LA MORT NE FAIT PAS PARTIE DE LA VIE
Que tu es triste, la Mort !
Tu arraches l'animal à l'humain,
L'enfant au Parent, horrible sort !
Le Mari à sa femme, c'est inhumain !
Tu arraches l'animal à l'humain,
L'enfant au Parent, horrible sort !
Le Mari à sa femme, c'est inhumain !
Tu nous fait descendre sous terre,
Alors que Dieu nous a donné la Lumière,
Réitérant la Fatalité antique : « Poussière » !
« Poussière es-tu et tu redeviendras Poussière ! »
Alors que Dieu nous a donné la Lumière,
Réitérant la Fatalité antique : « Poussière » !
« Poussière es-tu et tu redeviendras Poussière ! »
O Combien sommes-nous, pourtant, Poussières d'Etoiles,
Illuminés d'Idéal et d'Espérance, en l'Espace infini,
Cherchant le Visage de Dieu, flottant come une éclatante et blanche voile
Dans le cœur des nuages enchevêtrés des symboles qui se dévoilent...
Illuminés d'Idéal et d'Espérance, en l'Espace infini,
Cherchant le Visage de Dieu, flottant come une éclatante et blanche voile
Dans le cœur des nuages enchevêtrés des symboles qui se dévoilent...
Tu nous assailles
Avant que l'on tressaille !
A la moindre faille,
Sans que rien ne vaille !
Avant que l'on tressaille !
A la moindre faille,
Sans que rien ne vaille !
La Voix des Cieux nous dit que tu n'es qu'une sale gosse,
Issue de la Zizanie et du Désert,
O Toi la Mort Atroce,
Tu es l'Enfer sur Terre !
Issue de la Zizanie et du Désert,
O Toi la Mort Atroce,
Tu es l'Enfer sur Terre !
Une funeste Alchimie
A fait de toi une détestable ombre jumelle,
Notre traître ami,
Une horrible maquerelle déguisée en timide jouvancelle...
A fait de toi une détestable ombre jumelle,
Notre traître ami,
Une horrible maquerelle déguisée en timide jouvancelle...
Une Epée de Damoclès qui détruit et détraque,
Une sombre Fatalité, inexorable,
Brodée par les sévères et anarchiques Parques,
Une Ironie de Destin finalement méprisable...
Une sombre Fatalité, inexorable,
Brodée par les sévères et anarchiques Parques,
Une Ironie de Destin finalement méprisable...
… Le Sort m'arrache à toi, O Mon Aimé,
Je n'entends plus le chant de Notre Liberté ;
Il me semble que d'autres ruisseaux déchainés
Hantent mon âme effarouchée...
Je n'entends plus le chant de Notre Liberté ;
Il me semble que d'autres ruisseaux déchainés
Hantent mon âme effarouchée...
NON, la Mort n'est pas « normale » !
Elle est terrible et nauséabonde,
Comme l'haleine qu'elle exhale,
Catin couchant en son lit tout le monde !
Elle est terrible et nauséabonde,
Comme l'haleine qu'elle exhale,
Catin couchant en son lit tout le monde !
Qui a « programmé » ce monstre affamé ?
Non pas le Père, Créateur de la Vie !
Quel Père offrant son sang voudrait ensuite le retirer ?!
O Mort tu te crois forte mais te voici avilie...
Non pas le Père, Créateur de la Vie !
Quel Père offrant son sang voudrait ensuite le retirer ?!
O Mort tu te crois forte mais te voici avilie...
Ta colère et ton dépit éclateront lorsque tu ne pourras plus nuire,
Tes tentacules coupées au sabre de la Nouvelle Loi :
Souviens-toi d'Adam et Eve batifolant en Eden sans rougir,
Souviens-toi de Noë et Mathusalem vivant mille ans avec Joie !
Tes tentacules coupées au sabre de la Nouvelle Loi :
Souviens-toi d'Adam et Eve batifolant en Eden sans rougir,
Souviens-toi de Noë et Mathusalem vivant mille ans avec Joie !
« REMEMBER » avant que tu n'introduises ton Serpent :
Le Rayonnement de l'Aube Première, la Pureté du Firmament,
La fluidité de l'Onde et les fertiles Essences et Onguents...
La Vie ruisselait, Pur Diamant étincelant !
Le Rayonnement de l'Aube Première, la Pureté du Firmament,
La fluidité de l'Onde et les fertiles Essences et Onguents...
La Vie ruisselait, Pur Diamant étincelant !
… REGARDE ce qui palpite : la Vie autour et en nous :
Nos veines rougeoyantes, notre moite peau parcourue de vaisseaux ;
Les artères semées en nos organes écarlates, pulsatiles et fous ;
Les joues rosies et rondelettes de nos enfants si beaux ;
Le chant de la Tourterelle et l'aboiement du Cerf sage,
Le divin souffle du vent caressant notre reconnaissant visage ;
Notre cœur aimant, battant à tout rompre,
Rendu fou de passion, haletant, sans s'interrompre !...
Nos veines rougeoyantes, notre moite peau parcourue de vaisseaux ;
Les artères semées en nos organes écarlates, pulsatiles et fous ;
Les joues rosies et rondelettes de nos enfants si beaux ;
Le chant de la Tourterelle et l'aboiement du Cerf sage,
Le divin souffle du vent caressant notre reconnaissant visage ;
Notre cœur aimant, battant à tout rompre,
Rendu fou de passion, haletant, sans s'interrompre !...
Nos pieds courent dans l'herbe fraîche, nus et souillés,
Nos mains tendues, élevées vers l'azur, recueillant soleil et rosée ;
J'entends poindre le feulement de mes chats éperdus de calins,
Leurs yeux si mystérieux et chaleureux que je fonds, c'est certain !...
Nos mains tendues, élevées vers l'azur, recueillant soleil et rosée ;
J'entends poindre le feulement de mes chats éperdus de calins,
Leurs yeux si mystérieux et chaleureux que je fonds, c'est certain !...
O Que la Vie est belle !
O Que la Vie est merveilleuse, extraordinaire !
O Que la Vie est merveilleuse, extraordinaire !
Ne refusez jamais de vous soustraire à son Joug
Même si parfois élevé semble son coût !
C'est un Cadeau, une Offrande, pour Vous
Permettez qu'on la loue !
Méprisez la Grande Faux : son règne aura une fin, vraiment !
Tant la Vie autour de nous bruisse et jaillit !
Ce mouvement perpétuel confond l'hiver avec le printemps
Et permet aux bourgeons de renaître à l'envi !
Même si parfois élevé semble son coût !
C'est un Cadeau, une Offrande, pour Vous
Permettez qu'on la loue !
Méprisez la Grande Faux : son règne aura une fin, vraiment !
Tant la Vie autour de nous bruisse et jaillit !
Ce mouvement perpétuel confond l'hiver avec le printemps
Et permet aux bourgeons de renaître à l'envi !
Croyez que la Mort n'est que transitoire
Que ce ne sera bientôt plus qu'une vieille histoire,
A dormir debout comme tous les romans de gare ;
Qui flottera juste dans un recoin de notre mémoire !...
Que ce ne sera bientôt plus qu'une vieille histoire,
A dormir debout comme tous les romans de gare ;
Qui flottera juste dans un recoin de notre mémoire !...
NOELLE ARNOULT
Vendredi 20 Juin 2014
1 h du matin...
Vendredi 20 Juin 2014
1 h du matin...
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