lundi 31 octobre 2016

Poème : CANAL SAINT-MARTIN

CANAL SAINT-MARTIN

Paris me prend dans ses doux bras,
Le long du Canal Saint-Martin,
Les péniches partent là-bas,
Extrêmes, comme flancs d'airain...

La Pénombre command(e) son pain,
Lorsque passe le lourd bateau,
Ell(e) ne veut rester sur sa faim
Mais souffre de son lourd fardeau...

Chant(e) « Le Noyé assassiné »,
Etrange, hypnotique refrain,
Dans la nuit, comm(e) art communié,
Hyménée ou chantre malsain...

Pourtant ne m'effleure la peur,
Brute lumièr(e) de mon destin,
Joie absolue, vertes lueurs,
Qu'attrape et que caress(e) ma main...

Noëlle ARNOULT
Bus Châtillon-Sur-Seine/Dijon

18 h 30, Lundi 31/10/16

Dédicaces à Moneteau, Festilivres, le 30 octobre 2016

Mon dernier livre, "Si j'avais été la Belle et autres Licornes", paru chez Hugues Facorat Editeur, mis à l'honneur, le 30 octobre ! Me voici photographiée par mes amies et lectrices, les Soeurs Malet !...

dimanche 30 octobre 2016

FESTILIVRES MONETEAU LE 30 OCTOBRE 2016

Sympathique Salon du Livre de Moneteau, nombreuses rencontres et découvertes, comme l'Association pour les auteurs poétiques, CHOLIAMBE, basée à Auxerre, dans l'Yonne. Avec les responsables et nombreux bénévoles, Didier Ziegler, le chanteur-compositeur Géhel, José,.....


samedi 29 octobre 2016

FESTIVAL MONETEAU

Demain, le dimanche 30 octobre 2016, venez nombreux au Salon du Livre Festilivres de Monéteau à côté d'Auxerre ! Je vous y ferai la dédicace (de 9 à 17 h) de mon dernier ouvrage "Si j'avais été la Belle et autres Licornes" publié chez Hugues Facorat Editeur.

mercredi 26 octobre 2016

MIGNON ECUREUIL

Si vous voulez savoir à quoi rêvent les Poètes, en dehors de leur désir d'absinthe et pour ornementer leur mélancolie, voici mon petit dessin de ce soir...
(malheureusement le scan ne prend pas en compte tout le dessin - qui fait 24 X 32 mm)


lundi 24 octobre 2016

JEROME BOSCH au Cinéma !

A ne pas manquer, en sortie nationale le 26 octobre 2016, un film-documentaire sur le génial Peintre JEROME BOSCH et son oeuvre majestueuse, étrange et avant-gardiste, en particulier sur le triptyque LE JARDIN DES DELICES et ses mystères...

dimanche 23 octobre 2016

Lady Gaga - Judas

J'ai beaucoup aimé ce clip et j'aime toujours beaucoup "Judas" !


Minuit - Sur les Berges (Live)




J'adore Minuit comme j'aime Les Rita Mitsouko, digne relève des enfants de Catherine Ringer et Fred Chichin... Ils étaient au Concert de rentrée à Dijon et c'était génial !...

OLLI MAKI, un beau film de Juho Kuosmanen, Finlande.

Actuellement, en VO sous-titrée à l'ELDORADO, Dijon, un beau film (en noir-et-blanc) sur la vie réelle du Boxeur Olli Mäki, qui renonça à la boxe et à la gloire, dans les années 60, au profit de l'amour...

MAGNIFICENCE DE FLEURS

MAGNIFICENCE DE FLEURS

Quand on ne peut dire « je t'aime »
Croît un jardin en magnificence de fleurs,
Un parterre amoureux de cœurs,
Entrelacés de Magnolias, sans anathème.

Ce sont de jeunes et fortes pousses extraordinaires
Où chuchotent de caressants papillons,
Où tournoient sous l'azur de ventrus bourdons,
Où s'envolent l'Aurore et des nectars de poussières...

Les roses bouches fraîches écloses en leur innocence
Ont des saveurs de capiteuses Orchidées,
Volent au Bouton d'Or sa corolle dorée,
Sans cesse embrass(ent) comme des blessures que l'on panse...

Extraordinaire cueillette
Subtilise l'âme subtile en subterfuge,
En douces caresses seul juge,
De ses seules armes, Violettes guillerettes...


Noëlle ARNOULT
Bus Dijon-Châtillon-Sur-Seine

23 Octobre 2016, 12 h 45.

Albert Camus - Discours de réception du prix Nobel, 1957



MONSIEUR ALBERT CAMUS

"Les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'efforcent de comprendre"
"sans cesse partagés entre la douleur et la beauté"
"La vérité est mystérieuse, fuyante, toujours à conquérir"...

samedi 22 octobre 2016

UN BEAU FILM DOCUMENTAIRE : "TA'ANG"




Bientôt, au Cinéma l'Eldorado, à Dijon, "TA'ANG", un très beau et complet documentaire-témoignage de 2h27, suivant un peuple en exil, entre Chine et Birmanie - Un film de Wang Bing, né à Xi'an (Chine) en 1967 (Etudes de photographie à l'Ecole des Beaux Arts Lu Xun puis de cinéma à l'Institut du Cinéma de Pékin, en 1995)
Entretien avec Wang Bing par Thomas Aïdan et Xavier Leherpeur, "Septième Obsession" :
"Je pense que TA'ANG est un film sur la sympathie et l'amour entre les êtres humains, une projection d'amour"

ALICE OU LE CHAPELIER FOU

En général, je m'identifie un peu à Alice, avec sa persuasion de nous persuader que l''impossible" n'existe pas :) et à sa façon de se sentir "incongrue" au sein d'un monde conventionnel et de faux-semblants (J'en ai même fait un poème) - Aujourd'hui, je me suis surprise à penser que je ressemblais aussi au Chapelier fou ; est-ce en raison de sa "folie" (qui n'est pas plus folle ou moins folle que celle d'Alice) ou pour son regard souvent étonné, yeux écarquillés, et/ou enthousiaste qu'il pose sur le monde ?
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ET DES SONGES
Alice au Pays des Merveilles,
Chevelure d'Or, cœur vaillant,
Ne triche pas, radieux Soleil,
Rattrape ses songes déments...
La neige embrasse les carreaux,
Comme dans l'œuvre de Carroll,
A travers le Miroir, c'est beau,
Lorsque s'enfuit la camisole...
De même je choisis le rêve,
Tant la réalité déçoit,
Imagination veut sa trêve,
Subtilité croit ce qu'elle voit...
Ayant cru rêver l'impossible
Me bouscule l'aile du songe,
Au secours d'une vie pénible,
Tant apparaissent art et mensonge...
Wonderland jamais n'abandonne
Les âmes esseulées, enfiévrées,
Ravies par Opium, Belladone,
Du Monde déçues, terrifiées...
Gigue en délire, cheveux rouges,
Chapelier fou très clairvoyant,
Crée œuvres magiques en son bouge,
Grâce au fol pouvoir des enfants...
Rester dans le nid d'Absolem,
Le plus sage et simple remède,
Du pays irisé que j'aime,
Soignant l'esprit sans intermède...
Lapin en retard, O Brouillard,
Que fais-tu de ta triste montre,
Désormais riche par milliards,
Reste en notre heureuse rencontre...
Loin du carnage est Harmonie,
Plus Soyance et fleurs de beauté,
Ainsi le Pays qui survit
Distribue toutes cartes à jouer...
Noëlle ARNOULT – Mardi 19 Juillet 2016, vers 23 h/Minuit.



PROFONDEUR ET LEGERETE DU POETE


Le Poète s'avère inclassable (heureux homme - ou femme...) - c'est ce qui plait - et a ceci de supérieurement avantageux qu'il jongle avec la superficialité comme avec la profondeur ; Kundera l'a ratifié dans ces constatations humaines terribles et merveilleuses : "L'insoutenable légèreté de l'être" et "l'insupportable pesanteur de la légèreté"...
(J'évoque ce débat dans mon prochain ouvrage : "Enfer, Limbes et Rédemption" chez Hugues Facorat)

HASARD, DESTIN, MALENTENDU


DRAME, DESTIN, MALENTENDU.
Ce que je qualifie de "Drame" consiste en une chose ou fait à laquelle on ne pourrait échapper, que l'on ne puisse pas modifier, quoiqu'il arrive, cette "Fatalité antique" dont j'aime jouer et rejouer sans doute, en attirance et qualité littéraire et philosophique voire philosophale, et qui "pèse", encore et toujours sur la question de la "destinée" humaine, à l'heure actuelle.
D'un thème récurrent, pourrait-on dire, d'un de ces "aléas" (=imprévisible, donc "soumis au hasard" , "jeu de dés, hasard", "alea jacta est", le sort en est jeté, dixit César) important de notre existence humaine - j'ai nommé l'amour - j'ai fait un poème en particulier plus une Pièce de théâtre (actuellement en parution) nommés : "L'Amour en Pièces détachées".
Nous comprenons tous ce que ce titre signifie car il est très "signifiant" ; au cours de cette existence, n'est-il pas quasiment certain que nous ne rencontrerons que des "pièces détachées" de l'amour ou du sentiment amoureux, malheureusement certaines chez une personne, et d'autres ailleurs.?..A moins que nous ne soyons très "chanceux". De là, notre étrange destinée nous fait savoir que la vie n'est pas "un long fleuve tranquille".
...Sont-ce les Soeurs Parques qui nous "manipulent" ainsi ? Toutefois, une fois cette constatation opérée, nous pouvons arriver à trouver une certaine forme de bonheur.
Parlons des autres difficultés de l'existence ; d'autres "drames" la jalonnent, la sous-tendent, de manière extrêmement douloureuse : un petit événement sans rapport avec un autre peut trouver des répercussions très graves et que, bien entendu, nous ne pouvions absolument pas imaginer. Vous pouvez avoir tout investi dans un domaine précis de votre vie pour voir tout à coup l'entièreté de cet investissement affectif ou d'une réussite quelconque disparaître. Une onde de choc terrible. Et pourtant vous devrez la surmonter et survivre. Certains perdent ainsi brutalement l'affection d'un enfant, ou une entreprise où ils auront tout investi. Un petit boulon a faussé tout un rouage, malgré toute votre bonne volonté. On pense toujours ainsi que : "le destin s'acharne" voire qu'"il nous en veut"...
En ce qui concerne une ruine financière, par exemple, on peut toujours essayer de "remonter la pente" ; quant aux nombreuses faillites relationnelles, en particulier dans une famille, entre ascendants et descendants, par exemple, la cause en est souvent "le malentendu", ouvrant lieu aux pires discordes. Il est extrêmement difficile de remonter le fil de ce "malentendu" bien souvent sournois et sans lien direct (car dépendant plus de notre perception) avec la réalité - En dépit de "notre bonne volonté". Ceci ne résoudra pas le problème de la question du destin ou du libre arbitre, mais si nous pouvions seulement user, de part et d'autre, d'amour, d'ouverture et de compréhension, nous pourrions essayer d'enterrer toute dissension grave.
Il faudrait peut-être juste se souvenir que notre nombre d'années passé sur terre s'avère ridiculement fugitif pour se donner le meilleur à tout un chacun. Vivre dans la discorde ou l'ignorance justifie-t-il d'ignorer le don d'abondance de notre coeur et de notre âme ?...


Noëlle ARNOULT Dijon, 23 Octobre 2016

LE DINER DES OFFENSES

LE DINER DES OFFENSES


Tu viens du Mali, du Congo, ou du Rwanda,
Tu as échappé aux génocides, aux tortures,
Toi, Santana, Corneille ou Ousmane Diarra,
Toi, mon Frère de sang, de ton autre culture...

L'âme du Ciel, en humains yeux, s'est incarnée,
Yeux implorants, yeux fiers et étoilés, amers,
Que voici la céleste voûte déchirée,
Là où l'on tue le plus petit meurt l'univers...

Les enfants d'Asie, d'Afrique, sont les plus beaux 
De leurs yeux immenses, profond regard divin !
Le sang des terres fertiles y coule en ruisseau,
Cathédrales dign(es), superbes, rendant devin...

Ma main tressaille de bonheur lorsqu'elle effleure
La jolie tête de ces enfants colorés
In Benetton, Love and Peace, Beautiful Flowers...
Tous, dans le monde, à genoux, soyons glorifiés !

Tendre la main au lépreux n'est pas lettre morte :
Un Revival en nous enfin démuselé
Marque au sceau les parchemins, libérant les portes
Des sentiers du guerrier, dîner des offensés...


Noëlle ARNOULT
Bus Dijon-Châtillon-Sur-Seine,

15 h, 22 octobre 2016

mercredi 19 octobre 2016

CINEMA L'ELDORADO, DIJON, rue Alfred de Musset.

L'Eldorado et ses diffusions :
Le Cinéma "L'Eldorado" à Dijon, rue Alfred de Musset, se révèle un lieu extraordinaire : billetterie ressemblant à un sympathique comptoir, café ("à votre bon coeur" : libre prix) bibliothèque, coin micro-ondes...Porte-cartes, affiches, coin enfants... Joyeux pèle-mêle, apte à en satisfaire plus d'un ! Endroit très étonnant et agréable, donc !
(Tarifs moins chers pour étudiants, demandeurs d'emploi... et à certaines séances, comme 12 et 14 h.)
Profitant du Cycle Jodorowsky, cinéaste chilien que je ne connaissais pas, j'ai vu la semaine dernière "Poesia sin fin" à l'Eldorado de Dijon, Ce soir, je me suis décidée à visionner "Santa sangre", ce cycle se terminant prochainement.
En voici le sujet, selon le programme du cinéma : "A la suite d'un drame familial, Fénix, petit mime d'un cirque de Mexico, est enfermé dans un hôpital psychiatrique. Huit ans plus tard, il retrouve sa mère. Le cirque n'existant plus, ils errent dans la ville, représentant une pantomime qui se prolonge tragiquement dans leur vie quotidienne, pour le grand malheur de Fénix."
Bouleversée par la Poésie, les beautés et le questionnement sur le sens de l'Existence du premier (l'écriture y possédant bien sûr une réponse salvatrice), mais également sa Fantaisie débridée, parfois provocatrice, mais à bon escient, je suis ressortie de ce second film bouleversée par la Folie meurtrière, le désespoir face à la tragédie glauque vécue par le personnage principal dans son enfance, sa rédemption par l'Amour.
C'est terrible et frémissant, monstrueux et beau, plein de terreur transpercée de lumière...La Folie, l'Amour, la Mort.
On nous achève par le Psaume 143, dont voici quelques extraits :
"N'entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun vivant n'est juste devant toi.
J'étends mes mains vers toi; Mon âme soupire après toi."
Un de ces films où il est impossible de se mettre debout dès la dernière image projetée. Il faut attendre de boire, en une soif inextinguible, le générique et la musique de fin, en savourant chaque instant qui nous est encore accordé.
Plus fort et terrible que "Psychose" et, si vous allez voir le film, vous saurez pourquoi...
On ne peut que se lever, alors, de son siège puis on sort, les entrailles remuées, sans pouvoir parler de sitôt, la gravité en nous et l'espoir d'Absolu lumineux pour nos humaines destinées tourmentées par les dieux...




mardi 18 octobre 2016

CAMUS, l'ARTISTE ET LA COMPREHENSION

Belle phrase, tout à fait exacte, et belle, de Camus :

Camus : "Le vrai artiste ne méprise rien, il s'oblige à comprendre."

Si les artistes n'étaient pas là, où s'exercerait la tolérance et l'envie de comprendre les êtres, quelles que soient leurs différences ?

LUIGI LANOTTE L'Artiste-Peintre à Dijon ! (Octobre 2016)

Galerie Notre-Dame, Les Ateliers de la Tour, Dijon, rue Musette, Expo du célèbre jeune Peintre italien LUIGI LANOTTE, mail : luigi.lanotte80@gmail.com.
Il peint depuis toujours (""plus de quinze ans"), très belle Collection entrevue ce dimanche 16 octobre 2016, en cette rue Musette de Dijon. Il sait habiter l'âme des gens aussi bien que des pierres. Luigi a réalisé au cours de cette Expo plusieurs tableaux dans la rue, devant la Galerie Notre-Dame, la tignasse en l'air, le regard doux, le sourire heureux ! Saluez l'Artiste ! Ayant pénétré sur la pointe des pieds, en regard d'amour sur sa magnifique Oeuvre, me voici accueillie comme en un Salon familier, particulier, à la fois somptueux et simple, chaleureux, presque à la bonne franquette, découvrant auto-portraits saisissants, instants volés à la féminité ou aux tourments de l'âme humaine, intérieurs d'églises et de cloîtres, rues dans la tradition des Peintres de Montmartre... Luigi Lanotte représente tout ceci à la fois...
Je ne regrettai donc pas de m'être aventurée, en ce dimanche tranquille, dans les lieux typiques et anciennes rues de Dijon, comme j'en découvris une toute petite juste devant la Galerie !






















samedi 15 octobre 2016

Dans L'Hebdomadaire Le Châtillonnais et l'Auxois, mon poème MON DIEU


 Inspiré par la chanson d'Edith Piaf, "Mon Dieu, mon Dieu, laissez-le moi encore un peu, mon amoureux ! Un jour, deux jours....encore !...
Ecrit en 2012, publié ce jour dans le Journal, et figurera dans mon prochain recueil "Enfer, Limbes et Rédemption" chez Hugues Facorat Editeur.
Sortie prévue en novembre 2016. Nombreux poèmes, deux nouvelles, plusieurs "Textes" et "Réflexions" ; dessin de Couverture de l'auteur, plus quelques-uns à l'intérieur, en noir-et-blanc.
On peut considérer que cet Ouvage sera le "pendant" du précédent ("Si j'avais été la Belle et autres Licornes") qui insiste sur la part nécessaire et salutaire de Rêve, d'Imagination, voire de mythologie ou de féerie, pour vivre mieux, échapper au marasme ; on pourrait considérer qu'il est nécessaire d'extrapoler- Ou de se référer à des états "supérieurs " - spiritualité, sublimation, invention, enjolivement, interprétation, idéalisme, etc. Dans "Enfer, Limbes et Rédemption", la "réalité" ou vie "quotidienne" (quoique ce terme semble peu exaltant et excitant !) est plus exactement décrite dans tout ce que l'homme a pu vivre et traverse encore au cours des siècles et des lieux. Evidemment que notre cerveau pensant prend en compte ces expériences et histoires pour se projeter dans "autre chose" car sinon il ne pourrait avancer en progressant...Il lui en faut courage, volonté et désir. Donc, dans ce très prochain ouvrage, traversons les enfers du marasme et les méfaits de l'Histoire, les injustices, les mésaventures de la solitude ou de la maladie pour arriver, après avoir stagné un peu dans les limbes ou le brouillard, à "remonter la pente" et à trouver un sens, sinon à la vie, tout au moins à sa vie, à travers diverses rédemptions...

« MON DIEU »



« Mon Dieu, Mon Dieu, mon Dieu
Laissez-le moi encore un peu mon amoureux »...

Ses caresses, ses mains douces sur mes yeux,
Nos accords merveilleux nos soupirs silencieux,
Nos yeux, sondant nos âmes, heureux,
Non loin de l'Eden Perdu, où nous ne sommes plus peureux...
Dans ce cocon de douceur surannée,
Nid douillet où l'Erreur est oubliée...
Un charme non surfait,
Où tout s'avère parfait...



« Mon Dieu,
Pourquoi m'as-tu abandonné ?! »...

Tu m'en veux ?
… Je suis esseulé...
La Vie donne, la Vie reprend ;
C'est un Prix que l'on paie de son sang...
Aimer représente un tel abandon
Qu'il n'y faut trouver aucune raison,
Juste, en lui-même, sa justification
Etrange, légère, solennelle ;
Un bout de flanelle
Et de roc, tout à la fois,
Qui nous transforme en Rois...
Cependant, une fois lâché au Vent mauvais,
Cet étendard s'échoue dans les Regrets...


NOELLEARNOULT
15 h

Vendredi 7 Décembre 2012

vendredi 14 octobre 2016

REGENERATION ET UNIVERSALISME

REGENERATION ET UNIVERSALISME
(Partir de l'individu au général, à autrui par le sens du Partage, et se sentir baignée dans la main de l'Univers par les ondes du Cosmos...)

Notre capacité de régénération et de lutte par la joie, le dynamisme et le courage est immense ; moi je ne change pas d'un iota, je suis égale à moi-même, depuis mes vingt ans : j'aime toujours écrire, dessiner, lire, faire des efforts, combattre, rêver, y croire, être enthousiaste, partager, aimer ; découvrir et apprendre, bouger, danser toute la nuit et me réjouir ; VIVRE !...Et tout cela, ou peut-être à cause des malheurs et difficultés que nous rencontrons tous !...J'ai toujours apprécié la vie qu' Il faut savoir croquer à belles dents, même lorsque tout semble perdu d'avance. Comme Schopenhauer a dit : "Tu n'as aucune chance, saisis-là"... - Sinon, pourquoi vivrions nous ? Et il faut que nous communiquions et partagions dans ce plaisir, cette chance et conscience de vivre...Si tous étaient ainsi, le meurtre, la mesquinerie et la méchanceté n'existeraient pas, Caïn serait repoussé aux temps archaïques ; la haine ne trouverait aucune justification.
Je parle de ces aspects dans mon prochain livre "Enfer, Limbes et Rédemption", bientôt chez Hugues Facorat car il n'existe pas q'UNE mais DES rédemptions et la rédemption religieuse ou spirituelle ne suffit plus, à notre époque, pour enrayer la mauvaise pente que certains empruntent trop volontiers, de l'hermétisme fanatique et de l'agressivité ; il faut donner à l'homme une volonté de bonheur, envisager une rédemption partagée et environnementale...D'un mot que j'aime, et que j'appelle : "universalisme" ! Nous devons être (nous le ressentons déjà, si nous ouvrons notre âme) en correspondance avec l'Univers tout entier.
N'oublions pas que nous sommes censés nous diriger ou être déjà dans l'Ere du Verseau, mais il semble qu'elle approche ou ait déjà commencé :
(copié-collé de Wikipédia, ci-dessous : )
"Tous les 2000 ans environ, nous vivons un changement d’ère.
Une ère, ou Age, dure un peu plus de deux millénaires. Elle correspond à un phénomène astronomique, l'alignement du soleil avec l'une des 12 constellations du zodiaque; le mouvement périodique du système solaire dans l'univers s'effectue en 25790 ans, ou si l'on préfère, chaque ère dure environ 2150 ans. Ce mouvement se fait à l’inverse du zodiaque, du Gémeaux, on passe au Taureau, puis au Bélier, au Poissons
A chaque ère correspond une énergie particulière, associée à un rayon spécifique, entraînant des transformations de civilisation bien marquées. La transition d'une ère à une autre est progressive, c'est-à-dire qu'il se produit un recoupement entre l'ancienne et la nouvelle sur un siècle ou deux, pendant lequel les anciens et les nouveaux courants sont en présence, avec pour conséquence des tensions et des conflits entre hommes et pays, sur les plans politique, économique, religieux, philosophique et social. Actuellement, nous quittons graduellement l'ère des Poissons pour entrer dans l'ère du Verseau. Tandis que l'énergie de la première décroît, l'énergie de la seconde s'amplifie, et au tout début du troisième millénaire, elles seront d'égale intensité."

"L’ère du Verseau (2000 à 4000 après Jésus Christ)
Le verseau est un signe d’individualité, l’être doit se dégager des croyances et des idéaux du plus grand nombre et développer sa propre conscience.
L’ère du Verseau trouve son accomplissement dans la réconciliation des contraires. L’homme de demain doit intégrer le particulier et l’universel, la raison et l’intuition, en étant toujours relié au centre par une vision synthétique"

Lenny Kravitz - The Chamber (Explicit)



J'adore, pas vous !...Avec une musique pareille dans les oreilles, on ne peut que danser in the street...Pure extase !

jeudi 13 octobre 2016

MA PENICHE

Au long cours ou en jetant l'ancre....

MA PENICHE (CHANSON)


Les bourgeois tu n'peux pas rentrer chez eux
Viens chez moi y'a « Bébert » un rasta Man...
IL s'appelle Albert c'est pas qu'il est vieux
Sa mère aim' la France, Eglises romanes...

Y'a Milo, Sculpteur, artiste de rue
Dort n'importe où, amoureux de Claudel,
Pour elle, prend son burin, amour déçu,
Sculpte les chapelles, les âmes fidèles !

Y'a Honoré, qui balanc' sa musique,
De ses vibrations fait tanguer Sirius
J'vis pas dans un' maison pas de panique,
Sur ma croisière, on s'aval' du Pétrus...

On voit l'horizon, les cygnes et le port
Moi j'mange du miel car j'défends les abeilles
J'en ai fait un film témoignant d'leur sort,
Mon job c'est photograph' c'est pas pareil...

J'viens de loin mon pays c'est l'Arménie
Ma famille a fuit le massacre, pas d'mots...
J'ai découvert les abeilles à Paris
J'suis né en banlieue, j'faisais du vélo...

J'aime Aznavour et son haut de l'affiche
IL a mis du temps, moi j'm'obstine aussi,
Que ce soit en prose ou en hémistiches,
C'est pour les inconnus ou les amis...

Témoignages d'Arménie ou d'Afrique,
Je me veux intemporel, mon destin
Se dessine en esquisse symbolique,
En pirogue, sur l' Canal, y'a pas de requins...

Noëlle ARNOULT
11 Octobre 2016

Dijon, 6 h 45


SURPRISES DE L'AMOUR

Ne serait-ce pas ce qui crée la curiosité et l'ouverture ?
(voire une sensualité débridée... :) )
L'amour ne se calcule sous aucun paramètre : mettez dans une boule les meilleurs ingrédients et remuez, vous obtiendrez sans doute un fiasco d'ici quelques mois ou un an ; prenez au contraire des éléments disparates et il s'agira peut-être d'une des plus belles histoires d'amour du siècle !... Pour preuve, on retrouve les choses les plus incongrues dans les grandes et longues passions !....D'autant que les émotions ou sentiments communs profonds sont plus importants que ce que l'on sait ou voit de prime abord...

BROOKLYN

BROOKLYN

Hommage à un Berger Allemand décédé


Les Ponts de Brooklyn s'étendent à l'infini
Au loin, Manhattan, les clins d'oeil de Woody...

Un chien qui joue des claquettes
Et qui boxe à la Mike Tyson :
On trouve tout à Brooklyn Market,
La malice et la force en tout rayon...

Respecté comme Al Capone,
Avec un cœur à la Barbra Streisand,
Fidélité indéfectible comme personne,
Un Seigneur dans sa lande...

Les rêveries du Lac Majeur
Ont emporté son âme sur un air de Gershwin,
Le Jazz en Mélodie du bonheur
A enchanté « Brooklyn »..

Caracolant dans l'Invisible City,
Sous la caresse des Cieux comme d'un ami...


Noëlle Arnoult
5 octobre 2016

Dijon

mercredi 12 octobre 2016

L'AMOUR EST-IL LEGER, LA MORT GRAVE ? Carpe diem

Ce Poème figurera en clôture de mon nouvel Ouvrage en parution prochaine chez Hugues Facorat,
"ENFER, LIMBES ET REDEMPTION" :
(Poèmes, Nouvelles, Textes et Réflexions)

L'AMOUR EST-IL LEGER, LA MORT GRAVE ?
CARPE DIEM


L'amour est-il léger, la mort grave ?
Ou bien la mort légère et l'amour grave ?

Nous extrapolons
Au-delà de toute raison...
Sachons avant tout vivre,
Tant que l'on nous en offre le choix
Car, lorsque sonne la clepsydre,
C'en est fini de nos droits et émois...

Mort et amour sont-ils légers
Ainsi que la brise de l'été ?
Amour et mort sont-ils graves
Ainsi, qu'à jamais échouée, l'épave ?


Deviens caresse ainsi que souffle du vent
Deviens joliesse à la face du temps !
Hume les senteurs du frangipanier
Souris lorsque tu marches nu-pieds,
Que te chatouillent les coccinelles
Et que l'oiseau t'effleure d'une aile...
Aime par-delà l'océan et le temps,
Enveloppe de tes bras le printemps !

Illumine-toi sous le soleil malicieux
Des subtils clins d'oeil des gens heureux...
Respire l'embrun sur ton visage,
Lorsque ta chaloupe rejoint le rivage...
Offre la soie divine de ton corps
L'ensemençant de myrrhe et d'or,
Accorde à ta bouche l'ivresse,
Accorde à ton ventre la liesse.

Emeus ton âme de grâce
Et chante en Eglise, ruelle et Palace !
Danse en lueurs tamisées
En folles transes syncopées...
Deviens l'âme du chevreuil,
Reflète-toi dans les yeux de l'écureuil,
Entend le murmure du peuplier
Et du clapotis de la source-vivier...


Ainsi tu ressentiras qu'avec l'horloge de vie
Tu ne sauras rien mais auras tout appris...



Noëlle ARNOULT
12 octobre 2016
Bus Châtillon-Dijon

Vers 13 h

mardi 11 octobre 2016

ALEXANDRO JODOROWSKY ET POESIA SIN FIN

Comment ne pas vous parler de ce film POESIA SIN FIN, au cours d'un Cycle Jodorowsky, découvert par hasard au Cinéma ELDORADO à Dijon, ces jours-ci ? Comment un Poète ne parlerait-il pas à un autre poète de la vie, de l'amour, de la solitude, de la folie, de la révolte, de la Passion et de la Vérité ? Folie fantaisiste et furieuse à crier sur les toits, de la porte de notre âme grande ouverte pour déverser et recevoir le flot bouillant et impétueux de cette existence...

Voici la présentation du papier de l'Eldorado :

"Cette année à Cannes, acclamé tel un messie dans une salle bondée, le cinéaste chilien a répondu à la question lancée par un spectateur transi : "le cinéma peut-il nous guérir ?". Et Jodorowsky a dit : "Oui ! Le cinéma est un art. L'art est poésie. La poésie guérit !". Cette messe fut joyeuse car son guide est cinglé. Et son film, Poesia sin fin, est le plus beau que nous ayons vu au festival cette année (à égalité avec Peterson de Jim Jarmusch). C'est un voyage autobiographique où chaque plan n'est qu'invention, truculence, inconvenance, dans le Chili des années 50.(...) La poésie est chez lui une mystique, le véritable moyen de se libérer et de se trouver soi-même."

jeudi 6 octobre 2016

FESTIVAL TRIBU DIJON JEUDI 06 OCTOBRE 2016

Ce soir, super Festival au Port du Canal, à DIJON, vu trois Groupes dont Stranded Horse, Karl Hector and Malcouns (Formidables) et Orlando Julius and the Heliocentrics, mythique saxophoniste nigérian connu dans le monde entier (géniaux) ! Quelle ambiance !...- Si quelqu'un a d'autres photos, il peut me contacter pour les échanger au : 0682849338.