TRISTES SIRENES...
Les sirènes de Syracuse nous
abusent
Lorsque les naïades nous lancent
des oeillades...
Oh ! Comme ces délétères
Muses nous usent !
Triades en jérémiades nous rendent
malades...
Vous nous mentez, escrocs du Temps
montrant ses crocs,
Vêtus d'habits de bonhomie, de
tendre Mie :
Vous chopez notre main, entrechoquez
vos mots,
Si fieffée litanie, sans rivière
ni lit...
Ces mots forment colliers
d'osselets, tombes d'or,
Pour les avatars, Pilates, autres
numismates,
Collectionneurs en fausses homélies,
raptors,
Menteurs, extrapolateurs, amasseurs,
primates !...
Ah ! Ils dansent sur nos
tombes, avant la cadence !
Au-deça de l'aube pâle en suie
bacchanale...
Déblatèrent et ricanent en cœur
sec décadence,
Nous laissant exsangues et sans
chant devant ce Mal !
Oh... Je tombe en lie de Mémoires
d'Outre-Tombe !
Ton caveau suinte tes ossuaires sans
benjoin,
Pandora mue par Athéna en
catacombes,
Lointaine, tel Tréponème,
conspuée, sans soin...
Ton avanie m'attribue Misère hors
de prix,
Années de bons, loyaux services,
jouées aux dés,
Si, sans surprise, c'est ainsi que
l'homme rit !
Les fées ont l'âme trompée à
bien trop rêver...
Noëlle ARNOULT
Bus Châtillon-sur-Seine/Dijon,
Vers 18 h-18 h 30,
Dimanche 8 Juillet 2018.
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