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le dernier à ce jour "Si j'avais été la Belle et autres Licornes" paru en Juin 2016 aux Editions Hugues Facorat. Contact mail : noellearnoult27@gmail.com
Aspasie, plus belle femme,
Plus jolie, car adorée...
Tant l'image de mon Âme,
A ma droite, est honorée !
Moi,
Périclès, en union...
En épousailles officielles,
Me
donnant son Parthénon,
Mais des allures sans Ciel !
J'en
oubliai hyménée,
Tant mon âme se brûlait
Aux espoirs,
désirs cachés,
Aux ennuis, chagrins, méfaits…
Ce
cœur s'amenuisait,
Lorsque sonnait Crépuscule,
Lorsque
Pénombre luisait,
Me condamnait... Minuscule !!
Ainsi,
tu vins, O Ma Reine,
Chargée d'or et de diamants,
Tu vins
consoler ma peine,
M'offrant un soleil d'Amant !
Ton
cœur aimant m'illumine,
Ton intelligence luit,
Ton Chant
me charme, violine,
Ta suave chair me nourrit !
Tu
n'es pas aussi polie
Que les galets de la mer...
Ils
t'accablent d'avanie,
Tous les nantis aux faux airs..
Et
pourtant tu resplendis !
Socrate dit : « Périclès,
Tu es
un Roi sans taudis,
Tant on t'aime de hardiesse,
Sièges
en noble Panthéon,
Ton hétaïre te caresse...
Oublie la
vierge d'union,
Tu as un Bijou tendresse !
Tu
possèdes Feu et Flamme,
Séduction comme Douceur,
Attraction
en Oriflamme,
Intelligence et Ardeur…
Ne
lâche pas ce diamant,
Que tout Athènes t'envie,
Quoique
l'opprobre te ment,
Au sujet de ton Aspasie !
Car
on la dépeint futile :
Elle dépasse l'homme en don...
Et
puis s'affiche gracile,
Quand on entend des dragons !
Nombre
envient sa liberté,
Sa bouche rouge, ses yeux peints...
Crainte
n'y est enfermée,
Pas plus que des poings d'airain !
On
dit de mauvaise vie
Reine qui te prend en couche
De satin
sans nulle ortie :
Combien t'envient en air louche !
Accueille-là
sous ton toit,
Dédaigne vile rumeur,
Ne l'accule sans
émoi,
A la peine et au malheur !
Point
d'épigamie pour toi,
Ou aisée polygamie,
Tous se
gausseront de toi...
Mais peu te chaut : suis ta mie ! »
«
Tu as bien raison, Socrate,
Je ne suis plus cet austère
Que
tu rencontras en hâte,
Car ne suis plus solitaire !
Charmé,
je suis amoureux
De cette belle Métèque,
Dont Sophocle et
Phidias, eux,
M'envient la magie secrète !
Je
ne la cacherai pas,
Car de ce Joyau, suis fier,
Elle ne
conduit au trépas
Mais à l'Aube, à la Lumière !
Son
discours est olympien,
A moi se donne Aphrodite,
Pourquoi
ne pas lier ce lien,
Quand tout ailleurs se délite !
Je
baise en riches sandales,
Ses pieds, ses eaux de parfum,
J'aime
tout ce qu'elle exhale,
Elle est ma soif et ma faim…
Je
change toute tenture,
Pour Aspasie, ses doux yeux,
Prends
des étoiles en voilure,
Car, tu sais, elle me fait dieu !... »
Noëlle ARNOULT
Tous
droits réservés,
DIJON, 16 mars 2018
Minuit 30.
Informations générale :
Périclès, homme d’état, stratège et grand orateur athénien du 5e siècle avant notre ère, eut une liaison avec une femme exceptionnelle : Aspasie de Milet. À leur première rencontre, il fut frappé par la beauté, même personnelle, subjective, émanant d’elle, et par l’érudition de cette jeune métèque qui n’ignorait rien des lettres et des arts. Mais selon les lois en vigueur à Athènes, un citoyen ne pouvait épouser une étrangère... Aspasie et Périclès formèrent alors un couple hors du commun jusqu’à ce que la mort les sépare.
Détails :
495 av J.C. naissance de Périclès, surnommé le Premier Citoyen de sa patrie...
Il rencontre Aspasie de Milet quand elle a 25 ans, sans doute apparentée à Alcibiade, (450/404 av J.C. un Athénien, stratège et général, une personnalité haute en couleur qui fascina ses contemporains.)
Aspasie, elle, naît vers 470 av. J.-C. à Milet (ancienne cité grecque d'Ionie en Anatolie)
Très érudite bien que provinciale, cette jeune femme connaît aussi très bien la politique, l’art oratoire. Plusieurs Athéniens se rendaient chez elle, quand elle logeait dans la même maison que des courtisanes, et ce, pour y prendre des leçons de rhétorique.
Quand Périclès divorce (sa femme était une parente, ils avaient eu ensemble deux enfants mais ne s’inspirant mutuellement que du dégoût, et connaissant Aspasie, il la maria à un autre !), son amoureuse devient sa concubine, sinon sa femme cependant, car l’on ne croit pas qu’il put l’épouser, étant considérée comme métèque (citoyen d’une autre ville). Ce choix se voit désapprouvé par tout son entourage.
On colportera partout qu’ Aspasie est une prostituée, elle choque surtout car elle arbore un statut particulier, paie des impôts et participe à la politique. C’ est un « alter ego » à Périclès, alors que cela n’existe pas d’ordinaire, en Grèce. Tout à fait son égal, elle possède une grande influence sur la politique de l’époque, fréquente les plus grands philosophes et dignitaires, dialogue avec Socrate, Sophocle…
Tous ou presque se voient offusqués, ce couple défraye la chronique, mais ils se montrent indifférents aux préjugés.
On chuchote partout des détails extraordinaires pour l’époque, soulignant la passion de Périclès qui embrasse sa femme toujours en l’accueillant et en la quittant...
Puis on accuse principalement et dramatiquement Aspasie de « corrompre la cité » elle doit répondre du crime de « libre pensée », seul Périclès parvient à attendrir les juges par ses larmes… Ils n’avaient jamais constaté telle passion et sensibilité chez un homme, surtout de cette stature...
Périclès aura un fils avec Aspasie.
A sa mort, elle prend un autre protecteur, un marchand de moutons sans instruction, à l’esprit même vulgaire, et réussit à en faire le premier homme d’Athènes !...C’est dire sa grande puissance, son magnétisme et influence.
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TEIVA, Enfant des Îles du Pacifique
(Pour Poèmes autour du monde)
Les Îles du Pacifique fleurent si bon
Le Tiaré, hauts Cocotiers, sables nacrés
A bouche ouverte en trompette, drôle de poisson,
S’ ébattent les coraux roses, blancs diamantés…
L’Enfant joue, heureux, cueille les rayons de lune
De sa pirogue, aime les oursons en lagune…
Une vie de Soie, en ces temps immémoriaux,
Des révoltés du Bounty, sont enviables à tous,
Vahinés, fleurs Venus nées des Eaux,
Danse sous étoiles de la nuit, Dame rousse….
Polynésie, légendes et Contes merveilleux,
Paix profonde de l’âme, joie donnée aux yeux !
L’Enfant pagaie, chante, eau transparente opaline,
Le bonheur immense en son visage s’affiche,
Il rit, le drôle, enchanté, et magie divine...
Le gosse vit sereinement, jamais ne triche,
Tel lui apparaissent Aventures d’Héros
Éclairant la nuit, blanches pandanus, c’est beau !
Poissons verdâtres frétillant en chaque main,
Le voici vrai Neptune, s’il le connaissait,
Prenant un harpon strident tel un Triton nain,
Le voilà à l’assaut d’une mer mercenaire…
Un requin l’assaillerait qu’il en serait fier,
Peut-être en enjambant, de corail, la barrière…
Jeunesse courageuse, abordant « Mapiti »,
D’un beau cheval « Mahinou », d’immense montagne,
Quand les fougères claquent au vent de ces amis,
Que la noble forêt fredonne en Cocagne,
Oh que l’Ile vanillée se rompt en bambous,
Quand source fraiche jaillit du "rocher-caillou"…!
Et le soir, à la veillée, jus de cocotiers,
Quand la danse autour de la pierre sculptée s’envole,
L’étoile illumine la famille, gaieté,
Tandis que les grillons, fougères ont transpercé…
Autour du brasier s’élevant bien haut en ciel,
Teiva sourit, alangui, s’endort en oriel.
Noëlle Arnoult
Poème de 2021
Pour rencontre franco-chinoise artistique, poétique et musicale du Dimanche 17 décembre 2023 à Paris :
POÈMES DE NOËLLE ARNOULT,
POÉTESSE, DESSINATRICE, ANIMATIONS DE CHANTS ET COSTUMES :
noellearnoult.blogspot.fr
Poèmes de Noelle Arnoult, Facebook - mail : noellearnoult27@gmail.com
Dernier livre paru : « Minuits, Étoiles et Fantaisie » chez Edilivre. En préparation, chez Éditeur Société des Poètes Français : « L’Amour est-il l’Enfance de l’Art? » (12ème recueil de poésies)
Poème 1 :
FLEURS DE MAGNOLIA –
Le Saule Pleureur descend sur le Fleuve jaune...
Les fleurs de Magnolia enchâssées, trésor pur,
Jalonnent le lit du courant bouleversé,
Les jeunes filles, dansant, offrant leur aumône…
Ainsi ouvre ses bras l'orfèvre ciel d'azur
Tandis que bruisse l'opaline diamantée.
Romantique mélodie descend en mon cœur
Lorsque l'étagée vallée chinoise surgit
Devant mon âme émerveillée, bouleversée,
Tant que larmes, violemment, jaillissent en ardeur,
Que les translucides voiles irisées, amies,
Cachent pudiquement mon visage extasié.
Me charme la fontaine habitée de clochettes,
En ancestral sortilège venu d'ailleurs,
Comme les flûtiaux des gais rires de l'enfance,
Fait rayonner le village d'un air de fête,
Enjolivant petits bateaux et affréteurs,
De Lys, Roses et lanternes chinoises en partance…
Mon esprit éperdu, s'alanguissant au vent,
Des provinces de Hangzhou Shi à Huzhou Shi,
Admire cet arc-en-ciel aux fleurs de prunier,
Parfumant la brume et, en suspension, flottant,
Chignons de fleurs de mariage, rouges et ravies,
Apaisant la fureur du dragon justicier !
Prie l'encens de Santal au Temple de Buddha,
Tant le printemps chavire les regards perdus
Des amoureux aux mains égrenant les rizières,
La fleur inconnue, ce soir, pour toi, sera là,
Emplie des murmures de la nuit absolue,
Riche de secrets inavoués, d'étoiles fières…
28 Janvier 2017
Bus Châtillon-sur-Seine/Dijon 18 h 30
Tous droits réservés
Noëlle Arnoult
POÈME 2 :
Ce Poème constitue un hommage au livre « PIVOINE » de la grande Écrivaine américaine, Pearl Buck, qui a vécu une importante partie de son existence en Chine, et est d'ailleurs considérée, par les Chinois, comme auteur chinois, puisque son père était missionnaire en Chine.
Maman m'offrit ce magnifique livre, lorsque j'avais peut-être treize ans et je l'ai beaucoup apprécié, ressentis une importante émotion en le lisant.
Écoutant une musique asiatique, je me suis sentie repartir en voyage dans cette histoire, presque par hasard, cependant avec prégnance, et me vint aussitôt ce petit Poème, « Pivoine », en Hommage à la fois à Pearl Buck, à ce livre très émouvant, et à sa jeune héroïne, jeune esclave Chinoise amoureuse secrète et passionnée de son maître David, héritier d'une famille juive…
… Il faut croire que je fus toujours habitée par le prestige et l’envoûtement de la Chine, moi-même, car puisque je naquis à Belleville, Paris 11ème, je côtoyai toujours des Asiatiques, admirai les jolies femmes, enviai les jolies robes, par exemple, au Restaurant « Da Lat » Vietnamien et Chinois en haut, « le Président » pour les jours de fête et cérémonies, (admirai également l’empressement et l’amabilité des serveurs) et où je me rendis moi-même, et de plus, j’épousai un mari Chinois, de Zhejiang. Mes quatre enfants sont donc Eurasiens, de très jolis et doués enfants.
PIVOINE DE CHINE
Pivoine de Chine,
Le long du musical sentier,
De tes notes égrenées…
Pivoine de Chine,
Arôme enivrant de jeunesse,
Confine aussi à morne tristesse…
Pivoine de Chine
Sert Léah, sa belle maîtresse,
Sans caresses ni allégresse.
Pivoine de Chine
Aime David, Étoile du Matin,
Promesse d'Israël et des siens.
Pivoine de Chine,
Enfant esclave du Fleuve Jaune,
Mise en cage comme fâcheux faune…
Pivoine de Chine,
Une année de cruelle famine
Te conduisit, des riches, aux cuisines.
Pivoine de Chine,
Fleur froissée de Mandchourie
S'imagine, face à une Rose, amoindrie.
Pivoine de Chine
Se croit laide en robe de Lotus,
Pourtant si gracieuse, enchantée d'Angélus.
Pivoine de Chine
Observe les effloraisons de Nénuphar,
Se sent pâle et sans joli fard…
Pivoine de Chine,
Gracieuse comme bourgeon de pêcher,
Orne la demeure de jeunes gouttes de rosée.
Pivoine de Chine
Se hâte pour, les Fêtes du Printemps, célébrer...
En l'honneur d'un peuple, grâce à Moïse, libéré !
Pivoine de Chine
Resplendit de ses beaux atours de Gardénia,
La douleur tapie en son cœur de Lys et de Soie…
Dijon, Minuit
Le 25 Janvier 2017
Tous droits réservés
Noëlle Arnoult
Bonjour ma petite Noëlle, bravo pour ce que tu fais.C'est vraiment super !
RépondreSupprimerBon courage à toi dans l'adversité, mais je sais que ton ange gardien est toujours auprès de toi.Plein de bisous de ton amie.Jacqueline
Bonsoir Jacqueline, et gros bisous à toi aussi ! Je n'avais pas vu ce commentaire depuis que tu l'as écrit : je te réponds donc 6 mois après... Je suis heureuse que tu apprécies mon blog et espère t'apporter toute satisfaction et réconfort à sa lecture. A bientôt !
SupprimerC'est très beau :-)
RépondreSupprimerMerci beaucoup, Olihya, c'est gentil à vous, bonne soirée ! Noëlle
SupprimerJe ne trouve pas le poème sur les maths
RépondreSupprimerOui, bonjour à vous, je ne sais pas qui vous êtes, déjà, puisque "inconnu"...? Cela serait sympathique de me le dire, éventuellement... Et bien le poème sur les maths, oui, je devrais le chercher, mais si vous me contactiez par mail, ce serait plus simple ! Merci de vos commentaires en tout cas.(noellearnoult27@gmail.com)
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