mardi 13 mai 2014

HOMMAGE A GAINSBOURG

LUCIEN GINSBURG

Hommage à Gainsbarre-Gainsbourg

Me balancer en plein cœur les images de mon Passé,
Où mon Papa et ma Maman se promenaient
En cette ville à présent interdite, de Feodossia, en Crimée
Vision terrible que je n'oublierai jamais !

Et cependant, « Je t'aime moi non plus »,
Cette solitude au fond de mon cœur,
Ce « mortel ennui » de l'âme russe perdue,
Ou plutôt enfouie dans les profondeurs de mon malheur...

« Fuir le Bonheur de peur qu'il ne se sauve »,
« Moitié Légume, moitié Mec », « voilà l'Affaire » !
… « Les amours perdues » : voilà pourquoi j'ai les yeux mauves,
Et pourtant vous me croyez drogué ; je suis juste suicidaire !

A travers la fumée de « Dieu fumeur de havanes »,
Des larmes s'écoulent de mes yeux rougis
« Défense d'afficher » ma tête à la télé qui se pavane,
Vous me croyez « bêcheur » : je suis juste aigri...

« Je ne suis qu'un pauvre garçon déraciné »,
« J'ai perdu mon père ma mère mon chien »
Alors j'ai retourné ma veste lorsque, doublée de vison, je l'ai pensée,
Lorsque vous m'aviez abreuvé d'insultes : laid et vaurien !

Mon âme est noyée entre la « désespérance » et « le beat »,
- « L'alcool est une drogue mineure »,
Mais je me cloue « les clous du cercueil » car Bogart j'imite !
La cigarette, mais pas moi, veut que je meure !

Je n'aurai jamais assez de toute cette chienne de vie
Magnifique, en même temps, cette énergie increvable
Qu'elle a mis au fond de mes tripes, j'en rie !
- Blagues salaces pour cacher un chagrin indéracinable...

« Clever », O j'ai créé et je créerai encore !
« Un poison violent c'est cela l'amour »,
« Sous le stress, un scénario en huit jours et alors ?
C'est ça, sous l'épouvantail Gainsbarre, le vrai Ginsbourg !

« Vieille Canaille » ne te prends pas pour Clyde ou un parjure,
« L'Homme à tête de chou » n'a pas fait son dernier chantier,
« Le courage c'est d'être conscient du danger »,
« La Beauté des Laids » au moins, elle elle dure !...

Tu me joues « l'année érotique »
Toi, BB à cheval sur ma Harley :
C'est juste une question d'esthétique,
Marseillaise, Rastaquoère et « Je me donne à qui me plait » !

Une force de travail puissante m'habite,
La Peinture, le Piano et la « Prosodie »,
Douze heures debout en studio et tout m'irrite :
Je ne suis jamais content de moi, c'est ma vie !

...« En robe de papier »
Ne sois plus « Poupée de cire, poupée de son » ;
« La Vieille Canaille » a laissé un courrier :
« Crois-moi, je n'étais pas un mauvais garçon » !

NOELLE ARNOULT
CHATILLON SUR SEINE
Dimanche 4 Mai 2014, 5 h

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