UN
THE D’AILES D’ANGES
Elle
buvait du thé d’Ailes d’Anges,
Assise
sur nid d’Eglantines,
En
sa robe de lotus verte,
Tandis
que les voix de mésanges
Soufflaient
là-haut douces comptines,
En
joies de Menuet, fées dissertes.
L’écureuil
à ses pieds sautait,
De
petites pattes radieuses,
Dédaignant
ses noix et noisettes,
Entamait
son quadrille parfait,
Avec,
des haies, la gent heureuse,
Contes
de Petite Fadette…
Elle
attendait son amoureux,
D’un
regard d’Alice gourmande,
D’un
thé servi sans son Chester,
Tant
les lucioles, de leurs feux,
L’illuminaient
sans réprimande,
Sous
les ovations du hamster.
De
Sylphides bruissant merveilles,
Belles
à Leprince de Beaumont,
Une
seule pour l’espérer, Lui,
En
vêture salsepareille,
Couchant
en prairie vert limon,
De
rouges fruits cueillis de gui...
Elle
buvait son thé d’Ailes d’Anges,
Que
plus rien n’ose chuchoter,
Forêt
a ouvert son passage,
Ce
Charmant clamé de louanges
Pénètre
en antre tant rêvée,
Bientôt,
bosquet n’est plus sage…
Noëlle
ARNOULT Dijon, le 17/11/19, 18 h 30
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