FUIR LES DIMANCHES
Les Promeneurs du
Dimanche sont toujours tristes,
Surtout ceux du
quartier, à Paris ou ailleurs,
L'atmosphère s'avère
pesante, sinistre,
Il faut partir pour
apprivoiser le malheur...
Un air à couper au
couteau, opaque...Ennui !
Brouillard et sévérité
du dimanche obscur,
Lenteur du mouvement et
visages de cire,
Samedi soir agité fait
fuir tout murmure.
IL faut partir,
s'escamoter, stations nouvelles,
Se griser de grand
écran, rêve d'évasion,
Retrouver son allant,
jouer la jouvencelle,
Saluer le passant,
comptoirs de déraison...
Retrouver les bois,
savourer les chauds marrons,
Bois de Vincennes
charme en décharné hiver,
Le mendiant en fit sa
dérisoire maison,
Discuter un peu, saluer
le pauvre hère...
Puisqu'il faut partir,
lui offrir son grand manteau,
Lui souhaiter, avant
l'heure, Joyeux Noël,
Retrouver la chaleur
des transports sans un mot,
Le soleil dans le cœur,
sur les lèvres, du miel...
Dimanche 13 novembre
2016,
12 h 40, bus
Dijon-Châtillon/Sur/seine
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