faire nos adieux à la personne chère ; nous sommes dépossédés de tout un rituel de foi et de sentiment, ce qui amplifie notre douleur ; la dimension spirituelle nous échappe quelque part car la Société devient très matérialiste...
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BELLE LICORNE


Belle Licorne
N'est pas de celle que l'on flagorne ;
Elle appartient au Bestiaire fantastique,
De par sa blancheur mirifique,
Guide de l'Au-Delà magique...

Elle évoque le Merveilleux, au Moyen-Age,
Le chevalier, dans sa recherche de l'Amour Courtois,
Ces suaves délices d'Autrefois,
Où voler un baiser ressemblait à du dévergondage,
Où il était de bon ton de déclamer quelques vers,
Et où affronter les épreuves n'était point un calvaire...

Belle Licorne,
Fidèle compagne de l'homme preux,
Laissera la charmante demoiselle la chevaucher sans qu'elle ne l'encorne,
Si elle est pure, prend soin de son galant, et le rend heureux...

Les soirs obscurs, elle se mire
Dans les reflets de lune mystérieux ;
Là, où, à l'infini, vont se reproduire
Ses mirages, en un épanouissement fastueux...

Au bord du lac empli de créatures indomptées,
Elle converse avec la Salamandre, son amie,
Baignées dans une légère ondée,
Se murmurant des secrets d'Alchimie...

Toutes deux songent aux fabliaux,
Où se côtoient Mélisandre et Guenièvre, Yvain,
La Table Ronde, et Merlin,
La Chanson de Geste, et ses idéaux...

A la mission des nobles cœurs, cherchant la Pierre Philosophale ;
Avec Lancelot, elle doit conquérir le Graal,
Retrouver le Saint Linceul de Jésus,



Partir à la recherche de l'Innocence perdue...

Le Jardin d'Eden l'a abritée,
Les Hespérides gardant les arbres aux pommes d'or, merveilleux …
Dans ce lointain Passé,
Où tous vivaient heureux...

A présent, les Terres sont troublées
Par son ennemi juré, inique,
L'Enorme Sanglier Noir, à la mâchoire tuméfiée ;
Belle Licorne est prête, avec sa corne unique,
A le pourfendre, sans hésitation,
Sa flamboyante crinière de feu
Incendiant et ravageant l'horizon ,
De sa colère sacrée, de son œil outrageux
Jetant des lueurs émeraudes
Sur cet ennemi qui, depuis des siècles, la taraude...

Ce mystique Animal
Ne craint rien ni personne,
Paré des vertus de la Pierre Philosophale,
Il fait que nombre de correspondances en nous raisonnent...


Licorne emblématique,
Ornementant moult tapisseries,
Symbole hiératique
De toute Seigneurie !...


NOELLE ARNOULT
Le 2 Octobre 2012

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