LES
AMOUREUX DU QUARTIER LATIN
Les
réverbères arborent des silhouettes lascives
Sous
lesquelles s’ébattent les amoureux
C'est
indéniable : ils s'adorent, ils sont ivres !
Ils
se content l'hymne des jours heureux...
La
Seine s'écoule, paisible, à leurs pieds,
Leur
insouciance s'exaspère en un crescendo de bohème ;
Leurs
idées romantiques et désuètes confirmées
Par
la lecture de romans passionnément extrèmes...
Pointe
aussi toute la sainte colère,
Toute
la belle force téméraire,
De
la jeunesse fantaisiste
Et,
en l'âme, rebelle et anarchiste...
Paris
leur appartient,
Tels
des « Rastignac » réincarnés ;
Pour
eux, toujours des promesses de matins
Qui
entraînent les âmes bien-nées …
Les
feuilles et les marrons volent autour d'eux ;
Seule
la jeunesse vénère l'Automne ;
Comme
des parfums d'aventure qui résonnent,
Environnés
des turbulences du vent malicieux...
Rien
ne les dérange !
Ils
sont heureux, meilleurs !
Jamais
ils ne s'imagineraient « La Chute d'en Ange »
Tant
sont-ils, en l'âme, vainqueurs !.......
… La
Promenade au Quartier Latin,
Antre
des étudiants, leur confère une stature de Romains
Plaisanteries
fusant et plaisir d'amour,
Ils
sautent dans les allées du Jardin du Luxembourg...
Flâner
dans les nobles Rayons
De
la Bibliothèque sainte-Geneviève ,
Pleine
d’encyclopédies de Diderot et Buffon,
Leur
octroie encore davantage de fièvre …....
Grignoter
dans un petit restaurant typique
De
petites choses sans importance,
Dolce
Vita à l'Italienne, c'est Magique !
Alors
qu’apparaît leur jolie connivence...
Leur
baiser, dans un Ciel complice, s'élance,
Au
goût de fruit défendu et de pirouette ;
La
fleur au vent de leur Chanson nostalgique – une transe,
Fait
frissonner d'aise les passants « honnêtes »...
NOELLE
ARNOULT
Dimanche
13/01/2013
21h
et
achevé mardi 14/01/2013
2
h
NUIT
A PARIS
En
ce matin de décembre,
Très
tôt à la fenêtre de notre chambre,
J'observe
la Ville-Lumière et la Nuit,
Si
Vivante, à peine endormie,
Ne
connaissant pas l'Ennui
Eclaboussant
tout ce qui luit,
En
un champ merveilleux de Vie,
En
un Chant Victorieux, Eternel Paris !
Les
Feux des voitures se poursuivent,
Sans
fin, seules Ames-qui-Vivent,
Dantesque
Féria,
Sublime
de Rapidité et d'Eclat,
Gigantesque
Fourmillère, Princes ou Rats
A
peine sortis de leurs ébats,
Encore
alanguis de tous leurs émois,
Prêts
pour la Guerre, parfaits soldats...
Tu
m'attires et m'hypnotise, m'enroule,
Telle
la Pieuvre et ses tentacules de houle ;
Emportée
par le puissant Flot,
Je
m'échappe et rejoins ce mystérieux Halo
De
véhicules fous et de combats sans mots ;
Je
suis fascinée de voir cette ville emplie de badauds,
A
la levée de l'Aube, au teint pourtant pâlot,
Rutiler,
la Nuit, comme Cheval fou au galop...
Toi,
Attirante et Mystérieuse, comme un soir d'Orage,
Je
ne te connais plus mais je t'envie de n'être point sage ;
Agitée
et Burlesque comme clown toujours en représentation,
Riant
pour cacher ta misère et la désespérance de tes actions …
Je
me souviens de folles nuits de triste et solitaire émotion
Où
je dansais sans fin « Rockollection »,
De
Rêves d'écriture, de la Sorbonne et d'Odéon,
Des
Jardins du Luxembourg, de son petit Trianon...
A
présent, je contemple la ville qui s'étire,
Géante,
enrobée d'Encens et de Myrrhe,
Palpitant
de ses flancs ornés d'offrandes bigarrées,
M'ensorcelant
et m'appelant de ses yeux fardés,
Comme
elle charme l'imprudent voyageur de sa lubricité,
Son
Bain de Jouvence par la Seine assuré,
De
toutes façons la plus belle et la plus aimée,
Car
Dame cultivée sait si bien, à volonté, minauder...
NOELLE
ARNOULT
Le
10 Janvier 2014
1
h 30 du matin, Châtillon Sur/Seine
Souvenir
de Voyage à Paris....
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