Enjoliver la Vie dans un monde de brutes, se livrer au Rêve, à l'Idéal et à la Passion, et les faire partager...
lundi 28 avril 2014
Charles Trenet - Menilmontant (+playlist)
Vive le "Fou Chantant", charmantes chansons nostalgiques et pleines de vie et de fantaisie, de passion, joie de vivre !
dimanche 27 avril 2014
samedi 26 avril 2014
Les derniers jours d Edith Piaf version complète
Tellement admirable, Edith ! Comme Brel, "trop incandescents pour devenir de petites braises"...
lundi 7 avril 2014
dimanche 6 avril 2014
samedi 5 avril 2014
Mes amis et amoureux des belles lettres sont adorables !
Robert Bertaina Tres beau blog ; bravo a toi NOELLE ; et bonne continuation .; un jour viendra ou toutes tes creations et talent seront reconnus ; il ne peut en être autrement ..Pour te remercier de tout ce que tu nous donnes sans" restriction"de ta part ; je te décerne sans attendre .la rose d'or de l'amitie et de la reconnaissance de ton" public actuel "....en attente de celles plus "pompeuses " qui viendront un jour .PATIENCE . .....Bises
Ahmed Khettaoui Épopée attrayante . séduisante.bien façonnée ,pleine de visions dictions et regards ..ornée de vagues littéraires, philosophiques impressionnantes..Grande plume Notre cher poète Noelle Arnoult.
Ased Atlas Tu assure, tu susurre (oh), ma plus grande auteure, sachant reproduire et inventer tant en rythmes qu'en créativité surprenantes de justesses, ces cavalcades généreuses qui coupe le souffle, qui retiennent les pages pour les relires encore, et y revenir souvent, la marque discrète des plus fascinants écrivains qui auraient atteint une forme de postérité dans ces lignes les plus puissantes que j'ai eu à lire depuis des lustres, enroule nous dans tes phrases qui émerveillent.
Claudine Jeanneau un pamphlet qui conviendrais a bien des personnes bravo noelle,
Robert André Denis Magnifique !!! Quelle belle connaissance de la langue !!! Bravo !!
Cobra LE Genie Merci Noelle, cela m'encourage à continuer. Avec toi j'apprends tellement. Emmène moi encor dans tes poèmes, comme une douce caresse, qui me fait oublier ma détresse. Bises.
Ci-dessous, Auxerre, Yonne, Décembre 2012, Jardineries BOTANIC
Commentaire d'une amie au sujet d'un poème :
Sabine Mvg Tal Magnifique !!! celui là je l'adore . Très bien trouvé , les vers sont magnifiques et en plus le sujet est particulièrement touchant et il me parle beaucoup. On retrouve ici les mots d'une joile ame chère Noelle
Vers les Rotatives du Bien-Public, fameux journal Côte-d'Orien, le 19 Mars 2014, journée du bonheur le 20 Mars, un encart d'une page par le journaliste Vincent Lindeneher
Robert Bertaina Tres beau blog ; bravo a toi NOELLE ; et bonne continuation .; un jour viendra ou toutes tes creations et talent seront reconnus ; il ne peut en être autrement ..Pour te remercier de tout ce que tu nous donnes sans" restriction"de ta part ; je te décerne sans attendre .la rose d'or de l'amitie et de la reconnaissance de ton" public actuel "....en attente de celles plus "pompeuses " qui viendront un jour .PATIENCE . .....Bises
Ahmed Khettaoui Épopée attrayante . séduisante.bien façonnée ,pleine de visions dictions et regards ..ornée de vagues littéraires, philosophiques impressionnantes..Grande plume Notre cher poète Noelle Arnoult.
Ased Atlas Tu assure, tu susurre (oh), ma plus grande auteure, sachant reproduire et inventer tant en rythmes qu'en créativité surprenantes de justesses, ces cavalcades généreuses qui coupe le souffle, qui retiennent les pages pour les relires encore, et y revenir souvent, la marque discrète des plus fascinants écrivains qui auraient atteint une forme de postérité dans ces lignes les plus puissantes que j'ai eu à lire depuis des lustres, enroule nous dans tes phrases qui émerveillent.
Claudine Jeanneau un pamphlet qui conviendrais a bien des personnes bravo noelle,
Robert André Denis Magnifique !!! Quelle belle connaissance de la langue !!! Bravo !!
Cobra LE Genie Merci Noelle, cela m'encourage à continuer. Avec toi j'apprends tellement. Emmène moi encor dans tes poèmes, comme une douce caresse, qui me fait oublier ma détresse. Bises.
LePaus Lecture Merci Noelle de votre présence...dans notre établissement...
Ahmed Khettaoui Épopée attrayante , fascinante,séduisante, ornée de vagues et d'images émotionnelles ,, parsemée d'une senteur fantastique ..Grande plume : Noelle Arnoult..
Ci-dessous, Auxerre, Yonne, Décembre 2012, Jardineries BOTANIC
Ci-dessous, animation du week-end précédent Noël, Caves de Bailly, Yonne, Décembre 2012
Ci-dessous, animation à un mariage estival (Août 2012), Chant et Poésie, ensuite invitée au banquet
J'aime bien la compagnie du Père Noël, étant la Mère Noëlle :) Caves de Bailly 12/2012
Commentaire d'une amie au sujet d'un poème :
Sabine Mvg Tal Magnifique !!! celui là je l'adore . Très bien trouvé , les vers sont magnifiques et en plus le sujet est particulièrement touchant et il me parle beaucoup. On retrouve ici les mots d'une joile ame chère Noelle
jeudi 3 avril 2014
Hernani nous voici !
"Venir ravir de force une femme la nuit"
Quelle cabale romantique, quel bouge,
Pour que Théophile Gautier en vienne à porter le Gilet Rouge !
Pittoresque tumulte entre Anciens et Modernes
La Flamme n'appartient plus à ceux qui nous gouvernent ;
Ainsi en décrètent les Jeunes Loups de l'Armée excentrique,
Chevelures hirsutes et plaisanteries qui piquent !
Hugo, admirateur de Napoléon, à ce moment,
Se trouva confronté à nombres d'ennemis, anti-partisans...
Il dut recruter sa propre "claque", étudiants et jeunes artistes,
Berlioz, Nerval, Gautier, heureux de soutenir un si noble sinistre !
Grandiloquente et choquante Armée Romantique
Soutenant Hernani avec l'enthousiasme du Fanatique !
Le plus vieux Général-Chef, âgé de vingt-huit ans,
Ne possédait ni tonsure ni cheveux, barbe blanches !
La Liberté Littéraire est fille de la Liberté Politique,
Transformations des vers d'Hugo par Mademoiselle Mars, Joie hystérique,
Liberté de l'Art contre le despotisme des règles et de codes,
Au foisonnement de la Vie une si jolie Ode !
NOELLE ARNOULT,
4 Avril 2014, 0 H 30
MAJESTE ET TRISTESSE DE LA NATURE
ARBRES
MESSAGERS
Des
Femmes élancées, implorantes,
Ou
des Vieillards noueux, des Sages :
Toute
la souffrance du monde exprimée, ou latente,
En
ces Arbres, réceptacles de puissants Messages ...
Leur
douleur parfois fait peine à voir,
Un
cri terrible et âcre jaillissant
Du
tronc sinueux et des branches au désespoir,
De
la Solitude et du bras suppliant...
Tant
de force dans ces arbres décharnés ;
Impudeur
de notre acharnement à les observer,
Mais
aussi Passion de les plaindre et de les aimer
Au
creux de la froidure de l'Hiver sans pitié...
L'Automne
a fait chuter leurs prolifiques feuilles ;
Leurs
extrémités tendues en supplique,
Ils
s'accrochent désespérément au sol rude, en deuil,
Nous
présentent leurs dérisoires Reliques...
Leur
chevelure sombre de bois
Ne
ploie point sous le regard des Cieux ;
Pauvres
Hères mais toujours Rois,
Gardiens
de, sur Terre, tous les Adieux...
Ils
semblent sous-tendre nos prières ;
Leur
écorce n'a d'équivalent que nos rides ,
Exprime
l'amertume des épreuves de misère,
Creusée
de sillons comme par de l'acide...
Nos
chers Arbres puissamment nous captivent,
Emblèmes
mystérieux et patiemment souffrants,
Attendant
le retour du Printemps, de la Belle Rive,
Afin
d'orienter leurs branchages vers de moindres tourments...
Afin
de retrouver un peu d'Elan,
De
Force Vitale et de joyeux remue-ménage,
De
Resservir de perchoir aux mésanges et oiselets, par cent,
D'oublier
de la Nudité austère les pernicieux outrages...
NOELLE ARNOULT – Route
Dijon - 20-12-13
APOCALYPTIQUE....
LE
VEAU D'OR
Les
adorateurs du Veau d'Or
Possèdent
le regard lubrique
Des
Hyènes que l'on abhorre
Et
des duplicités sataniques...
Cette
soumission se retrouve
De
manière internationale, couve
Sous
les regards méchants, sournois, idolâtres, envieux, menteurs,
Hypocrites,
avares, violents, délateurs et affabulateurs ;
Ainsi
que le clame Méphistophélès,
Dans
le « Faust », de Gounod, avec liesse,
« Le
Veau d'Or demeure toujours debout :
On
encense sa puissance...du bout du monde à l'autre bout » .
« Autour
de son piédestal,
Et
Satan conduit le Bal »...
Cette
désertion de notre côté « Ange »
A
embourbé l'Homme dans la Fange ;
Lui
qui avait pourtant été tiré du Limon,
Et
à qui on avait promis les merveilles de Sion,
Retourne
volontiers à la boueuse terre
En
en grattant sauvagement le sol, Bête solitaire,
A
s'en arracher les ongles, jusqu'au sang,
Prêt
à vendre son âme pour quelques pépites d'or...
Les
dents longues des Requins
Permettent
le règne de l'Argent-Roi de la Haute Finance ;
« L'Adoration
du Veau d'Or », de Nicolas Poussin
S'avère,
plus que jamais, une terrible Evidence ;
Partout,
sur la Planète, politiques et puissants
En
ont les mains pleines de sang...
A
l'origine, pourtant honoré, le Peuple Hébreu,
Elu
entre tous, et sauvé des griffes de Pharaon,
N'a
pas vu ce qui pouvait le rendre heureux,
Piétinant
Moïse, et l'Amour, sans façons
- Lequel en brisa les Tables de Loi, au moment propice,
Décernant
les palmes au nouveau dieu, le Taureau orgiaque Apis,
Avec
ses yeux éternellement glauques sous lesquels
La
Tribu s’agglutinait comme l'abeille sur le miel,
S'épanchant
en danses hystériques,
Occasionnant
meurtres iniques ;
L'anathème
et la cruauté
Régnant
en Maître dans cette improbable Cité...
L'Animal
fondu dans un or grossier et vulgaire
N'aurait
pourtant pas dû attirer l'humain en ses filets...
-------------------------
Diverses
œuvres d'or pur ont pu, au contraire,
Rendre
hommage à la Divinité,
Comme
étant une Sainte Mère
De
la Beauté et de l'Humanité,
Et
permettre de relativiser,
A
sa petite place, l'homme, créature éternellement divisée...
Le
Temple d'Or, du Roi Salomon,
Exemple
de Sagesse en ses sermons,
Rendit
donc, à l'opposé, avec discernement,
Grâce
et Gloire à un Esprit spirituel
Ainsi
que de hautes statues d'Orient
Qui
offrirent un hommage au Buddha fidèle...
----------------------
Cependant,
Le Veau d'Or prospère et, toujours,
A
l'assaut des plus grandes gourmandises, court ;
Rien
ne l'effraie : Écraser son voisin,
Afin
de lui dérober son butin ;
Lui
prendre sa femme,
Constitue
son plus bel Oriflamme ;
En
lui offrant les plus belles parures,
Aux
parfums d'ordure
Et
à l'insupportable morale décadente...
Il
vivrait bien de ses rentes !...
...Terroriser
des familles entières
Et
les capturer de son masque mortifère...
Escroquer,
provoquer les plus importantes Ruines
Le
fait Rire d'un grand éclat,
Tendant
son faciès de fouine
Aux
Vices et aux Consulats …
Les
pires exactions ne lui font pas peur, il en est très fier ;
En
sa totale abjection,
Tel
un vieux Démon ,
Par
appât du gain, il a signé avec Lucifer...
Bourse
d'échanges de jeunes chairs d'enfants
Ou
commerce impudique de féminins charmes innocents...
Des
peuples entiers lui sont soumis
Au
nom de dictatures cruelles et inconcevables,
La
richesse personnelle des chefs arrogants, sans amis,
Hormis
leur Pacte secret, demeure mystérieuse et inimaginable...
Surenchère
de bombes et de guerres,
Tout
lui appartient,
Détruire
est un mot qui lui est cher,
A
partir du moment où l'Argent vient...
De
nos jours, il demeure le SEUL
A
susciter, détenir et répandre une hyperbolique attraction,
Il
est, de la HAINE, le Filleul,
Et,
pour se mettre en valeur, crée autour de lui, l’Érosion...
Un
jour, l'Humanité disparaîtra,
Sous
ses victorieux assauts répétés,
Nous
aurons figure de RATS,
Condamnés
à, parmi les détritus, errer...
Noëlle
ARNOULT
Jeudi
15 Novembre 2012
2
h 30
ETERNEL AMOUR....
TOUR
D'IVOIRE
Qui
m'aimera ?...
De
ma Tour d'Ivoire,
Je
scrute les nuées ombragées,
Ma
longue chevelure écartelée, noire,
Devenue
sombre, si noire,
En
de tristes soirs...
Comme
de multiples deuils
Consommés
sur, de l'amour, le seuil...
Ma
chevelure d'offrande et de tendresse
Enchevêtrée
de fleurs d'Héliotropes, abondantes,
De
Lotus, Jasmins et roses odorantes,
Sera
tissée d'ensorceleuses tresses
Où
les onguents de l'hyménée
Se
glissent, habiles vainqueurs-nés,
Me
transfigurant en une puissante Circé,
Considérée
comme une déesse, par Homère,
Magicienne,
de par ses poisons amers,
Ayant
capturé même Ulysse, épousailles pleines de fécondité...
Qui
embrassera mon cœur,
Parfois,
sous la peau nue, si lourd,
Et
soulèvera mon âme d'allégresse
En
comblant mon corps de douceurs
Cependant
que, de la cérémonie de l'amour,
Je
serai la grande prêtresse...
Nous
serons, aux jaloux, rendus sourds,
Puisque,
l'un de l'autre, serons dans les bras ;
Quand
bien même ce n'est point pour toujours...
Celui
qui désirera être mon Roi...
… L'Amant
du Passé a fui
Envolé
dans la nuit ;
L'Amoureux
du Présent,
Comme
le brouillard, inconsistant ;
Celui
du Futur, simple Rêve ,
Ne
s'apparente qu'à une trêve ;
Il
nous permet, ce songe,
De
croire à des mensonges,
Évite
que l'on capitule,
Souhaite
que l'on affabule...
… Mon
long cou blanc,
Glorifié
ainsi que dans « Le Cantique des Cantiques »,
Est
prêt à recevoir tes baisers de sang,
Taches
rouges, comme pacte romantique...
Devrais-je
emprunter
L'Antique
Porte d'Ivoire
Pour, aux
songes trompeurs, croire,
Etre
pleinement révélée,
Ainsi
que l'avait fait Enée !...
Sortir
ou m'enfermer
En
cette Tour d'Ivoire,
Où
les âmes isolées font leur histoire …
« Où
Vigny, plus secret...
Avant
midi, rentrait » ;
Là
où le Poète soigne ses blessures,
Là
où je peux encore garder fière allure,
Songeant
au Cantique, afin que mon sein
« Soit
parfumé de précieux vins » ;
Que
mon corps, « recouvert de Lys et de Froment,
Présente
ses deux seins, semblables à deux faons » ;
A
cet abandon sensuel et total,
Où
n'existe pas, de la souffrance, le mal...
… Au
plus haut de la Tour
Me
saisit l'Ivresse de « l'air pur des solitudes »,
« L'oubli
dans la coupe d'or des Légendes » ;
Ainsi
sommes-nous, Nerval et moi, dans nos turpitudes,
Dans
le secret de nos offrandes,
Ivres
de Poësie et d'Amour....
NOELLE
ARNOULT
Vendredi
28 Décembre 2012
3
h
ETRE OU NE PAS ETRE...L'ETRE
ET LE NEANT
Enfuie
l'Inspiration ?
Dans
ce monde de scission :
L'Etre
et le Néant,
L'Artiste
et son Pendant,
Las
et désespérant,
Démiurge
et désirant...
Prendre
sa Plume ou son Pinceau,
Pour
une Partition à la Wagner,
S'incarner
en Delacroix, Rude, Hugo,
Michel-Ange
ou Baudelaire...
Etre,
de même, marqué au Rouge Fer,
Aimé
et haï des Cieux,
Elu
et blessé, souvenir de l'Enfer ;
Se
croire Grand, Démiurge heureux,
Puis
soupeser ses chaînes et traîner ses lourds boulets,
De
Solitude, et de la terrible sentence : « Aux Arrêts ! »...
Refaire
le Monde, avec Elan,
Le
lancer comme un insouciant Ballon,
Feu
d'Artifice, Mongolfière, Papillon étonnant...
Sans
avoir besoin qu'il « tourne rond ! »,
Parfois
si Laid, parfois si Beau ;
Si
Intelligent, Admirable, ou sot !
La
Brume invisible de l'Extase Sait
Nous
envelopper et nous ensorceler, de ses rêts...
L'énigmatique
Transport se passe ailleurs ;
Le
Rêveur se sent libre, en deçà de toute aigreur …
« O
Temps Suspend ton vol ! » ?
O
Raison, abandonne ce qui te désole
O
Amour, embrasse l'horizon,
Descends
en nos Tréfonds,
Sublime
l'Idéal et la Colère
De
notre Liberté d'haïr Lucifer,
De
notre Désir de Passion et de Lumière !
Fait
nous atteindre le Mont Olympe, au fier Jupiter,
Imagine
Rome L'Antique, enfantée par Romus et Romulus,
Les
Esprits de la Forêt, évanescents par Mystère,
Poséïdon,
domptant de furieuses vagues, éclairé par Horus...
Extravagant
est l'Artiste, Sauvage ou Fou,
Timoré
dans son antre aux yeux doux...
Cependant,
sa baguette de Magicien l'honore,
En-dehors
des conventions, des lois et de la morsure de l'or,
Il
EST et enfante, défouloir de l'Humanité,
Visionnaire
et réceptacle de l'Etrangeté...
NOELLE
ARNOULT
DIJON
15 H
Crous
Montmuzard
Le
Mercredi 16 Janvier 2014
Fascinants Flots sous-marins :
LA
SIRENE
Gare
au Navigateur égaré,
La
Sirène a tout pouvoir sur la Mer,
Car
Poséïdon, son Amant, lui a commandé
De
charmer et d'ensorceler l'Homme fier...
Ce
dernier pense lui échapper ; hélas, de ses appâts,
Elle
joue, ainsi que sur Terre, toute femme ;
Cependant,
sur les flots, son pouvoir va bien au-delà...
Sa
chevelure étrange l'enveloppe de flammes !
Son
regard moiré, étrangement absent, reflétant les embruns,
S'avère
transparent, couleur d'algues et de limons verdâtres,
N'apparaît
presque jamais, son visage émacié et sybillin
Surgissant
juste, lors du ressac mugissant, avec ses bras d'albâtre …
Mais,
bien plus que toute Eve, usant de ses charmes,
Son
cri transperçant et cristallin,
Son
chant de guerre et de victoire, tel une alarme,
Paralyse
le cerveau le plus prévenu et le plus malin...
Digne
fille de Calliope et de Terpsichore,
Elles
entonnent des Prophéties dignes du Royaume d'Hadès ;
Ulysse,
vrai héros, a su seul résister, très fort !
A
Leucosie, blanche créature, et Aglaopé, environnée de tresses....
Sans
qu'on l'ait dévisagée, elle assaille de sa Possession,
Enveloppe
de troublant malaise et réduit à merci,
Ainsi
qu'une arachnide fait de sa toile une vraie Prison,
Enchantement
définitif et morbide, Sort Maudit...
Poséïdon
qui l'attend allongé dans les bas-fonds comme un Pacha,
Vautré
sur sa couche de diamants, aux volutes d'or et d'argent,ciselées
Rutilante
de milliers de bijoux et de pièces ornementées,
S'amuse
à compter les osselets de marins passés de vie à trépas...
Environné
de Femmes-Poissons, Le Roi des Mers, Père et Amant,
Somnole,
tout à la magie des sourdes et incantatoires mélopées,
Que
les Princesses-Sorcières, ricanantes, vont remonter avec allant,
Comme
de terribles Filets éternels, dressés à l'encontre des Egarés....
NOELLE
ARNOULT
Jeudi
21 Février 2013
12
h
Voici un PETIT POEME évoquant la DERNIERE GUERRE, PANACHE des CHANSONS de cette époque, l'Amour au coeur de La Dernière Danse...
Noelle Arnoult
DERNIERE
DANSE...
Je pleure dans tes bras,
Entamant cette ultime danse,
Envahie par une sorte de transe,
Tant, à présent, mon cœur s'avère las...
L'Ennemi veut m'arracher à tes doux bras,
Te jeter hors du tendre Foyer,
Sous les tonnerres des bombardiers
Et les cris des sombres rats !
« Dédé de Montmartre », clament tes bras,
Serine que « La valse on la fait à deux »,
Et « Les yeux dans les yeux » !
… Mais il est trop tard et tu t'enfuis là-bàs...
… Prends-moi dans tes forts bras,
« Nous avons dansé sur les roses »,
Cueilli l'amour, c'est si peu de choses,
«Sur les roses de ce temps-là »...
Joséphine Baker, de ses « deux Amours »,
« Au lointain aperçoit »
« Un Paquebot qui s'en va » ;
Et, pour moi, le compte à rebours...
Valse « La Java Bleue », au rythme de nos amours,
Mon cœur tressaute comme un écureuil fou,
Ton cou sent bon, chaud et doux,
« Quand nos corps se confondent » pour toujours...
Etourdie, suis-je, et submergée par l'amour,
Mon Homme, « J'lai tellement dans la peau »,
« J'en deviens marteau »,
Chante Mistinguett et ses beaux atours....
Je défaille, évoquant les prémices de l'amour,
« Sur cette Terre, ma seule Joie »
« Mon seul Amour », c'est Toi,
Sentant se creuser l'Ecume des Jours...
Quand nous nous promenions « Au bord de l'Eau »,
Cueillant « Le Temps des Cerises », nouveaux Amants,
Tout en buvant « Le Petit Vin Blanc »,
Clin d'oeil à Renoir se passant de mots...
En désert se transforme cette belle Eau,
Adieu Bords de Marne, en résonne encore la Bataille...
Tout est devenu laid, sous la main aveugle, de Braille,
En réminiscences, tristes et sordides échos...
Le « Plaisir d'Amour », d'Yvonne Printemps
« Ne dure qu'un Moment », sous la Mitraille,
« Chagrin d'amour » nous saisit aux entrailles,
En sonne le Glas, c'est imminent …
Sur mes plateformes compensées, j'aimais à t 'embrasser,
La dentelle folle de mon corsage tressaillait ;
Cependant, s'est engouffré l'Hiver, Hitler et ses filets,
Pétain et les collabos, la France occupée...
Tu étreins ma taille fine, à la Balanciaga ;
Réchappé de la Bataille des Alpes, en Quarante,
Les Vosges et la Montagne conquérantes,
M'apparaissent monstrueuses, au Vent Ingrat...
… J'ai envie d'ôter tous nos « Frous-Frous »,
Mes « Petits Tétons », à la Valentine, deviennent éteints,
Demeure mon ventre, définitivement d'Airain :
La Camarde nous fera payer cher nos jours fous...
… Non ! Je refuse que l'on me prévienne
Par un télégramme ou un Officier de l'Armée,
Que la Mort t'a pris, t'a aimé ;
Tu m'appartiens et PAS A ELLE, la Chienne !
Dis-moi que nous fredonnerons encore « La Romance de Paris »,
Si bien que tu sentiras « Le sable chaud » du « Légionnaire » ;
J'imaginerai l'Exotisme et le Grand, Sublime désert,
En te serrant dans mes amoureux bras, Petit Chéri....
« Chéri, sous mon étreinte, je veux te serrer plus fort »,
Afin que tu ne disparaisses pas dans les sables mouvants
Des assourdissants bruits de combats cruels et ignorants,
Et, toujours, « Mieux garder la chaleur de ton corps »...
NOELLE ARNOULT
Dimanche 19 Janvier 2014
Minuit – 1 h,
Châtillon sur Seine 21 400 Je pleure dans tes bras,
Entamant cette ultime danse,
Envahie par une sorte de transe,
Tant, à présent, mon cœur s'avère las...
L'Ennemi veut m'arracher à tes doux bras,
Te jeter hors du tendre Foyer,
Sous les tonnerres des bombardiers
Et les cris des sombres rats !
« Dédé de Montmartre », clament tes bras,
Serine que « La valse on la fait à deux »,
Et « Les yeux dans les yeux » !
… Mais il est trop tard et tu t'enfuis là-bàs...
… Prends-moi dans tes forts bras,
« Nous avons dansé sur les roses »,
Cueilli l'amour, c'est si peu de choses,
«Sur les roses de ce temps-là »...
Joséphine Baker, de ses « deux Amours »,
« Au lointain aperçoit »
« Un Paquebot qui s'en va » ;
Et, pour moi, le compte à rebours...
Valse « La Java Bleue », au rythme de nos amours,
Mon cœur tressaute comme un écureuil fou,
Ton cou sent bon, chaud et doux,
« Quand nos corps se confondent » pour toujours...
Etourdie, suis-je, et submergée par l'amour,
Mon Homme, « J'lai tellement dans la peau »,
« J'en deviens marteau »,
Chante Mistinguett et ses beaux atours....
Je défaille, évoquant les prémices de l'amour,
« Sur cette Terre, ma seule Joie »
« Mon seul Amour », c'est Toi,
Sentant se creuser l'Ecume des Jours...
Quand nous nous promenions « Au bord de l'Eau »,
Cueillant « Le Temps des Cerises », nouveaux Amants,
Tout en buvant « Le Petit Vin Blanc »,
Clin d'oeil à Renoir se passant de mots...
En désert se transforme cette belle Eau,
Adieu Bords de Marne, en résonne encore la Bataille...
Tout est devenu laid, sous la main aveugle, de Braille,
En réminiscences, tristes et sordides échos...
Le « Plaisir d'Amour », d'Yvonne Printemps
« Ne dure qu'un Moment », sous la Mitraille,
« Chagrin d'amour » nous saisit aux entrailles,
En sonne le Glas, c'est imminent …
Sur mes plateformes compensées, j'aimais à t 'embrasser,
La dentelle folle de mon corsage tressaillait ;
Cependant, s'est engouffré l'Hiver, Hitler et ses filets,
Pétain et les collabos, la France occupée...
Tu étreins ma taille fine, à la Balanciaga ;
Réchappé de la Bataille des Alpes, en Quarante,
Les Vosges et la Montagne conquérantes,
M'apparaissent monstrueuses, au Vent Ingrat...
… J'ai envie d'ôter tous nos « Frous-Frous »,
Mes « Petits Tétons », à la Valentine, deviennent éteints,
Demeure mon ventre, définitivement d'Airain :
La Camarde nous fera payer cher nos jours fous...
… Non ! Je refuse que l'on me prévienne
Par un télégramme ou un Officier de l'Armée,
Que la Mort t'a pris, t'a aimé ;
Tu m'appartiens et PAS A ELLE, la Chienne !
Dis-moi que nous fredonnerons encore « La Romance de Paris »,
Si bien que tu sentiras « Le sable chaud » du « Légionnaire » ;
J'imaginerai l'Exotisme et le Grand, Sublime désert,
En te serrant dans mes amoureux bras, Petit Chéri....
« Chéri, sous mon étreinte, je veux te serrer plus fort »,
Afin que tu ne disparaisses pas dans les sables mouvants
Des assourdissants bruits de combats cruels et ignorants,
Et, toujours, « Mieux garder la chaleur de ton corps »...
NOELLE ARNOULT
Dimanche 19 Janvier 2014
Minuit – 1 h,
mercredi 2 avril 2014
ANGES DE LA FONTAINE
Les Anges de cette Fontaine
Ont le regard tourné loin de la Haine ;
Leurs frêles mains sont tendues
Et promptes à recevoir, de l'eau, tout résidu...
Chaque parcelle ou goutte d'eau
Leur est précieuse comme vivifiant ruisseau ;
Leurs frêles mains sont tendues
Comme pour oindre et consoler l'être déçu...
Leur regard angélique, joli cadeau,
Eclaire le Monde, comme Diamant, si beau...
Pour nous sauver, un ultime radeau,
Les âmes en perdition et l'Effroi en drapeau...
Et l'Ange pleure aux souffrances de Job,
Il est pur et ne craint pas l’opprobre...
L'eau ruisselle en ses cheveux vermicelle,
Ses larmes ont un goût de sel ;
Il aime et pleure de tout son sang,
Purifie en l'Onde son cœur souffrant...
Gardiens de cette Précieuse Fontaine
Éclairent notre laborieuse existence ;
En leurs frêles mains sans manigance
Scintille l'Etoile du Jasmin, Jardin d'Eden...
NOELLE ARNOULT
27 Février 2014
00 h 20
Châtillon Sur Seine
Les Anges de cette Fontaine
Ont le regard tourné loin de la Haine ;
Leurs frêles mains sont tendues
Et promptes à recevoir, de l'eau, tout résidu...
Chaque parcelle ou goutte d'eau
Leur est précieuse comme vivifiant ruisseau ;
Leurs frêles mains sont tendues
Comme pour oindre et consoler l'être déçu...
Leur regard angélique, joli cadeau,
Eclaire le Monde, comme Diamant, si beau...
Pour nous sauver, un ultime radeau,
Les âmes en perdition et l'Effroi en drapeau...
Et l'Ange pleure aux souffrances de Job,
Il est pur et ne craint pas l’opprobre...
L'eau ruisselle en ses cheveux vermicelle,
Ses larmes ont un goût de sel ;
Il aime et pleure de tout son sang,
Purifie en l'Onde son cœur souffrant...
Gardiens de cette Précieuse Fontaine
Éclairent notre laborieuse existence ;
En leurs frêles mains sans manigance
Scintille l'Etoile du Jasmin, Jardin d'Eden...
NOELLE ARNOULT
27 Février 2014
00 h 20
Châtillon Sur Seine
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