jeudi 31 août 2017

PUBLICATION DE MES POEMES DANS LE CHATILLONNAIS ET L'AUXOIS

Le Châtillonnais et l'Auxois, Hebdomadaire basé à Châtillon-sur-Seine paraissant tous les jeudi, a publié ce mois d'août 2017, quatre de mes poèmes :

- Entre mes Cils
- L'Homme sérieux
- Je vous laisse l'Aiglon
- Dans la Nuit.

ENTRE MES CILS

Tu es dans le chant du feuillage
Et de la rivière aux outrages
D'eau vive, transparente et gaie,
Tel un dieu, joyeux à jamais.

Quand, de ne te saisir, dépit
M'attriste, m'alanguit ici,
Tant l'heureux vent est mélodieux,
Ondée volatile, à nos yeux.

De chants d'oiseaux, les branches bruissent,
Partout, en Oural et en Suisse,
Comme la promesse des cœurs,
Telles nos caresses, nos sœurs...

Je te cherche dans le zéphir,
En bourrasques, écoute soupirs,
Je tends l'oreille à tout venant,
Vers le moindre chuchotement...

J'embrasse de rouges pétales,
Les voulant amers et létals,
Pour, de façon indélébile,
T'emprisonner entre mes cils !...

Noëlle ARNOULT
29 et 30 mai 2017

10 h

L'HOMME SERIEUX

Il marche la tête baissée, fixant la route.
Descendu du bus, l'air absent, même vivant...
L'est-il vraiment, de sa solitude en déroute,
Ressent-il toutefois son cœur battre, indécent ?!...

Ont-ils conscience de vivre, les gens sérieux ?...
Tristes et moroses, est-ce une conception de la vie,
Serait-il de si bon ton d'être malheureux ?
De la présence de l'âme, une pénurie...

Ses yeux sont fermés, ses oreilles également,
Le chant des oiseaux semble hymne mortuaire, défunt,
Un œil s'ent'rouvre en un instant d'égarement ;
L'homme insipide nous laisse sur notre faim.

Son passé ne laisse trace en sa mémoire noire,
Son présent brille d'absence phosphorescente,
Son futur ne se sanctifiera en ciboire :
Sa vie se signe en absurdités récurrentes...

Noëlle ARNOULT
15 Juillet 2017, 16 h.
SAINT-MARTIN D'AUXY, 71. (Bourgogne)

DANS LA NUIT

Je suis toujours une âme
Errante dans la nuit.
Je longe les bars, les trottoirs,
Une foule bigarrée vivante ce soir,
Comme tout crépuscule
Où nul n'est ridicule...

Mon appêtit de vivre
Semble seul sur terre,
Ne rencontre personne.
J'ignore en qui mon âme résonne
Pour vous sonne l'oraison funèbre,
De Tristesse et de ses vêpres...

J'ignore où coule votre sang,
S'il coule, seulement !
Je me pare de fleurs
Mais vous ne pensez qu'au malheur,
Je me parfume de violettes
Mais vous ignorez ces fleurettes...

Violente-moi, Aphrodite,
Offre-moi ton baiser de mort.
Offre-moi ton poison de choix,
Présente-moi mon Roi !
Appose ta signature
Pour une âme sans sépulture...

Noëlle ARNOULT
Dijon, 30 Juin 2017
21 h 30.

JE VOUS LAISSE L'AIGLON

L'amour me tuera
Et c'est tant mieux
Car je ne veux, en ce combat,
Laisser vaincre mal ennuyeux,
Labeur ou maladie,
Effort ou parcimonie.

J'autorise seule Vénus à m'occire,
Surpassant Pluton, Mars ou Mercure...
Je vous laisse tous en rire :
A moi de choisir ma luxure !
Je lui donne tout pouvoir,
Elle est mon travail sans devoir...

Jamais ne veux éloigner
Sa torture et emprise exquises :
C'est en elle que je suis née,
Telle l'Aphrodite insoumise,
En son coquillage empli de saveurs,
Captive de sa seule chevelure d'ardeur.

Les ricanements des sournois
N'ont d'emprise en ma conviction :
Laissez-moi me caresser de soie,
Je vous abandonne l'épée et l'Aiglon.
Laissez-moi pénétrer d'autres mondes,
Quand vous n'en effleurez pas l'onde.

Votre désert sans nom
Ne m'inspire que dépit, mépris !
Je n'entends point votre renom,
IL n'imprègne pas la vallée de la vie.
Je me demande où cheminent vos rêves,
Tristes à en mourir, sans sêve...

Battrait-on cent fois mon âme
Que je ne déposerais les armes.
O Vénus, brillante, si noble dame !
Je t'encense, quelles que soient mes alarmes,
Je t'adore et t'embrasse les pieds,
Je te ceins d'une ceinture de palétuviers !.. 


Noëlle ARNOULT
Mercredi 28 Juin 2017
Châtillon Sur-Seine, 16 h 30.





mercredi 23 août 2017

VEAU D'OR



LE VEAU D'OR

Les adorateurs du Veau d'Or
Possèdent le regard lubrique
Des hyènes que l'on abhorre
Et des duplicités sataniques...

Cette soumission se retrouve
De manière internationale, couve
Sous les regards méchants, sournois, idolâtres, envieux, menteurs,
Hypocrites, avares, violents, délateurs et affabulateurs ;
Ainsi que le clame Méphistophélès,
Dans le « Faust », de Gounod, avec liesse,
« Le Veau d'Or demeure toujours debout :
On encense sa puissance...du bout du monde à l'autre bout » .
« Autour de son piédestal,
Et Satan conduit le Bal »...

Cette désertion de notre côté « Ange »
A embourbé l'Homme dans la Fange ;
Lui qui avait pourtant été tiré du limon,
Et à qui on avait promis les merveilles de Sion,
Retourne volontiers à la boueuse terre
En en grattant sauvagement le sol, Bête solitaire,
A s'en arracher les ongles, jusqu'au sang,
Prêt à vendre son âme pour quelques pépites d'or...

Les dents longues des requins
Permettent le règne de l'Argent-Roi de la haute-finance ;
« L'Adoration du Veau d'Or », de Nicolas Poussin
S'avère, plus que jamais, une terrible évidence ;
Partout, sur la Planète, politiques et puissants
En ont les mains pleines de sang...

A l'origine, pourtant honoré, le Peuple Hébreu,
Elu entre tous, et sauvé des griffes de Pharaon,
N'a pas vu ce qui pouvait le rendre heureux,
Piétinant Moïse, et l'Amour, sans façons
–        Lequel en brisa les Tables de Loi, au moment propice,
Décernant les palmes au nouveau dieu, le Taureau orgiaque Apis,


Avec ses yeux éternellement glauques sous lesquels
La Tribu s’agglutinait comme l'abeille sur le miel,
S'épanchant en danses hystériques,
Occasionnant meurtres iniques ;
L'anathème et la cruauté
Régnant en Maître dans cette improbable Cité...

L'Animal fondu dans un or grossier et vulgaire
N'aurait pourtant pas dû attirer l'humain en ses filets...

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Diverses œuvres d'or pur ont pu, au contraire,
Rendre hommage à la Divinité,
Comme étant une Sainte Mère
De la Beauté et de l'Humanité,
Et permettre de relativiser,
A sa petite place, l'homme, créature éternellement divisée...

Le Temple d'Or, du Roi Salomon,
Exemple de Sagesse en ses sermons,
Rendit donc, à l'opposé, avec discernement,
Grâce et Gloire à un Esprit spirituel
Ainsi que de hautes statues d'Orient
Qui offrirent un hommage au Buddha fidèle...


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Cependant, Le Veau d'Or prospère et, toujours,
A l'assaut des plus grandes gourmandises, court ;
Rien ne l'effraie : Écraser son voisin,
Afin de lui dérober son butin ;
Lui prendre sa femme,
Constitue son plus bel Oriflamme ;
En lui offrant les plus belles parures,
Aux parfums d'ordure
Et à l'insupportable morale décadente...
Il vivrait bien de ses rentes !...





...Terroriser des familles entières
Et les capturer de son masque mortifère...
Escroquer, provoquer les plus importantes ruines
Le fait rire d'un grand éclat,
Tendant son faciès de fouine
Aux Vices et aux Consulats …

Les pires exactions ne lui font pas peur, il en est très fier ;
En sa totale abjection,
Tel un vieux démon ,
Par appât du gain, il a signé avec Lucifer...
Bourse d'échanges de jeunes chairs d'enfants
Ou commerce impudique de féminins charmes innocents...

Des peuples entiers lui sont soumis
Au nom de dictatures cruelles et inconcevables,
La richesse personnelle des chefs arrogants, sans amis,
Hormis leur Pacte secret, demeure mystérieuse et inimaginable...

Surenchère de bombes et de guerres,
Tout lui appartient,
Détruire est un mot qui lui est cher,
A partir du moment où l'Argent vient...

De nos jours, il demeure le SEUL
A susciter, détenir et répandre une hyperbolique attraction,
Il est, de la HAINE, le filleul,
Et, pour se mettre en valeur, crée autour de lui, l’Érosion...

Un jour, l'Humanité disparaîtra,
Sous ses victorieux assauts répétés,
Nous aurons figure de RATS,
Condamnés à, parmi les détritus, errer...


Noëlle ARNOULT
Jeudi 15 Novembre 2012

2 h 30

LES TOURNESOLS DE VAN GOGH

LES TOURNESOLS DE VAN GOGH

Les Tournesols de Van Gogh meurent éclaboussés
Sous les dardants, flamboyants soleils de la Terre,
Paysage aux picturaux canevas dorés
Offrant le rêve enfanté d'un dieu libertaire...

Transperçante oblique de l'astre descendant
Offre rutilant tapis au grand char d'Hélios,
Celui-ci habile et maître en Arts transcendants
S'épanouit directement en gouaches cosmos.

Cobalts, ocres, safrans, l'accueillent en Vénitien,
Illuminés de sa brillance Bouton d'Or,
Blés, maïs, accueillant ce jaune auréolin,
Extatiques, ne perdant ni sud ni aurore...

Saisie par cette vision ocre auréolée,
Mes mains tenant le volant se tendent un instant,
A la gloire d'Anthée, idole prométhée,
En ma mémoire, illumination s'inscrivant...

Noëlle ARNOULT

Dijon, 19 Août 2017

mardi 22 août 2017

ABSINTHE PARISIENNE

POEME DE 2015
ABSINTHE PARISIENNE
Comment ne pas aimer Paris :
Pour ses verres d'Absinthe,
Ses Poètes Maudits,
La Goutte d'Or où l'on s'éreinte...
Sulfureuse étreinte
Des voluptueuses Filles de joie ;
Alcôves où Baudelaire en posséda maintes,
Cependant où le désespoir siège en Roi...
Rimbaud, éternel Voyageur...
Entre Afrique et Montmartre, « la Galette » défile ;
Trois sous en poche, par erreur,
Tapis en l'ombre, volés à l'alcool du « Lapin Agile »...
La Seine et le Noyé de Philippe Clay,
Les Péniches et les écluses du Canal Saint-Martin,
L'eau qui crépite et ruisselle sur les toits des Halles, en biais ;
Le danger du Quai de Jemmapes, la nuit, la peur des assassins...
Les Javas du Bal Musette,
Vingt sous pour fredonner « Messaline, Femme divine »,
Et quarante sous pour s'offrir, en une Guinguette,
« La Femme en cheveux », coquine rapine...
La Goutte d'Or et ses Apaches,
« L'Assommoir », dans la fumée des trains,
Flirtant, avec un insolent Panache,
Avec le souvenir de somnolents jardins...
NOELLE ARNOULT
BUS Châtillon sur Seine-Dijon,
Jeudi 8 Janvier 2015

dimanche 13 août 2017

LE TROISIEME OEIL

LE TROISIEME OEIL


Luminescence intérieure 
Ouverture vers Vishnou, sans peur,
Souvenir de l'Ailleurs...
Regard Inquisiteur,
Réminiscence de l'Au-delà,
Fascination évoquée par Lobsang Rampa...

Le Troisième œil regarde sans voir
Et pourtant sa vision n'induit rien d'illusoire ;
Au contraire, elle ne risque pas de décevoir
Car rien ne vaut de voir sans voir !...

C'est la Vérité Profonde
Qui, enfin, émerge de l'Onde,
Vagues et marées où se cache le quidam
Mais où témoignera toujours son âme...

Illusions et faux-semblants s'avèrent transpercés
Ainsi que par une faux acérée
Là où la Vraie Vie, contraire à nos avatars,
Bouleverse et émeut sans aucun fard...

Un Art éclos en cet iris fantasmagorique,
Un Kaléidoscope psychédélique
Où dansent et s'embrassent, de l'Aube, les lueurs
Et du couchant mystérieux, le Soleil Majeur...

Connaissance de Soi
Exprimée en notre sublime Aura,
Dixième Porte conduisant au monde intérieur,
« Uma » des Bouddhas des siècles antérieurs,
Le troisième œil induit l'état de Transe,
Secret auquel le Medium consacre son silence...

Profonde Révélation,
Hypnotique Fusion
Divine Esquisse
Délices de l'Illumination qui s'immisce....
Loin du chant des Sirènes
Que l'on refuse sans peine...



NOELLE ARNOULT
Jeudi 25 Avril 2013

Minuit

samedi 12 août 2017

MES ECRITS ET MES LIVRES

Vous pouvez me contacter pour commander mes écrits, publiés chez Hugues Facorat Editeur.
Mail : noellearnoult27@gmail.com. Si vous résidez vers Dijon ou Châtillon-Sur-Seine, je pourrai vous livrer en mains propres, et donc vous rencontrez, si vous le souhaitez.
Amicalement, Noëlle Arnoult. Merci à vous ! (dessins de Couverture de l'auteur)

LA BANDE NOIRE

LA BANDE NOIRE

Cheminer sur la bande noire du trottoir,
Sans étendre les mains, un jeu à l'intérieur,
Sourire au temps, sourire au vent, belle mémoire,
Rendue vierge impromptu : juste le meilleur !

Mes bras serrés le long du corps, toi le quidam
Ne voit pas mon aise, ne voit pas ma folie,
Allez, il faudrait crier, clamer, au grand dam
De tous ces gens bien sages, lisses, sans envie !

Perdue sur le fil d'Ariane, du funambule,
Je ne vois plus rien alentours, que mes pensées,
Ce fil de la vie si fragile, somnambule,
A rompre ou pas, par nous, les Parques, arachnidés...

J'aimerais en réaliser toute figure,
Mais peut-on agir lorsqu'on est seul, à virer,
Désirer, aux yeux de tous, ce furieux augure,
Le dessiner, sauter, retomber sur ses pieds...

Notre âme sœur, en conscience, pourrait le faire,
Et nous serions deux à rebondir dans la mare.
De cloche-pied en clochemerle, via l'estuaire
De notre imagination, marin à la barre...

Cheminer sur la bande noire du trottoir,
Sans étendre les mains, un jeu à l'intérieur,
Nez au vent vaut mieux que mine chafouine, noire,
Laissez-moi faire la roue, s'ébattre mon cœur...

Noëlle ARNOULT.

Dijon, 12 août 2017, 2 h 20.

LES FEES, LES BOIS ET LES PAPILLONS

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Le feuillage m'appelle
Les arbres tendent vers moi
Leurs grands bras
Pointés vers le Ciel ;
Elfes et Lutins
Dansent la sarabande
Des petits nains,
En une ludique offrande...


Une biche attirée
Nous espionne,
A l'abri, timorée ;
Dieu, qu'elle est mignonne !


L'humus de la forêt
Pénètre mes narines,
Champignons présageant de somptueux mets...
Un rai de lumière nous illumine...


De petites clochettes
Appellent  les mystérieuses fées
A prendre un air de fête,
A célébrer leur hyménée
Avec les hôtes de ces bois,
Sylphes protecteurs, ces rois
Pour lesquels elles forment des rondes,
Chantant au bord de l'onde,
Afin de réveiller salamandres et ondines,
Pour les sortir de leur ravine...


    
La forêt m'enchante,
Les oiseaux pépiant à foison !
Tout ceci m'habite et me hante …
Printemps et été, belles saisons
Célébrant sa renaissance
Par d'extraordinaires reviviscences !. ..




NOELLE ARNOULT
Mercredi 27/06/2012
10 heures

(En traversant les  bois de Chambain)




PAPILLON VOLE

Le Papillon vole, butineur de ces fleurs,
Solide pied, marin d'eau douce en son azur...
Comme tu es attiré, enivré d'odeurs !
Tous ces pistils, corolles à ta merci, sussurent :

« Où es-tu, Mon Prince, viens me boire en extase,
Viens me tourmenter, me violenter de ta bouche,
Caresse-moi de ton corps luisant et vorace,
Viens me rencontrer, car je ne serai de souche !... »

Stoppez-là, infâmes bacchantes, mes rivales !
Votre coupe aux senteurs violentes, périmées !
Vous ressemblez à d'anciennes, éteintes étoiles,
Mon Papillon vous a déjà bues, dépassées !

Voyez, il vole vers moi, à perdre velours !
Ses ailes allégées deviennent cristallines...
A mon arôme intime s'adresse sa cour,
Impatient de découvrir ma mine mutine!


Noëlle ARNOULT
Lundi 7 Août 2017,

Bus Dijon-Châtillon, vers 14 h 30.




Indochine - Le baiser

LE BAISER, Poème.

LE BAISER
… Songes voluptueux
Suaves spiritueux !....
Ta bouche est légère
Comme un enchanteur voyage sur la mer
Les clapotis des vagues, doux chuchotements,
Nous embarque dans l'émerveillement...
Tes bras m'enlacent,
Comme on s'entrelace...
Douceur et force tranquilles
Entament la danse des battements de cils...
Tes yeux profonds,
Dans l'obscurité complice,
S'animent, là où l'on confond
Ce qui palpite avec délice
Avec nos espoirs latents,
A peine esquissés,
A peine révélés,
Tout un monde exaltant !
NOELLE ARNOULT

LES LIANES, Poème.

LES LIANES
Passant, pressée, dans la rue, des lianes m'agrippent,
Des sourires aigris de femmes désabusées,
Abusées par l'existence et des hommes en grippes,
Rhumes de cerveau, fluxions de poitrines usées...
Elles retombent et s'entrelacent, décharnées,
Leur chevelure épandue telles des Gorgones,
Usées jusqu'à la corde, l'air de suppliciées,
Tels les Pleurants des Tombeaux des Ducs de Bourgogne.
Leur peau s'effiloche, elles perdent leur sang caillé,
Du délicieux lait de leur enfance ravinée,
Coagulé de maigreur aimante avinée,
Massacrée, alvéolée, mourant d'un « olé ! »
S'entrelacent pour ne point que leur âme ripe...
Est-ce suffisant pour remplacer les baisers,
Tout cet énorme don d'amour venant des tripes,
Caressant une bouche tendrement effleurée ?
Moi aussi je ne suis qu'un visage de femme,
Dans ces lianes effilochées, arides et vivantes,
Je lutte pour me détacher, je prends tes flammes,
Pour me pendre à ton cou, devenir ton amante.
Noëlle Arnoult,
inspiration rue Guillaume Tell, Dijon,
vers 16 h 30, le 11 Août 2017.

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