jeudi 19 novembre 2020

PARIS SERA TOUJOURS PARIS ! (SI UN EDITEUR VEUT ME PUBLIER A CE SUJET, OU A D'AUTRES !)

 Ainsi que je vous en informe ailleurs, je ne suis malheureusement plus en capacité, pour une obscure raison, de publier des photos ou illustrations de mes oeuvres, Dieu seul sait pourquoi les blogs ont changé de configuration à ce sujet...Sauf si quelqu'un s'avère en mesure de me prouver le contraire, en m'aidant à ce sujet...

En effet, on me permet juste de publier des écrits mais non des images, à présent !



PARIS SERA TOUJOURS PARIS
Ici, en quelques Poèmes de Noëlle Arnoult.
(Pour vous procurer mes ouvrages poétiques, merci de me contacter : noellearnoult27@gmail.com ou par Messagerie Facebook/messenger)
Noelle Arnoult
5 novembre 2016 · Dijon

PONTS DE PARIS

Alma, Pont Neuf, Pont des Soupirs,
Pont des Arts.
Tous droits réservés.

Le Pont de l'Alma,
Le Pont Neuf et le Pont des Soupirs
Et tous les ponts de Paris,
Ont sorti leur panoplie,
Leurs plus fastueux désirs,
Pour Jules et sa Nana...
Venue d'une petite Province,
Visite la Capitale comme le Café du coin !
Étonnant comme elle s'enhardit,
Le Pont des Arts, une belle envie
D'amour et de baisers malins,
Où les Peintres font de Jules un Prince...
Plus loin, les Quais, les Bouquinistes,
Leurs éventails, cartes et lithographies ;
Achetez un animal à risques et périls,
Le bateau de croisière a son chenil...
Le long de la Seine, y'a pas d'ennui :
Un Mât de Cocagne pour les Touristes !
A deux pas, « Shakeaspeare et Compagny »,
Librairie et anglaise Bibliothèque,
Entre le Musée de Cluny,
La Cathédrale de Paris,
Fief de Joyce, reine de l'intellect,
Des cinéastes, « Minuit à Paris »...
Caline ne retourne plus à Troyes,
Jules accroche leur cadenas
La maréchaussée peut l'enlever !...
Cependant resteront liés,
Révoltés, l'un de l'autre, dans les bras,
Le cœur au ciel et dans l’Émoi …
Noëlle ARNOULT
Dijon, 05/11/16,
vers 01 h.En 2016, la Ritournelle faubourienne du Faubourg du Temple, Paris 11ème, qui me vit bien souvent rêver, auprès du Canal St Martin et de ses écluses...
CANAL SAINT-MARTIN
Paris me prend dans ses doux bras,
Le long du Canal Saint-Martin,
Les péniches partent là-bas,
Extrèmes, comme flancs d'airain...
La Pénombre command(e) son pain,
Lorsque passe le lourd bateau,
Ell(e) ne veut rester sur sa faim
Mais souffre de son lourd fardeau...
Chant(e) « Le Noyé assassiné »,
Etrange, hypnotique refrain,
Dans la nuit, comme art communié,
Hyménée ou chantre malsain...
Pourtant ne m'effleure la peur,
Brute lumièr(e) de mon destin,
Joie absolue, vertes lueurs,
Qu'attrape et que caress(e) ma main...
Noëlle ARNOULT
Bus Châtillon-Sur-Seine/Dijon
18 h 30, Lundi 31/10/16
Tous droits réservés.
Noelle Arnoult
Admin · 14 janvier 2014 · Châtillon-sur-Seine
NUIT A PARIS
En ce matin de décembre,
Très tôt à la fenêtre de notre chambre,
J'observe la Ville-Lumière et la Nuit,
Si Vivante, à peine endormie,
Ne connaissant pas l'Ennui
Éclaboussant tout ce qui luit,
En un champ merveilleux de Vie,
En un Chant Victorieux, Éternel Paris !
Les Feux des voitures se poursuivent,
Sans fin, seules Ames-qui-Vivent,
Dantesque Féria,
Sublime de rapidité et d’éclat,
Gigantesque Fourmilière, Princes ou Rats
A peine sortis de leurs ébats,
Encore alanguis de tous leurs émois,
Prêts pour la Guerre, parfaits soldats...
Tu m'attires et m'hypnotise, m'enroule,
Telle la Pieuvre et ses tentacules de houle ;
Emportée par le puissant Flot,
Je m'échappe et rejoins ce mystérieux Halo
De véhicules fous et de combats sans mots ;
Je suis fascinée de voir cette ville emplie de badauds,
A la levée de l'Aube, au teint pourtant pâlot,
Rutiler, la Nuit, comme Cheval fou au galop...
Toi, Attirante et Mystérieuse, comme un soir d'Orage,
Je ne te connais plus mais je t'envie de n'être point sage ;
Agitée et Burlesque comme clown toujours en représentation,
Riant pour cacher ta misère et la désespérance de tes actions …
Je me souviens de folles nuits de triste et solitaire émotion
Où je dansais sans fin « Rock Collection »,
De Rêves d'écriture, de la Sorbonne et d'Odéon,
Des Jardins du Luxembourg, de son petit Trianon...
A présent, je contemple la ville qui s'étire,
Géante, enrobée d'Encens et de Myrrhe,
Palpitant de ses flancs ornés d'offrandes bigarrées,
M'ensorcelant et m'appelant de ses yeux fardés,
Comme elle charme l'imprudent voyageur de sa lubricité,
Son Bain de Jouvence par la Seine assuré,
De toutes façons la plus belle et la plus aimée,
Car Dame cultivée sait si bien, à volonté, minauder...
NOELLE ARNOULT
Le 10 Janvier 2014
1 h 30 du matin, Châtillon Sur/Seine
Souvenir de Voyage à Paris....
Tous droits réservés


SORTIE DE MON LIVRE FRANCO-ROUMAIN "DE PARIS A BUCAREST EN POESIE"



 Bonjour à vous, je vous informe ici de la sortie de mon livre, dont une bonne partie de mes poèmes se trouvent publiés aussi en roumain :

(Pour toutes précisions, merci de bien vouloir me contacter sur messagerie interne facebook Noelle Arnoult ,sans accent, ou bien sur par mail : noellearnoult27@gmail.com)




"DE PARIS A BUCAREST EN POESIE", Ed. Bibliotheca Universalis, Pim, Iasi, Roumanie.

La première partie de mon livre concerne ma vie à Paris, étant née rue Paul Morand, et me trouvant , exactement comme lui, un peu représentante littéraire, tout au moins, culturelle, artistique, de ma vie à  Paris puis de la Roumanie, en ma seconde partie, vous l'aurez compris, concernant  les attraits immenses offerts par ce beau pays, avec lequel nous avons tant d'attaches et héritage culturel, et les beautés de Bucarest, en particulier, ou la défense, même historique, de ses luttes diverses...



Prologue :



Elle buvait, dévêtue, du thé d'anges,

Rêvant sur une verte feuille de lotus...

Tandis que sa belle robe de danse

Trnait sur les allées du campus…

(Entendu dans le Vent...)



UN THE D’AILES D’ANGES


Elle buvait du thé d’Ailes d’Anges,

Assise sur nid d’Eglantines,

En sa robe de lotus verte,

Tandis que les voix de mésanges

Soufflaient là-haut douces comptines,

En joies de Menuet, fées dissertes.


L’écureuil à ses pieds sautait,

De petites pattes radieuses,

Dédaignant ses noix et noisettes,

Entamait son quadrille parfait,

Avec, des haies, la gent heureuse,

Contes de Petite Fadette…


Elle attendait son amoureux,

D’un regard d’Alice gourmande,

D’un thé servi sans son Chester,

Tant les lucioles, de leurs feux,

L’illuminaient sans réprimande,

Sous les ovations du hamster.


De Sylphides bruissant merveilles,

Belles à Leprince de Beaumont,

Une seule pour l’espérer, Lui,

En vêture salsepareille,


Couchant en prairie vert limon,

De rouges fruits cueillis de gui...


Elle buvait son thé d’Ailes d’Anges...

Que plus rien n’ose chuchoter !

Forêt a ouvert son passage,

Ce Charmant clamé de louanges

Pénètre en antre tant rêvée,

Bientôt, bosquet n’est plus sage…


Noëlle ARNOULT Dijon, le 17/11/19, 18 h 30

Tous droits réservés

mercredi 17 juin 2020

L'AMOUR EN PIÈCES DÉTACHÉES, PIÈCE DE THÉÂTRE DE NOELLE ARNOULT, EN PARUTION IMMÉDIATE...


Hugues Facorat sort ma Pièce de Théâtre, l'Amour en Pièces détachées", qui se lit comme un roman.
Merci de votre intérêt et de vos réservations : noellearnoult27@gmail.com
...Parce que tout le monde s'avère concerné par ... L'Amour... Et ses Pièces détachées, que nous désirons pourtant tellement assembler pour
trouver et vivre un amour exaucé...
Illustré des dessins de Noëlle Arnoult.
(En Première, Seconde et Troisième Pages de Couverture)


Gorgone ! A chevelure enchevêtrée....

Image associée

DU TEMPS QUE J’ETAIS BELLE

Du temps que j’étais belle, en miroir si timide,
L’onde chantait, en vol de folles hirondelles.
Je ne savais rien, d’hâtifs papillons torrides,
Embrassant mon calice, fuyant à tire-d’ailes…

Cette fleur demeure la même, toujours d’amour,
N’a besoin que de jolis doigts, à tire-d’ailes,
Encerclant mon visage de leur âme velours,
Les lumières de soleil violines d’airelles…

Du temps que j’étais belle, de l’union céleste,
Je mangeais les fruits et les déliés, Oraison,
Pour moi qui n’aime que les Chansons de geste,
L’Amour en ses violents parfums de pâmoison.

Des méandres d’Eros violenté d’un blizzard,
Hâve et blafard, épuisé d’un Ouranos,
Je devins ton Aphrodite, d’un souffle rare,
Fuyant tous deux le Maître du Monde, Chronos…

Du temps que j’étais belle, guirlandes pavot
Ensemençaient mes charmes souriants luxuriants,
Chevelure d’héliotrope vouée aux dévots,
Tendres et ardentes mains revivifiant mon sang…

Noëlle Arnoult
Samedi 23 Mai 2020,
Dijon, 19 h


dimanche 24 mai 2020

DU TEMPS QUE J’ÉTAIS BELLE


DU TEMPS QUE J’ETAIS BELLE

Du temps que j’étais belle, en miroir si timide,
L’onde chantait, en vol de folles hirondelles.
Je ne savais rien, d’hâtifs papillons torrides,
Embrassant mon calice, fuyant à tire-d’ailes…

Cette fleur demeure la même, toujours d’amour,
N’a besoin que de jolis doigts, à tire-d’ailes,
Encerclant mon visage de leur âme velours,
Les lumières de soleil violines d’airelles…

Du temps que j’étais belle, de l’union céleste,
Je mangeais les fruits et les déliés, Oraison,
Pour moi qui n’aime que les Chansons de geste,
L’Amour en ses violents parfums de pâmoison.

Des méandres d’Eros violenté d’un blizzard,
Hâve et blafard, épuisé d’un Ouranos,
Je devins ton Aphrodite, d’un souffle rare,
Fuyant tous deux le Maître du Monde, Chronos…

Du temps que j’étais belle, guirlandes pavot
Ensemençaient mes charmes souriants luxuriants,
Chevelure d’héliotrope vouée aux dévots,
Tendres et ardentes mains revivifiant mon sang…

Noëlle Arnoult
Samedi 23 Mai 2020,
Dijon, 19 h


samedi 18 avril 2020

LES ANGES DE LA VICTOIRE

LES ANGES DE LA VICTOIRE
Les Anges de la Place Victoria claironnent,
Au faite de sculpturales œuvres,odalisques,
De trompettes du Jugement qui arraisonnent
Tout véhicule en son sillage magnétique.
En sa danse autour de la géante Place,
S'entrechoque l'humaine véhémence,
Geint Babylone, souffle Samothrace,
Quand vie apparaît vaste brise de silence…
Cependant, les Archanges, rutilant de grâce,
Fusionnent de visions, penchants raphaéliques,
Observant, tels d’Antiques dieux, regards pugnaces,
La foule immense, jettent leurs Ailes, hystériques.
Rejoindre ces bas-fonds rutilants, tentation,
De l’incessant mouvement humain, tel cyclone,
En l’œil d’Horus, Clairaudience, illumination
Couronnée des Nuées, voici un céleste trône.
Voltiges arabesques, sinuosités parfaites,
Que les Cieux semblent long ennui, blancheur bien fade,
Quand le Siècle appelle et gémit, de ses bluettes,
Tels longs sanglots, interdisant toute escapade…
Noëlle Arnoult
Le 17 Avril 2020,
Dijon, 3 h 30

jeudi 9 janvier 2020

NI PARQUE, NI PENELOPE...MEDUSEE !


PARQUES , PÉNÉLOPE ET MÉDUSE….

Que m’ont fait les Parques insanes en en leur couperet,
Et Pénélope filant son rouet qui la pique,
Quand Méduse ricane, brillants filaments,
Tout est trop et pas assez en trop lents sommets,
Quand je vis de ta bouche de Cher Roi de Pique,
Quand je t’avoue tout, en Nous, Oh, jamais ne mens !

Car je t’ai épousé en ton insu, Cantique
Soufflé par la respiration d’un Dieu, que baise
Mon haleine à travers ton corps et tes soupirs,
Bercés au vent, jetés aux Etoiles, mirifiques ...
L’âme de l’univers a ses trous noirs de braise,
Venise n’est qu’un hochet d’enfant, à en rire.

Je danse sur les charbons de nos flammes immenses,
Mes pieds sont Esméralda belle Pécheresse,
Dont tu retrousses jupons pour baiser bouton,
Mes yeux perdus en vagues inconnues, de nos transes,
Quand je presse ton visage en mes allégresses,
Que ta joie devient nos atomes de passion….

Que je navigue sur ton corps sans sa boussole,
Échouée d’un bateau sans rames ni gouvernail,
Mon seul Phare est ton goût salé, léchant ta peau,
Te tenant discours hédonistes, rocamboles,
Ou ta bouche tient d’un Cupidon tenaille,
Doté d’un Mercure fiévreux en nos mots….

Je me refuse en Pénélope desséchée
Qui ne respire plus opaline citrine,
Peu m’importe si Parques me programment,
Tant je veux vivre arrachée à ma destinée,
Que je me saisis de tes membres en nos collines,
Qu’elles ne pourront posséder mon si ardente âme.

Que leur clepsydre déteste mon allégeance,
Que je raye Pénélope de la carte,
Que je clame mes élégies en ma chance,
Fussent-elles méchantes, cruelles et rances,
Indomptée, de leur noire emprise je m’écarte,
Ma vie n’est pas ce château branlant qui danse.

Pénélope ne fait que soupirer sans bras ardents,
Quand Ulysse joue avec sa Calypso,
En Aube aux doigts de rose chante Odyssée
Sans pitié ni charme d’épousailles en son sang.
Tandis que Pénélope ressoude ses os,
Mon âme en univers parallèles volée.

Me retrouve médusée sans être Méduse,
Car pas pour moi, ce pouvoir rompu en venin,
De puissance d’autorité autorisée,
Pour moi qui ne suis qu’animal d’aucune ruse,
Ne comprenant pas monde factice, malin,
Volontaire en statut officiel échappée…

Loin des lois dégradées, factices, et mises en Croix,
Je ne me révèle que Médusée, flottante,
En des épaves et des planches moussues, ventrues,
De trop de panses où je n’ai ripaille de choix,
Médusée volontaire, errante, vague ardente,
Sans intérêt pour panses cossues, recousues.

Médusée d’un sourire même imaginé,
D’un Aimé qui aurait dérobé palmes d’or,
Serait-ce d’un Apollon, à gloire fugace,
Médusée, peut-on se vendre, pétrifiée,
Peut-on plaire et être aimée en dépit d’efforts,
Quand , Médusée, apparaissent charmes de glace.....

Noëlle Arnoult,
10 Janvier 2019,
3 h 10, Dijon.
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(Pour tout contact veuillez contacter Noelle Arnoult 0682849338)