mardi 1 juillet 2014



16 juin, 11:38 

VOICI LES MERVEILLES DE NOTRE AME, LES TEMPETES DE NOTRE COEUR, LES LUMIERES DE NOTRE ESPRIT             


LA PORTE DE NOTRE MONDE

Qui sait ouvrir la porte de notre monde ?
Mystérieux, lumineux, tendre et violent,
Traversé de charmants zéphirs et bourrasques immondes,
Nous laissant apaisés et émerveillés ou pantelants...
Nous-mêmes la poussons parfois, volontiers,
Aimons la laisser ouverte, à l'écoute de notre tréfonds,
Assoiffés de reconnaître nos jardins ensevelis et singuliers,
Peuplés d'anges et d'étranges créatures dont on se morfond...
De Babylone la Grande, suspendus, ou fantasmagorique Arcadie perdue,
Cadres idylliques et imaginaires à la Bosch ou à la Cocteau,
Eden et Terre de Sion confondus,
De Sylphes de l'Azur habités, et de dramatiques échos....
Châteaux mystérieux d'où émane l'onde divine,
Esprit vivant et resplendissant des amours mortes,
D'un ancien portail d'où ruisselle la rosée matine,
Sous un ciel empli d'extravagants nuages que l'on exhorte...
Des luxuriances exotiques ornementent une frondaison
Dense et magnifique, enthousiate et désespérante,
Enjolivée de Brocéliande, rafraîchie de la Fontaine de Barenton,
Et aussi assoiffée, de ses eaux passionnées, faussement dormantes...
La Rose charmante et tendrement entêtante,
Ouvre un œil empli d'espoir aux chants de la Mésange et du Bouvreuil,
Tellement l'enchante leur paradisiaque vision ensorcelante,
Lui renouvelant, indéfiniment, à la vie, un empathique accueil...
Les vents mauvais quelquefois, traversent cet intérieur univers,
Le bouleversent de saccades et de tremblements perturbateurs ;
Cependant, notre œil profond – ou troisième – l'Oeil Heureux et Fier,
Intime à ces noirâtres tornades de disparaître ou, à jamais, se taire...
Ces Jardins splendides nous appartiennent, à nous de les cultiver ;
Tout personnels et à partager cependant, en invites gracieuses,
Ils sont Infinis, Glorieux, à redécouvrir sans cesse, même Premier Invité :
Un Cadeau précieux, une Transcendance subtile et une Grâce Heureuse...
NOELLE ARNOULT – Achevé le 15 Juin 2014, Châtillon Sur Seine

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