samedi 31 mars 2018

COURONNE D'EPINES




COURONNE D'EPINES

Oh que Jésus souffre, en sa couronne d'épines,
De voir le Mal, sans cesse, crucifier la Terre,
Qu'on lui offre tous les jours des fruits de rapine,
De noirs fruits, amers, de souffre, de Lucifer...

Tristes âmes pleurent, en Purgatoires infinis !
Oh que sont décevants les fils de la gésine,
Qui nous abreuvent d'âcres éponges blémies,
Quand frémissent nos descendants qu'on assassine !

Les Anges eux-mêmes dépérissent, choient du Ciel...
Leur cri, en tombant, provoque orages, tempêtes !
« C'est Mozart qu'on assassine», des dieux sans ailes,
Le sublime d'un Saphir embrassant nos têtes...

Toujours semble crucifié, en Mont Golgotha,
Ce lieu du Crâne éternel, connu des damnés,
Des seuls condamnés de la Terre, les Parias,
Le Fils de l'Homme, au nom trop bien prédestiné...

Noëlle ARNOULT
Jeudi 22 Février 2018
22 h 30, Dijon.


vendredi 30 mars 2018

SOLITUDE DE L'AME


SOLITUDE D'UNE AME
(Ame perclue et reclue)

Tout au fond de ce trou, un serpent est venu,
J'avais caché là mon âme, craignant les fous...
Mon âme ne riait pas, elle ne chantait pas,
Elle attendait une Nouvelle Terre, à nu,
Recroquevillée, sise en étroit et froid trou,
N'enviait plus de chemin où diriger ses pas...

Elle se sentait seule, quelquefois très hautaine,
Réfléchissant que nul n'aimait son ciselé,
Ni même sa béance et sa fragilité...
Si bien qu'elle ne voulait plus se mettre en scène,
Craignant tous ces vains, iniques déchiquetés,
Sachant que la Voix criait encore en été...

Elle ne savait plus nager en fougueux torrents,
Elle ne supportait plus la cruauté du jour,
Ses yeux, des brûlures de l'Aube, aveugles, clos,
Ses bras sans rien autour, sans lui, brinquebalants,..
Elle ne pouvait, sans souffrir, évoquer les jours
Où elle avait cru trouver son reflet, ses os.

Enfin, « Pourquoi m'as-tu abandonné, Mon Ame ! »
Avait-elle désespéré, en larmes de sang...
Quand une âme perd son âme, elle n'a plus de vie !...
Le corbeau voulait s'alimenter de ce drame,
La sangsue voulait extirper relents d'amant,
La vipère ta torturait en avanie...

Et je n'étais plus que coquille assassinée,
Dévastée, abandonnée de ses joies, lumières,
Avais-je mal choyé mon âme, transportée ?
Quand sa Passion même, je lui avais livrée
Sans qu'un humain puisse lui ouvrir sa clairière,
Pour qu'elle finisse ainsi, morne, si dépitée !...

Noëlle ARNOULT
Bus Châtillon-sur-Seine/Dijon,
Vers 18 h, 28 Mars 2018.

mardi 27 mars 2018

DEDICACE AU BAR DE L'UNIVERS CHEZ JEAN-LOUIS

LE VENDREDI 30 MARS 2018 au soir, je serai au Bar de l'Univers chez Jean-Louis, 47 rue Berbisey, à DIJON. D'environ 19 à 22 h.

Pour une séance de présentation et Dédicace des mes ouvrages de Poésies,, Contes et Nouvelles...

Je vous y attends nombreux !
Merci !


NOTRE PRAIRIE DE CERF ET DE BICHE





NOTRE PRAIRIE DE CERF ET DE BICHE


Alcool sirupeux vert comme notre Prairie de Cerf et de Biche...
Et voici la première fois que je goûte l'Absinthe Sainte aux yeux de Poètes... 
Qui me fait juste boire en tes paupières  la Saveur de ton âme...
Pour quelques gouttes à ta santé, à notre amour, si riche,
Juste un Ecritoire pour un encensoir en lueurs de Fête,
Un tout petit offertoire sous lequel rien ne se damne....

Car sais-tu qu'en robe fleurie, cet alcool n'a rien d'extraordinaire !...
Tant l'ont vanté, à,titre de quelle vertu, et pour quoi faire ?!...
Pour quel seul élan de solitude, pour quels immuables refrains,
Pour quelle gloriole, abandonnés au fin fond d'un lieu sectaire,
En quelque ruisseau ravagé par torrents de tourbe, mortifère,
Quand l'Amour, mes amis, l'amour frappe et se loge en vos reins !

Ne dévalisez pas les souterrains des alluvions fluviales et passantes,
Quand votre Royal Cerf dévale, de noble allure et de noble coeur,
Les Monts comme les vallées, pour vous enjôler de son brame !
Oh, vous ne sentez son ardeur, son orgueil et sa fougue aimante ?!!...
C'est à vous qu'il songe et se console du frottement de ses ardeurs,
Sur écorces nues et rudes, alors qu'il vous honore comme on se pâme !...

Et vous, vous, Blonde Biche, vous errez dans la prairie d'un vert si coquet,
Si coquin que vous vous pâmez d'extases et de parfums démembrés,
Quand un seul faune vous manque, seul Hôte de ses bois rude d'ardeur !...
Vous cherchez ce grand fougueux, vous l'appelez, même en obscurs rets !
Dans les secrets de la Nuit, touffus, moussus, ventrus, emplis de joyeusetés, 
Votre gésine désertée geint et soupire d'extase, de désir et de sombre humeur  !

Viens, mon Cerf, en mon flanc, qu'il ne te soit aride, si teinté de palpitante verdure,
Oh ce n'est pas ce timide alcool en fredaine qui me fait chevaucher en ton ombre,
Qui me fait tendre ma fauve robe vers le chant des choeurs de tes tréfonds !...
Non, ce n'est que l'amaranthus veridis, qui hume tant et me transhume en cure,
En véronèse cure, oui, de ton âme, transmigration mystique sans pénombre,
Juste pour tes caresses de mes flancs ressuscités d'entre les pâles moribonds !

Allons l'Absinthe de Poètes n'est qu'un prétexte de Sylphe, d'Elfe ou de Farfadet !
S'il faut croquer la Pomme d'Eve et les graines enfouies des mystérieux bois, 
Mon hyménée suinte sur les roches en fusion de ma passion inextinguible...
Une Chimère ne saurait me nuire, même si elle se tient là aux aguets,
Car je n'ai à subir que le choix, que le profond arbitre de mon libre choix,
Tant je m'offre aux douleurs et aux douceurs de ta possession, en dîme exigible !

Mes joues caressant la fructueuse sève de l'arbuste font frémir le vert feuillage,
Epandu sur moi comme une tendreté de sauge, vibrant sous ton fier brame,
Me bénissant d'une onction, quand en lui se trouve un lit de myrrhe prolifique,
Quand un rayon de soleil m'accouple à tes fiers naseaux, en idylle d'Aéropage,
Quand sur moi, enfin, tu étends ton vaste et vigoureux corps, autant que ton âme,
Quand, en sommet d'Adoration, tu me pourfends de ton emprise alchimique...


Noëlle ARNOULT
28 mars 2018, Minuit 30.
DIJON.

dimanche 25 mars 2018

MA MAIN SUR LE BUIS


MA MAIN SUR LE BUIS
(Bis 2017)

LES RAMEAUX


Ma main sur le buis
J'ai écouté l'Homélie...
La Croix pour souffrir
Puis pour resplendir,
En toute Gloire.
C'est si beau de croire
Et surtout de comprendre,
De ne pas se méprendre...

Non, Christ n'est pas « doloris »
IL a souffert d'humaines cicatrices
Cependant son essence divine
Distille en nous Joie et Sublime !
Par la Croix, l'immensité rétablir,
Toucher le bonheur sans rougir,
Après l'éponge de vinaigre et de lie,
Présenter à l'homme son embellie !...

Venu pour abattre l'hypocrisie,
Le dégoût et l'apostasie,
IL supporte, comme nous, l'hallali,
Afin de nous offrir la Vie,
Nous restitue Jardin d'Eden
D'où disparaît enfin la Haine,
Où l'Amour resplendit,
Où la Réjouissance s'établit...

Noëlle ARNOULT
Lundi 10 Avril 2017, 8 h 30.
Dijon.

samedi 24 mars 2018

Poètes de l'Est et de Belgique

Pour publication dans HLC Revue universaliste, et pour mon Département Défense de la Littérature française, en qualité de Rédactrice, je recherche des Poètes d'Alsace ou de Lorraine, et de Belgique également...
Poètes de tous horizons, merci de me contacter par mail, à cet égard : noellearnoult27@gmail.com





RAMI KASSIM



Voici un jeune écrivain talentueux, Algérien, mis à l'honneur sur le Blog d'HLC et qui sera publié dans le prochain numéro de notre Revue Universaliste car il est Professeur de Français, honore la langue française et est un fervent adorateur de notre littérature.... Voici un fier défenseur des Lettres Modernes !
Nous pouvons remercier Daniel Dragomirescu, Directeur et Rédacteur en Chef !
Rami est mon ami depuis longtemps sur Facebook et je lui ai toujours prêté une oreille attentive, l'ai toujours encouragé dans sa profonde vocation.
Son pseudo pour l'Ecriture est : Rami Kassim.
Pour Facebook : Rami Rami
Et son emblème est le Petit Prince de St Exupéry !
Lui qui était perdu dans les étoiles, le voici devenu Etoile lui-même,
Etoile d'un jour, il n'a plus qu'à devenir une Etoile au firmament....



jeudi 22 mars 2018

CONVOI D'ANGES HEUREUX


CONVOI D'ANGES HEUREUX


CHANSON
De Noëlle ARNOULT


Qu'avez-vous contre le Bonheur
VOUS, Oiseaux de Malheur?!
Une fumet nauséabond
D'Hypocrisie et de Faux-Bond !

Effacez-vous devant ce Cortège
Et ces fameux Arpèges ;
Lumière éclatante,
Joie indécente !

Ce Soleil blesse vos yeux aveugles et vénéneux,
Nous poignardant comme si nous étions lépreux !

REFRAIN :

Convoi d'Anges Heureux !
Ecartez-vous les envieux
En-arrière les jaloux !
Sur les chapeaux de roues
Un Tonnerre passe
Là où les mécréants trépassent !

En ce jour hasardeux
Où on croise vos regards mielleux,
Un hymne funéraire
Aurait l'air de vous plaire !...

Notre cœur s'arrête de battre
Là où l'on ne pense qu'à s'ébattre
Vous ne songez qu'à nous abattre ;
Tirez-nous dans les pattes,
Vous, Apôtres de Ponce Pilate !



Les huées de la Foule :
C'est là votre moule !


REFRAIN


Votre dépit fait peine à voir,
Corbeaux, vêtus de noir ;
Nous renversons vos tristesses
Et bousculons votre Paresse !
Qu'importe, nous possédons l'Ivresse
Et boirons le Flacon d'Allégresse !...


REFRAIN



NOELLE ARNOULT

Le Dimanche 17 Mars 2013
21 h

RECHERCHE D'EDITEUR

JE RECHERCHE UN EDITEUR SERIEUX POUR MES FUTURES PUBLICATIONS :
(Escrocs s'abstenir, je recherche uniquement un éditeur à Compte d'éditeur)

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Pour toute personne intéressée, car il faut bien vendre ses écrits, pour les partager, et puis pour arriver à vivre un peu, et encore à écrire, veuillez me contacter par mail : 

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Deux titres disponibles à l'heure actuelle :
- Si j'avais été la Belle et autres Licornes, publié chez Hugues Facorat.
- Enfer, Limbes et Rédemption, publié chez Hugues Facorat.

Livres d'environ 270 pages, illustrations de l'auteur en Couverture et intérieur.
Poèmes plus Contes ou Nouvelles.

Prix Editeur : 16 eur. Plus 3 eur de frais de port en participation (Lettre suivie).

ON PEUT ETRE SAINT ET GEMIR DANS L'OMBRE


ON PEUT ÊTRE SAINT ET GEMIR DANS L'OMBRE

Car l'on peut s'avérer saint et gémir dans l'ombre,
Si tant est que notre Rédemption est l'Amour...
Seule rédemption à nous sauver de l'Enfer,
Si tant est que, sinon, tout demeure Pénombre,
Car l'on ne peut offrir nos grâces tous les jours,
Quand amour emprisonné nous rend ver de terre...

Ainsi l'Abbé Pierre se sentit toujours seul,
Même en présence divine de Jésus-Christ,
Car l'Eglise voulait lui ôter cœur de femme...
Mais lui ne pouvait se vêtir en linceul,
Ne pouvait pas s'amputer en telle vie triste !
Renoncer à l'amour était perdre son âme...

Qu'on me l'extirpe, si Adam ne la cisèle !
Qu'on la jette aux pourceaux, qu'on me coupe les ailes ...
Des croix sur mon cœur ne seraient que déchirure,
Cet honneur un terrible Mausolée sans stèle !
Si un homme ne m'aimait, je boirais ce fiel,
Succomberais sans amour à tristes morsures...

Dieu m'a marquée d'un terrible sceau, fille d'Eve,
Je tremble et soupire si Mon Aimé m'échappe,
Air pur s'emplit de gaz opaques, délétères !
Tout l'amour du Ciel en oxygène, sans trève,
Ne peut remplacer ces chères mains qui m'attrapent :
Le Ciel m'assourdit, je me meurs loin de tes Terres !

Ah que ton bras vainqueur me couronne en Cantique...
Que ton cœur me porte en si ardentes Nuées,
Que j'écris ton nom sur les Murs de Jéricho !
Car en toi vibre l'Adam, image mystique ...
Qui, plus que moi, adore Dieu en Premier-Né,
Chéris, comme Saintes Reliques, tous tes os !

Noëlle ARNOULT
22 mars 2018, DIJON, 1 h.

mercredi 21 mars 2018

DANS TON LIT


DANS TON LIT

Dans ton lit git mon refuge,
Tu es mon Parfum de volupté,
De Fleurs rares de mâle Orchidée,
Et je t'attends comme une transfuge,
Ayant pour toi, tout quitté,
En ayant, ton Nom, désiré !

Car, en ta couche, git mon baptème,
Un baptème de feu devant l'Eternel,
Une onction sublime, de Musc parfumée,
Dont ma peau adopte l'anathème,
Le cri même des Enfants d'Israël,
De ces Nouvelles Terres enfantées !

Viens livrer ton heureuse bataille,
Viens emplir mes entrailles de tes soldats,
Les tenir enfermés en belle victoire,
Tous ces bataillons sans dure mitraille,
Epris de volupté et des fruits de Cédrat,
Au long chant continu fait d'Espoir...

Vois comme ils s'amusent en leur geôle,
Tant à l'infini, peuvent s'ébattre,
Gaiement, en gaillards invités éperdus,
Répétant infiniment leur noble rôle,
Sans cesse ardents à se battre,
Volontaires pour cette conquête ardue.

Les voici nus, s'ébattant en nos fleuves,
S'abreuvant en températures exotiques,
Sans cesse remontant le lit du courant,
En conquérants de Terre neuve,
Se heurtant aux flancs extatiques,
Tour à tour d'une Amante, d'un Amant...

Car tu remportes, d'un soupir, la Guerre,
Quand nous versons notre rouge sang
Pour un Pacte que ratifient les Anges,
En nos vivants Parchemins stellaires,
En ces trésors profonds où tu t'épands,
Jurant à la Nuit de vivre en ses langes...

Noëlle ARNOULT
20 mars 2018, 1 h, Dijon.


CELA VA JASER....JAZZER


CHANSON
Noëlle ARNOULT
ça va Jaser
Assez bavé
Assez parlé !


REFRAIN :
Jazzé Jazzé
Danse allez Bébé
C'est de la Joie tes déhanchés
Je ne suis pas de Bois O mon Bébé !


C'est notre Eté
Ils sont sciés
Au Bois Bandé !


Ils peuvent raconter
Tous leurs potins osés
O oui ils peuvent jaser !...


La Danse est colorée
L'espoir est indompté
L'amour est sublimé !


Par nos regards charmés
Nos cœurs ont vibré
Quand tu m'as caressé
C'est là sous tes Baisers
Quand je t'ai embrassée
Que l'Eden est né !


Cette Forêt Exotique, Sensualité,
Toi seule tu l'as cherchée ;
Nous deux on l'a trouvée !


NOELLE ARNOULT.
Jeudi 21/03/13 20 h

dimanche 18 mars 2018

HOMMAGE A ALAIN DELON


HOMMAGE A DELON

On le croit Dieu, il n'est qu'Homme, souffrant d'angoisse,
De solitude, aux larmes de petite enfance,
Sans plus ni père ni mère qui l'abandonne,
A quatre ans, de sa petitesse, une Madonne,
Et voici pourquoi il se confie, en transe,
A Marie, Mère de tous, intime Paroisse !

De sa mère Edith, il tient sublime beauté,
Et la remercie de ce cadeau hérité,
Qui le rend seul Dieu auprès d'une femme aimée,
Si touchante en son amour, Mireille, ciselée...
Celle qui l'aima le plus à la vérité.
Elle partie, disparaît un monde écroulé !

Le Public l'adule, le couronne tel dieu,
L'entend parler de lui à la troisième personne...
Cependant, à ses yeux, Delon demeur un autre,
Quand il se demande où sont ses apôtres,
Menant vie simple et droite où nul ne déraisonne,
Quand l'homme paternel, amoureux, reste envieux.

Toujours aimé, adulé, toujours seul au fond,
Quittant ses amours ou les perdant de Faucheuse,
Romy, Mireille, comme ses fidèles chiens...
Lui qui savait sa solitude, entre leurs mains,
Plus de cinquante enterrés, ire fâcheuse,
En ses jardins de petites croix...Emotion !

Plus félin que noble « Guépard » de Visconti,
Se noyant dans les yeux de chat de Cardinale,
De cette allure de Panthère aristocrate,
Lorsqu'ainsi fuit une époque de lourds stigmates,
Que l'on ne sait plus où se trouve âme vénale
Et qu'on réalise que tout est bien fini...

« La Piscine » et les courbes suaves de Romy,
Drames de la jalousie, même de Gainsbourg,
Enfiévré de sa Birkin face à ce Delon...
Mais Harry n'est plus qu'un corps dans l'eau, sans questions,
Détruit par belles voitures et superbe Bourg,
D'un jeu d'erreur et de séduction avili...

Delon, ce grand Génie, force de la Nature,
Producteur, acteur et travailleur sans relâche,
Homme fatal pour beaucoup, critiqué, haï,
Par les faibles, les méchants, à l'esprit petit,
Conservera son aura de n'être né lâche...
Un Modèle, référence pour la Culture !

Noëlle ARNOULT, 18 mars 2018, 19 h, Dijon

HORIZON LITTERAIRE CONTEMPORAIN HLC FRANCE

Poètes français intéressés par le fait d'être publiés dans une Revue universaliste roumaine basée à Bucarest, (Rédacteur en Chef Daniel Dragomirescu) haut lieu de culture franco-roumaine, et désireux de vous voir traduits en roumain et diffusés en large réseau, n'hésitez pas à me contacter, en tant que Rédactrice-France,par mail: noellearnoult27@gmail.com






jeudi 15 mars 2018

ASPASIE ET PERICLES, Poésie





ASPASIE ET PERICLES

Aspasie, plus belle femme,
Plus jolie, car adorée...
Tant l'image de mon Ame,
A ma droite, est honorée !

Moi, Péricles, en union...
En épousailles officielles,
Me donnant son Parthénon,
Mais des allures sans Ciel !

J'en oubliai hyménée,
Tant mon âme se brûlait
Aux espoirs, désirs cachés,
Aux ennuis, chagrins, méfaits...

Ce coeur s'amenuisait,
Lorsque sonnait Crépuscule,
Lorsque Pénombre luisait,
Me condamnait... Minuscule !!

Ainsi, tu vins, O Ma Reine,
Chargée d'or et de diamants,
Tu vins consoler ma peine,
M'offrant un soleil d'Amant !

Ton cœur aimant m'illumine,
Ton intelligence luit,
Ton Chant me charme, violine,
Ta suave chair me nourrit !

Tu n'es pas aussi polie
Que les galets de la mer...
Ils t'accablent d'avanie,
Tous les nantis aux faux airs..

Et pourtant tu resplendis !
Socrate dit : « Périclès,
Tu es un Roi sans taudis,
Tant on t'aime de hardiesse, 

Sièges en noble Panthéon,
Ton hétaïre te caresse...
Oublie la vierge d'union,
Tu as un Bijou tendresse ! 

Tu possèdes Feu et Flamme,
Séduction comme Douceur,
Attraction en Oriflamme,
Intelligence et Ardeur...

Ne lâche pas ce diamant,
Que tout Athènes t'envie,
Quoique l'opprobre te ment,
Au sujet de ton Aspasie !

Car on la dépeint futile :
Elle dépasse l'homme en don...
Et puis s'affiche gracile,
Quand on entend des dragons !

Nombre envient sa liberté,
Sa bouche rouge, ses yeux peints...
Crainte n'y est enfermée,
Pas plus que des poings d'airain !

On dit de mauvaise vie
Reine qui te prend en couche
De satin sans nulle ortie :
Combien t'envient en air louche !

Accueille-là sous ton toit,
Dédaigne vile rumeur,
Ne l'accule sans émoi,
A la peine et au malheur !

Point d'épigamie pour toi,
Ou aisée polygamie,
Tous se gausseront de toi...
Mais peu te chaut : suis ta mie ! »


« Tu as bien raison, Socrate,
Je ne suis plus cet austère
Que tu rencontras en hâte,
Car ne suis plus solitaire !

Charmé, je suis amoureux
De cette belle Métèque,
Dont Sophocle et Phidias, eux,
M'envient la magie secrète !

Je ne la cacherai pas,
Car de ce Joyau, suis fier,
Elle ne conduit au trépas
Mais à l'Aube, à la Lumière !

Son discours est olympien,
A moi se donne Aphrodite,
Pourquoi ne pas lier ce lien,
Quand tout ailleurs se délite !

Je baise en riches sandales,
Ses pieds, ses eaux de parfum,
J'aime tout ce qu'elle exhale,
Elle est ma soif et ma faim...

Je change toute tenture,
Pour Aspasie, ses doux yeux,
Prends des étoiles en voilure,
Car, tu sais, elle me fait dieu !... »


Noëlle ARNOULT
DIJON, 16 mars 2018
Minuit 30.

dimanche 11 mars 2018

LA NUIT SANS FIN


LA NUIT SANS FIN

Les notes s'égrènent en la nuit sans fin,
Car tu rêves si loin quoiqu'en mon cœur,
Que la musique m'étreint sans matin,
Sans Aube, sans espoir et sans lueur...

Concerto hivernal de Vivaldi,
Chopin aux notes élégantes en Hypnos,
Nyx et Morphée, baisez-moi je vous prie,
De vos lèvres m'ôtant à Thanatos !

Consolez-moi d'un violon passionné
Humectant sa bouche aux fruits de l'Olympe,
Quand mon Amour dort, quand, sans me lasser,
La mienne, aride, cherche son étreinte.

Mon sang n'arrose pas le Fleuve Styx,
Ne coule pas noir pour ténèbres mortes,
Veut vivre sans vautours et sombres rixes,
Ne craint ni Cerbère ni sombre Porte...

Quand Schubert en Sérénade sanglote,
Printemps miroite en impétueux torrent,
Traite la glaciale neige de sotte,
Jette dans mon cou des flocons d'amant...

Noëlle ARNOULT
Dimanche 12 Mars 2018,
Dijon, 1 h.


https://youtu.be/KpOtuoHL45Y

NOCTU ET NOCTIS
(Vous trouverez deux Poèmes ci-dessous)
NOCTU
O Ruban éternel, gris souris de la Nuit !
Qui m'ensorcelle aussi, follement, me subjugue !...
Telle en flots, Moderne mais Nocturne Ophélie,
Je m'offre à celle qui me parfume en sa fugue...
Tu grandis en nos âmes comme un Nénuphar
Aux voluptés d'Orchidée, nocturne Héliotrope,
Ressemblant à majestueux, onirique phare
Vers lequel marchent mes cothurnes lunatropes...
La majestueuse Lune aimée des Lycanthropes
Resplendit comme démiurge, opale diamant,
Elle qui sait que toute découverte est syncope,
Hyatus entre Beauté et banal, décevant...
Poétesse sait où se trouve son Amour,
Artiste infinie de sa sève laborieuse,
Exquise âme bien née fait miroiter le jour,
Captivant, de la Nuit, les fibres plus heureuses...
Noëlle ARNOULT
Achevé bus Dijon/Châtillon-sur-Seine
Le dimanche 11 mars 2018, 15 h 30.
NOCTIS
Sur les ténébreuses ailes de Noctis,
M'environne sarabande de chauve-souris,
Hurlantes, grinçantes de délices,
Frôlant, de la Lune, les saugrenus épis...
Au bas, goûtant la marécageuse mare,
Le globuleux, cornu et divin crapaud,
Se mire en miroir sans tain et blafard,
Se demandant où est sa peau, où sont ses os ?
Nébuleuse jaunâtre de dépit, mouvement, envie,
Baissant un œil maussade d'envergure,
Dame rousse, clouée sur sombre tenture de délit,
Comme ayant commis un crime, une usure...
Grâce à l'astre du jour usurier,
Attention, peu prêteur en catimini
Mais daignant lui accorder quelques clartés,
Elle s'étend, et lorgnant les étoiles, les envahit...
L'eau trouble du marais barbote et glousse,
De poules d'eau effarouchées, fuyant héron,
Tandis que les nénuphars luttent avec la mousse,
Et que les écrevisses font, en liseré, des ronds...
Sur mon balai de harpie, aux aguets, échevelée,
Les yeux ronds et fixant l'inquiétant et vaste horizon,
J'appréhende l'aurore du jour, désirante de fierté,
Recherchant le suave humain, en ma noire saison....
Noëlle ARNOULT
Lundi 28 Novembre 2016, 20 h

vendredi 9 mars 2018

LANCEMENT DU FESTIVAL ITALIART, DIJON, le 9 MARS 2018

Ce midi, vendredi 9 mars 2018, a eu lieu le lancement du Festival ItaliArt à Dijon... Avec Nathalie Koenders et les Elus dijonnais, et le Comédien Patrice Pellisard, qui jouera dans Le Horla de Maupassant, au Cellier de Clairvaux, le 30 mars 2018. Prix "au chapeau". Venez nombreux !!



FLEURS ET PAPILLONS






PAPILLON VOLE

Le Papillon vole, butineur de ces fleurs,
Solide pied, marin d'eau douce en son azur...
Comme tu es attiré, enivré d'odeurs !
Tous ces pistils, corolles à ta merci, sussurent :

« Où es-tu, Mon Prince, viens me boire en extase,
Viens me tourmenter, me violenter de ta bouche,
Caresse-moi de ton corps luisant et vorace,
Viens me rencontrer, car je ne serai de souche !... »

Stoppez-là, infâmes bacchantes, mes rivales !
Votre coupe aux senteurs violentes, périmées !
Vous ressemblez à d'anciennes, éteintes étoiles,
Mon Papillon vous a déjà bues, dépassées !

Voyez, il vole vers moi, à perdre velours !
Ses ailes allégées deviennent cristallines...
A mon arôme intime s'adresse sa cour,
Impatient de découvrir ma mine mutine!


Noëlle ARNOULT
Lundi 7 Août 2017,
Bus Dijon-Châtillon, vers 14 h 3