lundi 28 avril 2014

Hey Joe - Jimi Hendrix





Par plaisir, j'adore aussi le Rock n'roll ! Et le Rock, tout court ! <3
Ainsi va le Sablier du Temps, à la Grâce de Dieu,
Voies Célestes impénétrables, Jugement à la fois aléatoire, de notre point de vue, 
et parfait sans doute du point de vue divin...

Ange, Ange Charmant, où es-tu ? Reviens en nos vies tumultueuses ou parfois ennuyeuses pour nous insuffler toujours l'Ivresse des hauteurs célestes...
FESTIVAL DE LA MUSIQUE MECANIQUE, LES GETS, HAUTE-SAVOIE, MUSEE DES ARTS MECANIQUES, SPLENDIDE LIMONAIRE, 2012
FESTIVAL DES ORGUES DE BARBARIE, LES GETS, 2012, AU THEME DE L'AMOUR - CHANTS ET LECTURE, DISTRIBUTION GRACIEUSE DE POEMES AUX PARTICIPANTS ET VISITEURS- OBTENU UNE MANIVELLE D'ARGENT

La Mer. Charles Trénet (+playlist)

Charles Trenet - Menilmontant (+playlist)



Vive le "Fou Chantant", charmantes chansons nostalgiques et pleines de vie et de fantaisie, de passion, joie de vivre !

dimanche 6 avril 2014


POUR ME CONTACTER, TOUTE ANIMATION, CHANT OU POESIE :

06 82 84 93 38



Journal "Le Bien-Public" à DIJON, interview du 19 Mars pour parution du 20 Mars 2014



samedi 5 avril 2014

Mes amis et amoureux des belles lettres sont adorables !

Robert Bertaina Tres beau blog ; bravo a toi NOELLE ; et bonne continuation .; un jour viendra ou toutes tes creations et talent seront reconnus ; il ne peut en être autrement ..Pour te remercier de tout ce que tu nous donnes sans" restriction"de ta part ; je te décerne sans attendre .la rose d'or de l'amitie et de la reconnaissance de ton" public actuel "....en attente de celles plus "pompeuses " qui viendront un jour .PATIENCE . .....Bises 


Ahmed Khettaoui Épopée attrayante . séduisante.bien façonnée ,pleine de visions dictions et regards ..ornée de vagues littéraires, philosophiques impressionnantes..Grande plume Notre cher poète Noelle Arnoult.


Ased Atlas Tu assure, tu susurre (oh), ma plus grande auteure, sachant reproduire et inventer tant en rythmes qu'en créativité surprenantes de justesses, ces cavalcades généreuses qui coupe le souffle, qui retiennent les pages pour les relires encore, et y revenir souvent, la marque discrète des plus fascinants écrivains qui auraient atteint une forme de postérité dans ces lignes les plus puissantes que j'ai eu à lire depuis des lustres, enroule nous dans tes phrases qui émerveillent. 

Claudine Jeanneau un pamphlet qui conviendrais a bien des personnes bravo noelle,

Robert André Denis Magnifique !!! Quelle belle connaissance de la langue !!! Bravo !!

Cobra LE Genie Merci Noelle, cela m'encourage à continuer. Avec toi j'apprends tellement. Emmène moi encor dans tes poèmes, comme une douce caresse, qui me fait oublier ma détresse. Bises.
LePaus Lecture Merci Noelle de votre présence...dans notre établissement...


Ahmed Khettaoui Épopée attrayante , fascinante,séduisante, ornée de vagues et d'images émotionnelles ,, parsemée d'une senteur fantastique ..Grande plume : Noelle Arnoult..


Ci-dessous, Auxerre, Yonne, Décembre 2012, Jardineries BOTANIC



 Ci-dessous, animation du week-end précédent Noël, Caves de Bailly, Yonne, Décembre 2012


Ci-dessous, animation à un mariage estival (Août 2012), Chant et Poésie, ensuite invitée au banquet



 J'aime bien la compagnie du Père Noël, étant la Mère Noëlle :) Caves de Bailly 12/2012


Commentaire d'une amie au sujet d'un poème :

Sabine Mvg Tal Magnifique !!! celui là je l'adore . Très bien trouvé , les vers sont magnifiques et en plus le sujet est particulièrement touchant et il me parle beaucoup. On retrouve ici les mots d'une joile ame chère Noelle

Vers les Rotatives du Bien-Public, fameux journal Côte-d'Orien, le 19 Mars 2014, journée du bonheur le 20 Mars, un encart d'une page par le journaliste Vincent Lindeneher

jeudi 3 avril 2014



NOUS CHANTONS "LA JAVA BLEUE"


ACCESSOIRES DE SPECTACLE, MAISON DE THERESE, AISEY-SUR-SEINE, 
"VIOLETTES ET MIMOSAS", NOM DE SCENE, CHANTS ANCIENS ET DISTRIBUTION
DE POEMES, COSTUME, ACCESSOIRES ECLATANTS POUR FAIRE OUBLIER LA MOROSITE;;; (Décembre 2013)


ANIMATION A LA MAISON DE THERESE A AISSY-SUR-SEINE (MAISON DE RETRAITE° 
EN DECEMBRE 2013

Hernani nous voici !
"Venir ravir de force une femme la nuit"
Quelle cabale romantique, quel bouge,
Pour que Théophile Gautier en vienne à porter le Gilet Rouge !

Pittoresque tumulte entre Anciens et Modernes
La Flamme n'appartient plus à ceux qui nous gouvernent ;
Ainsi en décrètent les Jeunes Loups de l'Armée excentrique,
Chevelures hirsutes et plaisanteries qui piquent !

Hugo, admirateur de Napoléon, à ce moment,
Se trouva confronté à nombres d'ennemis, anti-partisans...
Il dut recruter sa propre "claque", étudiants et jeunes artistes,
Berlioz, Nerval, Gautier, heureux de soutenir un si noble sinistre !

Grandiloquente et choquante Armée Romantique
Soutenant Hernani avec l'enthousiasme du Fanatique !
Le plus vieux Général-Chef, âgé de vingt-huit ans,
Ne possédait ni tonsure ni cheveux, barbe blanches !

La Liberté Littéraire est fille de la Liberté Politique,
Transformations des vers d'Hugo par Mademoiselle Mars, Joie hystérique,
Liberté de l'Art contre le despotisme des règles et de codes,
Au foisonnement de la Vie une si jolie Ode !


NOELLE ARNOULT, 
4 Avril 2014, 0 H 30












MAJESTE ET TRISTESSE DE LA NATURE

ARBRES MESSAGERS

Des Femmes élancées, implorantes,
Ou des Vieillards noueux, des Sages :
Toute la souffrance du monde exprimée, ou latente,
En ces Arbres, réceptacles de puissants Messages ...

Leur douleur parfois fait peine à voir,
Un cri terrible et âcre jaillissant
Du tronc sinueux et des branches au désespoir,
De la Solitude et du bras suppliant...

Tant de force dans ces arbres décharnés ;
Impudeur de notre acharnement à les observer,
Mais aussi Passion de les plaindre et de les aimer
Au creux de la froidure de l'Hiver sans pitié...

L'Automne a fait chuter leurs prolifiques feuilles ;
Leurs extrémités tendues en supplique,
Ils s'accrochent désespérément au sol rude, en deuil,
Nous présentent leurs dérisoires Reliques...

Leur chevelure sombre de bois
Ne ploie point sous le regard des Cieux ;
Pauvres Hères mais toujours Rois,
Gardiens de, sur Terre, tous les Adieux...

Ils semblent sous-tendre nos prières ;
Leur écorce n'a d'équivalent que nos rides ,
Exprime l'amertume des épreuves de misère,
Creusée de sillons comme par de l'acide...

Nos chers Arbres puissamment nous captivent,
Emblèmes mystérieux et patiemment souffrants,
Attendant le retour du Printemps, de la Belle Rive,
Afin d'orienter leurs branchages vers de moindres tourments...

Afin de retrouver un peu d'Elan,
De Force Vitale et de joyeux remue-ménage,
De Resservir de perchoir aux mésanges et oiselets, par cent,
D'oublier de la Nudité austère les pernicieux outrages...

NOELLE ARNOULT – Route Dijon - 20-12-13
APOCALYPTIQUE....




LE VEAU D'OR

Les adorateurs du Veau d'Or
Possèdent le regard lubrique
Des Hyènes que l'on abhorre
Et des duplicités sataniques...

Cette soumission se retrouve
De manière internationale, couve
Sous les regards méchants, sournois, idolâtres, envieux, menteurs,
Hypocrites, avares, violents, délateurs et affabulateurs ;
Ainsi que le clame Méphistophélès,
Dans le « Faust », de Gounod, avec liesse,
« Le Veau d'Or demeure toujours debout :
On encense sa puissance...du bout du monde à l'autre bout » .
« Autour de son piédestal,
Et Satan conduit le Bal »...

Cette désertion de notre côté « Ange »
A embourbé l'Homme dans la Fange ;
Lui qui avait pourtant été tiré du Limon,
Et à qui on avait promis les merveilles de Sion,
Retourne volontiers à la boueuse terre
En en grattant sauvagement le sol, Bête solitaire,
A s'en arracher les ongles, jusqu'au sang,
Prêt à vendre son âme pour quelques pépites d'or...

Les dents longues des Requins
Permettent le règne de l'Argent-Roi de la Haute Finance ;
« L'Adoration du Veau d'Or », de Nicolas Poussin
S'avère, plus que jamais, une terrible Evidence ;
Partout, sur la Planète, politiques et puissants
En ont les mains pleines de sang...

A l'origine, pourtant honoré, le Peuple Hébreu,
Elu entre tous, et sauvé des griffes de Pharaon,
N'a pas vu ce qui pouvait le rendre heureux,
Piétinant Moïse, et l'Amour, sans façons
  • Lequel en brisa les Tables de Loi, au moment propice,
Décernant les palmes au nouveau dieu, le Taureau orgiaque Apis,


Avec ses yeux éternellement glauques sous lesquels
La Tribu s’agglutinait comme l'abeille sur le miel,
S'épanchant en danses hystériques,
Occasionnant meurtres iniques ;
L'anathème et la cruauté
Régnant en Maître dans cette improbable Cité...

L'Animal fondu dans un or grossier et vulgaire
N'aurait pourtant pas dû attirer l'humain en ses filets...

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Diverses œuvres d'or pur ont pu, au contraire,
Rendre hommage à la Divinité,
Comme étant une Sainte Mère
De la Beauté et de l'Humanité,
Et permettre de relativiser,
A sa petite place, l'homme, créature éternellement divisée...

Le Temple d'Or, du Roi Salomon,
Exemple de Sagesse en ses sermons,
Rendit donc, à l'opposé, avec discernement,
Grâce et Gloire à un Esprit spirituel
Ainsi que de hautes statues d'Orient
Qui offrirent un hommage au Buddha fidèle...


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Cependant, Le Veau d'Or prospère et, toujours,
A l'assaut des plus grandes gourmandises, court ;
Rien ne l'effraie : Écraser son voisin,
Afin de lui dérober son butin ;
Lui prendre sa femme,
Constitue son plus bel Oriflamme ;
En lui offrant les plus belles parures,
Aux parfums d'ordure
Et à l'insupportable morale décadente...
Il vivrait bien de ses rentes !...





...Terroriser des familles entières
Et les capturer de son masque mortifère...
Escroquer, provoquer les plus importantes Ruines
Le fait Rire d'un grand éclat,
Tendant son faciès de fouine
Aux Vices et aux Consulats …

Les pires exactions ne lui font pas peur, il en est très fier ;
En sa totale abjection,
Tel un vieux Démon ,
Par appât du gain, il a signé avec Lucifer...
Bourse d'échanges de jeunes chairs d'enfants
Ou commerce impudique de féminins charmes innocents...

Des peuples entiers lui sont soumis
Au nom de dictatures cruelles et inconcevables,
La richesse personnelle des chefs arrogants, sans amis,
Hormis leur Pacte secret, demeure mystérieuse et inimaginable...

Surenchère de bombes et de guerres,
Tout lui appartient,
Détruire est un mot qui lui est cher,
A partir du moment où l'Argent vient...

De nos jours, il demeure le SEUL
A susciter, détenir et répandre une hyperbolique attraction,
Il est, de la HAINE, le Filleul,
Et, pour se mettre en valeur, crée autour de lui, l’Érosion...

Un jour, l'Humanité disparaîtra,
Sous ses victorieux assauts répétés,
Nous aurons figure de RATS,
Condamnés à, parmi les détritus, errer...


Noëlle ARNOULT
Jeudi 15 Novembre 2012

2 h 30
ETERNEL AMOUR....


TOUR D'IVOIRE

Qui m'aimera ?...
De ma Tour d'Ivoire,
Je scrute les nuées ombragées,
Ma longue chevelure écartelée, noire,
Devenue sombre, si noire,
En de tristes soirs...
Comme de multiples deuils
Consommés sur, de l'amour, le seuil...

Ma chevelure d'offrande et de tendresse
Enchevêtrée de fleurs d'Héliotropes, abondantes,
De Lotus, Jasmins et roses odorantes,
Sera tissée d'ensorceleuses tresses
Où les onguents de l'hyménée
Se glissent, habiles vainqueurs-nés,
Me transfigurant en une puissante Circé,
Considérée comme une déesse, par Homère,
Magicienne, de par ses poisons amers,
Ayant capturé même Ulysse, épousailles pleines de fécondité...

Qui embrassera mon cœur,
Parfois, sous la peau nue, si lourd,
Et soulèvera mon âme d'allégresse
En comblant mon corps de douceurs
Cependant que, de la cérémonie de l'amour,
Je serai la grande prêtresse...
Nous serons, aux jaloux, rendus sourds,
Puisque, l'un de l'autre, serons dans les bras ;
Quand bien même ce n'est point pour toujours...
Celui qui désirera être mon Roi...

… L'Amant du Passé a fui
Envolé dans la nuit ;
L'Amoureux du Présent,
Comme le brouillard, inconsistant ;
Celui du Futur, simple Rêve ,
Ne s'apparente qu'à une trêve ;
Il nous permet, ce songe,
De croire à des mensonges,
Évite que l'on capitule,
Souhaite que l'on affabule...

… Mon long cou blanc,
Glorifié ainsi que dans « Le Cantique des Cantiques »,
Est prêt à recevoir tes baisers de sang,
Taches rouges, comme pacte romantique...

Devrais-je emprunter
L'Antique Porte d'Ivoire
Pour, aux songes trompeurs, croire,
Etre pleinement révélée,
Ainsi que l'avait fait Enée !...
Sortir ou m'enfermer
En cette Tour d'Ivoire,
Où les âmes isolées font leur histoire …

« Où Vigny, plus secret...
Avant midi, rentrait » ;
Là où le Poète soigne ses blessures,
Là où je peux encore garder fière allure,
Songeant au Cantique, afin que mon sein
« Soit parfumé de précieux vins » ;
Que mon corps, « recouvert de Lys et de Froment,
Présente ses deux seins, semblables à deux faons » ;
A cet abandon sensuel et total,
Où n'existe pas, de la souffrance, le mal...

… Au plus haut de la Tour 
Me saisit l'Ivresse de « l'air pur des solitudes »,
« L'oubli dans la coupe d'or des Légendes » ;
Ainsi sommes-nous, Nerval et moi, dans nos turpitudes,
Dans le secret de nos offrandes,
Ivres de Poësie et d'Amour....


NOELLE ARNOULT
Vendredi 28 Décembre 2012
3 h



ETRE OU NE PAS ETRE...L'ETRE ET LE NEANT

Enfuie l'Inspiration ?
Dans ce monde de scission :
L'Etre et le Néant,
L'Artiste et son Pendant,
Las et désespérant,
Démiurge et désirant...

Prendre sa Plume ou son Pinceau,
Pour une Partition à la Wagner,
S'incarner en Delacroix, Rude, Hugo,
Michel-Ange ou Baudelaire...

Etre, de même, marqué au Rouge Fer,
Aimé et haï des Cieux,
Elu et blessé, souvenir de l'Enfer ;
Se croire Grand, Démiurge heureux,
Puis soupeser ses chaînes et traîner ses lourds boulets,
De Solitude, et de la terrible sentence : « Aux Arrêts ! »...

Refaire le Monde, avec Elan,
Le lancer comme un insouciant Ballon,
Feu d'Artifice, Mongolfière, Papillon étonnant...
Sans avoir besoin qu'il « tourne rond ! »,
Parfois si Laid, parfois si Beau ;
Si Intelligent, Admirable, ou sot !

La Brume invisible de l'Extase Sait
Nous envelopper et nous ensorceler, de ses rêts... 
L'énigmatique Transport se passe ailleurs ;
Le Rêveur se sent libre, en deçà de toute aigreur …

« O Temps Suspend ton vol ! » ?
O Raison, abandonne ce qui te désole
O Amour, embrasse l'horizon,
Descends en nos Tréfonds,
Sublime l'Idéal et la Colère
De notre Liberté d'haïr Lucifer,
De notre Désir de Passion et de Lumière !

Fait nous atteindre le Mont Olympe, au fier Jupiter,
Imagine Rome L'Antique, enfantée par Romus et Romulus,
Les Esprits de la Forêt, évanescents par Mystère,
Poséïdon, domptant de furieuses vagues, éclairé par Horus...

Extravagant est l'Artiste, Sauvage ou Fou,
Timoré dans son antre aux yeux doux...
Cependant, sa baguette de Magicien l'honore,
En-dehors des conventions, des lois et de la morsure de l'or,
Il EST et enfante, défouloir de l'Humanité,
Visionnaire et réceptacle de l'Etrangeté...




NOELLE ARNOULT
DIJON 15 H
Crous Montmuzard
Le Mercredi 16 Janvier 2014



Fascinants Flots sous-marins :


LA SIRENE


Gare au Navigateur égaré,
La Sirène a tout pouvoir sur la Mer,
Car Poséïdon, son Amant, lui a commandé
De charmer et d'ensorceler l'Homme fier...

Ce dernier pense lui échapper ; hélas, de ses appâts,
Elle joue, ainsi que sur Terre, toute femme ;
Cependant, sur les flots, son pouvoir va bien au-delà...
Sa chevelure étrange l'enveloppe de flammes !

Son regard moiré, étrangement absent, reflétant les embruns,
S'avère transparent, couleur d'algues et de limons verdâtres,
N'apparaît presque jamais, son visage émacié et sybillin
Surgissant juste, lors du ressac mugissant, avec ses bras d'albâtre …

Mais, bien plus que toute Eve, usant de ses charmes,
Son cri transperçant et cristallin,
Son chant de guerre et de victoire, tel une alarme,
Paralyse le cerveau le plus prévenu et le plus malin...

Digne fille de Calliope et de Terpsichore,
Elles entonnent des Prophéties dignes du Royaume d'Hadès ;
Ulysse, vrai héros, a su seul résister, très fort !
A Leucosie, blanche créature, et Aglaopé, environnée de tresses....

Sans qu'on l'ait dévisagée, elle assaille de sa Possession,
Enveloppe de troublant malaise et réduit à merci,
Ainsi qu'une arachnide fait de sa toile une vraie Prison,
Enchantement définitif et morbide, Sort Maudit...

Poséïdon qui l'attend allongé dans les bas-fonds comme un Pacha,
Vautré sur sa couche de diamants, aux volutes d'or et d'argent,ciselées
Rutilante de milliers de bijoux et de pièces ornementées,
S'amuse à compter les osselets de marins passés de vie à trépas...

Environné de Femmes-Poissons, Le Roi des Mers, Père et Amant,
Somnole, tout à la magie des sourdes et incantatoires mélopées,
Que les Princesses-Sorcières, ricanantes, vont remonter avec allant,
Comme de terribles Filets éternels, dressés à l'encontre des Egarés....



NOELLE ARNOULT
Jeudi 21 Février 2013
12 h



Voici un PETIT POEME évoquant la DERNIERE GUERRE,  PANACHE des CHANSONS de cette époque, l'Amour au coeur de La Dernière Danse...
Noelle Arnoult



DERNIERE DANSE...

Je pleure dans tes bras,
Entamant cette ultime danse,
Envahie par une sorte de transe,
Tant, à présent, mon cœur s'avère las...

L'Ennemi veut m'arracher à tes doux bras,
Te jeter hors du tendre Foyer,
Sous les tonnerres des bombardiers
Et les cris des sombres rats !

« Dédé de Montmartre », clament tes bras,
Serine que « La valse on la fait à deux »,
Et « Les yeux dans les yeux » !
… Mais il est trop tard et tu t'enfuis là-bàs...

… Prends-moi dans tes forts bras,
« Nous avons dansé sur les roses »,
Cueilli l'amour, c'est si peu de choses,
«Sur les roses de ce temps-là »...

Joséphine Baker, de ses « deux Amours »,
« Au lointain aperçoit »
« Un Paquebot qui s'en va » ;
Et, pour moi, le compte à rebours...

Valse « La Java Bleue », au rythme de nos amours,
Mon cœur tressaute comme un écureuil fou,
Ton cou sent bon, chaud et doux,
« Quand nos corps se confondent » pour toujours...

Etourdie, suis-je, et submergée par l'amour,
Mon Homme, « J'lai tellement dans la peau »,
« J'en deviens marteau »,
Chante Mistinguett et ses beaux atours....

Je défaille, évoquant les prémices de l'amour,
« Sur cette Terre, ma seule Joie »
« Mon seul Amour », c'est Toi,
Sentant se creuser l'Ecume des Jours...

Quand nous nous promenions « Au bord de l'Eau »,
Cueillant « Le Temps des Cerises », nouveaux Amants,
Tout en buvant « Le Petit Vin Blanc »,
Clin d'oeil à Renoir se passant de mots...

En désert se transforme cette belle Eau,
Adieu Bords de Marne, en résonne encore la Bataille...
Tout est devenu laid, sous la main aveugle, de Braille,
En réminiscences, tristes et sordides échos...

Le « Plaisir d'Amour », d'Yvonne Printemps
« Ne dure qu'un Moment », sous la Mitraille,
« Chagrin d'amour » nous saisit aux entrailles,
En sonne le Glas, c'est imminent …

Sur mes plateformes compensées, j'aimais à t 'embrasser,
La dentelle folle de mon corsage tressaillait ;
Cependant, s'est engouffré l'Hiver, Hitler et ses filets,
Pétain et les collabos, la France occupée...

Tu étreins ma taille fine, à la Balanciaga ;
Réchappé de la Bataille des Alpes, en Quarante,
Les Vosges et la Montagne conquérantes,
M'apparaissent monstrueuses, au Vent Ingrat...

… J'ai envie d'ôter tous nos « Frous-Frous »,
Mes « Petits Tétons », à la Valentine, deviennent éteints,
Demeure mon ventre, définitivement d'Airain :
La Camarde nous fera payer cher nos jours fous...

… Non ! Je refuse que l'on me prévienne
Par un télégramme ou un Officier de l'Armée,
Que la Mort t'a pris, t'a aimé ;
Tu m'appartiens et PAS A ELLE, la Chienne !

Dis-moi que nous fredonnerons encore « La Romance de Paris »,
Si bien que tu sentiras « Le sable chaud » du « Légionnaire » ;
J'imaginerai l'Exotisme et le Grand, Sublime désert,
En te serrant dans mes amoureux bras, Petit Chéri....

« Chéri, sous mon étreinte, je veux te serrer plus fort »,
Afin que tu ne disparaisses pas dans les sables mouvants
Des assourdissants bruits de combats cruels et ignorants,
Et, toujours, « Mieux garder la chaleur de ton corps »...

NOELLE ARNOULT
Dimanche 19 Janvier 2014
Minuit – 1 h, 
Châtillon sur Seine 21 400 


mercredi 2 avril 2014

ANGES DE LA FONTAINE

Les Anges de cette Fontaine
Ont le regard tourné loin de la Haine ;
Leurs frêles mains sont tendues
Et promptes à recevoir, de l'eau, tout résidu...

Chaque parcelle ou goutte d'eau
Leur est précieuse comme vivifiant ruisseau ;
Leurs frêles mains sont tendues
Comme pour oindre et consoler l'être déçu...

Leur regard angélique, joli cadeau,
Eclaire le Monde, comme Diamant, si beau...
Pour nous sauver, un ultime radeau,
Les âmes en perdition et l'Effroi en drapeau...

Et l'Ange pleure aux souffrances de Job,
Il est pur et ne craint pas l’opprobre...

L'eau ruisselle en ses cheveux vermicelle,
Ses larmes ont un goût de sel ;
Il aime et pleure de tout son sang,
Purifie en l'Onde son cœur souffrant...

Gardiens de cette Précieuse Fontaine
Éclairent notre laborieuse existence ;
En leurs frêles mains sans manigance
Scintille l'Etoile du Jasmin, Jardin d'Eden...

NOELLE ARNOULT
27 Février 2014
00 h 20
Châtillon Sur Seine