Enjoliver la Vie dans un monde de brutes, se livrer au Rêve, à l'Idéal et à la Passion, et les faire partager...
vendredi 16 décembre 2016
COCTEAU ET MOI
- EXTRAITS DE PASSAGES DES ENFANTS TERRIBLES
de Cocteau et commentaires personnels
- POEME "PREND GARDE A TOI"
Noëlle Arnoult :
de Cocteau et commentaires personnels
- POEME "PREND GARDE A TOI"
Noëlle Arnoult :
Il est des passages très attachants et probants, d'une poésie surréaliste parfois, dans "Les Enfants terribles" de Jean Cocteau :
* "Les êtres singuliers et leurs actes asociaux sont le charme d'un monde pluriel qui les expulse. On s'angoisse de la vitesse acquise par le cyclone où respirent ces âmes tragiques et légères. Cela débute par des enfantillages ; on n'y voit d'abord que des jeux".
* Il est dit de Paul, couché dans son lit :
"Il faisait plus que se coucher, il s'embaumait ; il s'entourait de bandelettes, de nourriture, de bibelots sacrés ; il partait chez les ombres".
"Il faisait plus que se coucher, il s'embaumait ; il s'entourait de bandelettes, de nourriture, de bibelots sacrés ; il partait chez les ombres".
* Poésie de l'instant, du répétitif :
A ce sujet, usage surprenant du temps au présent de l'indicatif surgissant dans le récit.
"La pièce recommençait toujours. Peut-être ces âmes incultes obéissant à quelque ordre, exécutent une manoeuvre aussi troublante que celle qui, la nuit, ferme les pétales des fleurs".
A ce sujet, usage surprenant du temps au présent de l'indicatif surgissant dans le récit.
"La pièce recommençait toujours. Peut-être ces âmes incultes obéissant à quelque ordre, exécutent une manoeuvre aussi troublante que celle qui, la nuit, ferme les pétales des fleurs".
Ecrire à la façon de Cocteau introduit la Poésie et l'Ouverture de notre être dans le quotidien, à l'instar d'une drogue coutumière et innée coulant dans nos veines. Une drogue sans drogue... Heureux sommes-nous, nous les Poètes ! Quelle chance de s'habiter ainsi soi-même, et de vivre portes et fenêtres ouvertes ! Ainsi, je n'ai jamais ressenti la nécessité d'user de drogues, en ayant déjà plein mes vaisseaux ! Cette drogue, comme toutes, pousse à l'excès plutôt qu'à la tranquillité, à l'éveil plutôt qu'au sommeil. Demeure cependant proie du Songe.
Cocteau évoque une fleur ; oui, cette Fleur demeure en nous, s'ouvre ou se ferme, à chaque jour et à chaque instant, palpitante, rutilante, ruisselante de rosée et de clarté, puis s'obscurcit, sinon se fane, médite, se renferme et soliloque en la nuit, tout en songeant à sa régénération...
Cocteau évoque une fleur ; oui, cette Fleur demeure en nous, s'ouvre ou se ferme, à chaque jour et à chaque instant, palpitante, rutilante, ruisselante de rosée et de clarté, puis s'obscurcit, sinon se fane, médite, se renferme et soliloque en la nuit, tout en songeant à sa régénération...
* Inspiration sur la lecture de Cocteau :
"PREND GARDE A TOI"
Ce jeu ininterrompu de bagar(res), de chants,
Fait que vie si courte de bohème m'enflamme,
Que mon âme tressaille en drogue de ses veines...
En subtil(e), fausse habilité de mécréant,
Prend garde à toi, Manant saisi par Noble Dame,
Tu ne connais point cet air d'opéra, sa scène !
Fait que vie si courte de bohème m'enflamme,
Que mon âme tressaille en drogue de ses veines...
En subtil(e), fausse habilité de mécréant,
Prend garde à toi, Manant saisi par Noble Dame,
Tu ne connais point cet air d'opéra, sa scène !
Prend garde à toi, fier Roméo de pacotille,
Ainsi s'écoule l'existence en ses torrents :
Tu crois diriger un bateau de main de maître,
Or nos tempêtes et nos vagues sont en Bastille !
On y mutila, coupa des têtes au Printemps,
Ciboires données aux bêtes menées à paître...
Ainsi s'écoule l'existence en ses torrents :
Tu crois diriger un bateau de main de maître,
Or nos tempêtes et nos vagues sont en Bastille !
On y mutila, coupa des têtes au Printemps,
Ciboires données aux bêtes menées à paître...
L'Hégémonie du Poète est indestructible,
Tant ses eaux, en bouillonnants flots, vont s'épanchant,
Portant passions de nos vies aux nuées et aux nues !
Nos artères charrient ce sang pur, invisible,
Enflé de désirs, d'abscons dimanches enivrants,
La pitance des dieux, en Offertoire ému...
Tant ses eaux, en bouillonnants flots, vont s'épanchant,
Portant passions de nos vies aux nuées et aux nues !
Nos artères charrient ce sang pur, invisible,
Enflé de désirs, d'abscons dimanches enivrants,
La pitance des dieux, en Offertoire ému...
Noëlle ARNOULT.
16 décembre 2016
Bus Châtillon-Dijon, vers 18 h.
16 décembre 2016
Bus Châtillon-Dijon, vers 18 h.
mercredi 30 novembre 2016
NOCTIS
Sur les ténébreuses ailes de Noctis,
M'environne sarabande de chauve-souris,
Hurlantes, grinçantes de délices,
Frôlant, de la Lune, les saugrenus épis...
M'environne sarabande de chauve-souris,
Hurlantes, grinçantes de délices,
Frôlant, de la Lune, les saugrenus épis...
Au bas, goûtant la marécageuse mare,
Le globuleux, cornu et divin crapaud,
Se mire en miroir sans tain et blafard,
Se demandant où est sa peau, où sont ses os ?
Le globuleux, cornu et divin crapaud,
Se mire en miroir sans tain et blafard,
Se demandant où est sa peau, où sont ses os ?
Nébuleuse jaunâtre de dépit, mouvement, envie,
Baissant un œil maussade d'envergure,
Dame rousse, clouée sur sombre tenture de délit,
Comme ayant commis un crime, une usure...
Baissant un œil maussade d'envergure,
Dame rousse, clouée sur sombre tenture de délit,
Comme ayant commis un crime, une usure...
Grâce à l'astre du jour usurier,
Attention, peu prêteur en catimini
Mais daignant lui accorder quelques clartés,
Elle s'étend, et lorgnant les étoiles, les envahit...
Attention, peu prêteur en catimini
Mais daignant lui accorder quelques clartés,
Elle s'étend, et lorgnant les étoiles, les envahit...
L'eau trouble du marais barbote et glousse,
De poules d'eau effarouchées, fuyant héron,
Tandis que les nénuphars luttent avec la mousse,
Et que les écrevisses font, en liseré, des ronds...
De poules d'eau effarouchées, fuyant héron,
Tandis que les nénuphars luttent avec la mousse,
Et que les écrevisses font, en liseré, des ronds...
Sur mon balai de harpie, aux aguets, échevelée,
Les yeux ronds et fixant l'inquiétant et vaste horizon,
J'appréhende l'aurore du jour, désirante de fierté,
Recherchant le suave humain, en ma noire saison....
Les yeux ronds et fixant l'inquiétant et vaste horizon,
J'appréhende l'aurore du jour, désirante de fierté,
Recherchant le suave humain, en ma noire saison....
Noëlle ARNOULT
Lundi 28 Novembre 2016, 20 h
Lundi 28 Novembre 2016, 20 h
lundi 21 novembre 2016
LE MARTYRE DE SAINT-SEBASTIEN
dimanche 20 novembre 2016
Scorpions - Rock You Like A Hurricane
Version identique à celle du Concert de Scorpions de ce soir, le 20 novembre 2016, au Zénith de Dijon : de grands professionnels et très sympathiques et enthousiastes !
Scorpions - Still Loving You (Official Video)
Un énorme tube, ce Slow magnifique et indétrônable qui nous a toujours remué les entrailles...
samedi 19 novembre 2016
MENILMONTANT
MENILMONTANT
(Prochainement dans le recueil poétique
"Paris-Bourgogne" Ed. Hugues Facorat)
Ménilmontant,
Le Petit Café d'Yves
Montand,
Où Piaf vint souvent,
En ce « bon vieux
temps »...
Auparavant, royaume des
Glycines,
Et c'est Mozart qu'on
assassine,
Lorsque cabanons
tombent en ruine,
Que l'Etat prend sa
dîme.
Les colorés jardins
disparus,
Flotte un goût de
déçu,
Hors des vergers
perdus,
Quand Eve tend sa pomme
en la rue.
Quelle chance eut ton
père,
En cette rivière
minuscule,
De caresser sa chair,
Y marchant, les pieds à
l'air !
Quel plaisir
ressentit-il,
Lorsque, d'entre ses
cils,
Timide et rendu
imbécile,
IL salua Edith, douce
idylle !
Laborieux, en cet
ancien café,
Résonances d'accordéon
enrubanné,
S'alanguissant, fleurs
séchées,
Envies de révolution
et de piété...
Débâcle de l'Ancien
Paris,
En y pensant, on y
survit,
Aux charmants p'tits
gars d'ici,
Et aux filles d'Antan,
jolies...
Rousseau y fut jeté à
terre par un dogue,
Cet épisode lui
inspira ses monologues,
Promeneur solitaire,
les Sources en vogue,
Jean-Jacques en devint
philosophe, ethnologue...
Auparavant, la claire
eau coulait drue,
Gérard de Nerval y fut
enfin détendu,
Près de la Fontaine
d'Aréthuse, étendu,
Baptisée en Thermidor
aux blés confus...
Ménilmontant se logea
en village,
Avant que de rejoindre
la ville et ses parages,
Courtisant Belleville,
ses mystérieux nuages,
O que cet heureux temps
apparaît sage !...
A même le trottoir,
musique jouait,
A toute partition,
danseurs tournoyaient,
La Cour la plus coquine
s'autorisaient,
Derrière les buissons,
se bécotaient...
La Môme flamboyait de
beauté,
Un Rayonnement de
l'été !...
Tous hommes à ses
pieds,
Benêts, prisonniers,
ensorcelés...
Alors, tous sur les
tables, grimpaient,
Tant la Prune, leur
folle tête, tournait,
Quand la Brume,
d'étonnement, geignait,
Que la Lune, en nuit,
s'alanguissait...
Noëlle ARNOULT
Mercredi et Jeudi 17
novembre 2016
Bus et Dijon, 23 h.
En ce jour
d'anniversaire de
Mamie Paulette
Lhuillier,
partie voici presque
quinze ans...
dimanche 13 novembre 2016
FUIR LES DIMANCHES
FUIR LES DIMANCHES
Les Promeneurs du
Dimanche sont toujours tristes,
Surtout ceux du
quartier, à Paris ou ailleurs,
L'atmosphère s'avère
pesante, sinistre,
Il faut partir pour
apprivoiser le malheur...
Un air à couper au
couteau, opaque...Ennui !
Brouillard et sévérité
du dimanche obscur,
Lenteur du mouvement et
visages de cire,
Samedi soir agité fait
fuir tout murmure.
IL faut partir,
s'escamoter, stations nouvelles,
Se griser de grand
écran, rêve d'évasion,
Retrouver son allant,
jouer la jouvencelle,
Saluer le passant,
comptoirs de déraison...
Retrouver les bois,
savourer les chauds marrons,
Bois de Vincennes
charme en décharné hiver,
Le mendiant en fit sa
dérisoire maison,
Discuter un peu, saluer
le pauvre hère...
Puisqu'il faut partir,
lui offrir son grand manteau,
Lui souhaiter, avant
l'heure, Joyeux Noël,
Retrouver la chaleur
des transports sans un mot,
Le soleil dans le cœur,
sur les lèvres, du miel...
Dimanche 13 novembre
2016,
12 h 40, bus
Dijon-Châtillon/Sur/seine
samedi 12 novembre 2016
HIVER DODELINE (Poème)
HIVER DODELINE
(A paraître chez Hugues Facorat Editeur,
Paris-Bourgogne en Poésie)
Hiver dodeline à
Paris,
Sur la tête du Zouave
Au Pont de l'Alma,
sourit,
Bérizot que la guerre
déprave..
Hiver dodeline au
Père-Lachaise,
Sur Musset, Wilde et
Nerval,
Ils en sont fort aises,
Tous ces « dormeurs
du Val »...
Hiver dodeline dans le
vieux métro,
Stations Bastille et
Porte de Vincennes,
Les blancheurs de
Victor Hugo,
Déplacées, fantômes
ou anciennes...
Hiver dodeline au Zoo
de Vincennes,
Portant sa douceur en
singes endormis,
Rhinocéros vieillards
en aubaine,
Visiteurs un peu
refroidis mais ravis...
Hiver dodeline dans les
petits squares,
Ou chantent les grilles
humides,
Lorsque les amoureux
s'égarent,
Que la Tourterelle
chante, candide...
Hiver dodeline en
Bonhomme de neige,
Fondu et fondant sous
les mains des enfants,
Lorsque les frimas
entonnent leurs arpèges,
Jovial, imprévu,
magicien, de Blanc éclatant...
Noëlle ARNOULT
Samedi 12 novembre 2016
Dijon, 0 h 30
vendredi 11 novembre 2016
mardi 8 novembre 2016
Barack Obama, le roi de la communication - franceinfo:
Yes, he can !
C'était merveilleux de voir un "Noir" à la tête des Etats-Unis, une belle revanche pour tous ceux qui sont morts assassinés pour la paix et l'égalité. En particulier, une revanche pour les Noirs victimes de l'esclavage et du terrifiant Ku-Klux-Klan, une revanche pour les Indiens d'Amérique, même, tués ou parqués !...
Et quel homme : d'une sobre intelligence, tempéré.
De l'humour et de la décontraction en prime...
Élégant.
Et quel homme : d'une sobre intelligence, tempéré.
De l'humour et de la décontraction en prime...
Élégant.
A quand le multiculturalisme et le multiethnicité en politique, à la tête de l'Etat ?
Pas demain la veille !
Et en France ?.
A long way from Elysée pour les femmes aussi...
Pas demain la veille !
Et en France ?.
A long way from Elysée pour les femmes aussi...
lundi 7 novembre 2016
CORPS TROP GRAND OU TROP PETIT
CORPS
TROP GRAND OU TROP PETIT
Corps
trop grand ou trop petit
Pour
une âme d'enfant ou d'adulte,
Costume
baillant ou avili,
A
toutes choses angéliques une insulte.
Le
cœur survit-il si aride, rude et petit,
Devant
les épreuves et malversations,
Que
les âmes brûlées cherchent Enfer et Oubli,
L'ensevelissement
de toute beauté en déraison !...
Serait-il
possible que nous soyons terrifiés,
Et
terrifiants de froideur et de cynisme,
Alors
que nous chantions en été flamboyant
Quand
naïveté haletait sous moral sadisme ?
A
présent, le désert tente d'habiter nos âmes,
Semant
Cactus et Hyènes ricanantes,
Déssechant
l'idéaliste et pure dame
Qu'abreuvait
le zélé enfant de suaves allégeances...
Noëlle
ARNOULT
Lundi
07 Novembre 2016
21
h, Dijon.
PONTS DES ARTS, POEME
PONTS
DES ARTS
Ponts
de Paris Bis
Pont
des Arts,
Les
Artistes du Pont Neuf,
Les
Neuvaines à Notre-Dame,
Ce
n'est point l'effet retard
De
la Clepsydre à l'oeil veuf
Qui
réclame nos rames !...
Ici
éclate la vie joyeuse,
L'on
ne s'y gave pas d'alcool frelaté,
La
Seine chatouille les quais en fantaisie,
Là
où l'esquif mouille la jetée sinueuse,
Près
des bouquinistes surannés
Vendant
éventails, cartes et lithographies...
Le
Pont trace un arc, la nuit,
Aux
étoiles dorment les vagabonds,
Friche
de l'âme offerte au firmament...
Caresses-tu
les amants endormis
Quand
Dame Lune fait le dos rond
Et
que l'Ange, en l'Ombre, a tu son chant ?
Noëlle
ARNOULT
Vendredi
4 Novembre 2016
Bus
Châtillon – Dijon, 18 h 20
samedi 5 novembre 2016
POEME CHARISMATIQUE LOUVRE
CHARISMATIQUE
LOUVRE
Paris
Cf
Hugues Facorat
Le
Louvre ne possédait pas de Pyramide,
Pas
de Sphinx, point de réincarnation mystique,
IL
s'avérait néanmoins grandiose et avide
De
divulguer sa flamme, avaler son public,
De
nous charmer de ses visions charismatiques,
Grands
escaliers, salles, ambiances pharaoniques...
Papa
nous fit découvrir ce bel univers,
Lui,
Artiste à genoux devant ses plus grands maîtres,
Reconnaissant
l'Etoil(e), se reconnaissant ver,
A
ce point que l'on se pâme, sachant l'admettre !
...O
qu'il est grand, infini, ce chemin divin
Espérant
accoster aux rivages lointains !
Eden
ne suffit pas, éclaire-nous, Enfer,
Tant
souffrance des hommes nous rend défaillants !
Pourquoi
larmoyer et geindre quand on se perd,
Tant
suffit de goûter mille fruits attirants
Perdition
de Dante, Ivresse de Baudelaire,
Verlaine
et ses alcools, s'étiole Apollinaire...
Michel-Ange
parle aux Anges, Titien touche le Ciel,
Pourquoi
sont-c(e) les Poètes qui sombrent en débauche ?!
Leur
âme aussi lumineuse qu'immatérielle
Finit
en Foire d'Empoign(e), vendue au plus gauche !
Précieuse
pierre plus belle que cell(e) d'autrui,
Ressemble
alors à friche de noire hérésie !...
Les
nobles Peintres, Botticelli, Delacroix,
Exposent
leur rayonnement de liberté,
Pour
guider le Peuple et lui enlever sa croix,
Tandis
que le Poèt(e), les pieds du Crucifié,
Baise
et rebaise, versant ses larmes en son sang,
Au
Grand Soleil de l'Apocalypse, pensant...
Ecrasé
par les rois et leurs manteaux d'hermine,
Le
couronnement princier de Napoléon,
S'entrouve
un bal d'un silence qui illumine,
Admiratif,
à en tomber en pâmoison...
Les
sobres portraits de Régentes et infants
Ressuscitent
un mode disparu, entêtant...
Des
salles immenses où le plancher se craquèle
Sous
le poids de l'Histoire et des lourds souvenirs...
« Radeau
de la Méduse », Gorgone fidèle,
« La
Création de l'Homme », du Mal, un Empire...
Les
gardiens minuscul(es) dans l'antre gargantuesque
Sont
de tristes Cerbères, énigmatiques et grotesques...
Noëlle
ARNOULT
Bus
Châtillon-sur-Seine/Dijon
Samedi
5 Novembre 2016, 18 h
vendredi 4 novembre 2016
PONTS DE PARIS
PONTS
DE PARIS
Alma,
Pont Neuf, Pont des Soupirs,
Pont
des Arts.
En parution chez Hugues Facorat
Le
Pont de l'Alma,
Le
Pont Neuf et le Pont des Soupirs
Et
tous les ponts de Paris,
Ont
sorti leur panoplie,
Leurs
plus fastueux désirs,
Pour
Jules et sa Nana...
Venue
d'une petite Province,
Visite
la Capitale comme le Café du coin !
Etonnant
comme elle s'enhardit,
Le
Pont des Arts, une belle envie
D'amour
et de baisers malins,
Où
les Peintres font de Jules un Prince...
Plus
loin, les Quais, les Bouquinistes,
Leurs
éventails, cartes et lithographies ;
Achetez
un animal à risques et périls,
Le
bateau de croisière a son chenil...
Le
long de la Seine, y'a pas d'ennui :
Un
Mât de Cocagne pour les Touristes !
A
deux pas, « Shakeaspeare et Compagny »,
Librairie
et anglaise Bibliothèque,
Entre
le Musée de Cluny,
La
Cathédrale de Paris,
Fief
de Joyce, reine de l'intellect,
Des
cinéastes, « Minuit à Paris »...
Caline
ne retourne plus à Troyes,
Jules
accroche leur cadenas
- La maréchaussée peut l'enlever !...
Cependant
resteront liés,
Révoltés,
l'un de l'autre dans les bras,
Le
cœur au ciel et dans l'Emoi …
Noëlle
ARNOULT
Bus
Châtillon-Dijon,
4/11/16,
18h 30
jeudi 3 novembre 2016
L'ESSENCE DE L'AMOUR
A partir du moment où ces hommes m'ont fait pleurer, je ne les ai plus aimés ; en effet, l'amour a besoin de rêve, de grâce, de beauté et d'Idéal : sinon, serait-il l'Amour ?...
PASSIONNEMENT VIVRE
Ma publication, dans Le Chatillonnais et l'Auxois, du 3 novembre 2016 :
PASSIONNEMENT VIVRE
On ne peut donner son
corps sans amour
Mais bien plutôt avec
âme mystique
Les yeux grands ouverts
ne peuvent être sourds
A nos noires détresses
magnifiques.
L'élan est subtil, la
grâce magique
Tu fais miroiter de
tendres amours,
Quand ruisselle une
fontaine empirique,
Ici et maintenant
mêm(e) sans toujours !
Vois-tu le sacré en
bague hystérique ?
Heureux sois-tu, te
vêtant de velours !
Tu ne demeureras pas
nostalgique
Lorsque bras et cœurs
redeviendront gourds...
Nous pouvons nous
fourvoyer en amour,
Sirènes au chants,
danses frénétiques,
Par Comedia dell'arte
en retour :
Brutalement, le savons
en supplique...
Lorsque l'amour cesse
son joyeux cours,
Drue forêt devient
nue, non prolifique :
Parfois endormi,
l'Eternel retour !...
Nions le malheur en
nouvelle optique.
Noëlle ARNOULT
19 Octobre 2016
Bus Dijon-Châtillon
Sur-Seine
Vers 14 h 30
OISEAUX DE NUIT
OISEAUX
DE NUIT
Les
Oiseaux de nuit
N'ont
de suie que le costume,
Leur
joli cœur se consume
Lorsque
l'Aurore met ses habits...
Ils
prient en parvis,
Là
où s'enracine coutume,
Loin
des regrets posthumes,
Là
où l'âme luit...
Caressent
sans ennui
La
Fleur que l'on hume,
Comme
une flamme qui s'allume,
Eclose
seulement en noire nuit...
Noëlle
ARNOULT
3
Novembre2016
12
h 30, Dijon
LES BARS - rue Jeannin, Dijon
LES
BARS
Rue
Jeannin
Dijon
« Traîner »
ou « Faire la tournée des bars » à la Francis Carco,
explorant, en une sorte de fascination rêveuse, littéraire et
aventureuse, « les bas-fonds », ou bien à la manière
des « Poètes Maudits » mêlant vapeurs frelatées
d'absinthe délétère et d' « Alcools » à la façon
d'Apollinaire, aura, de toute époque et de tout temps, possédé un
charme certain ! Un comportement farouche et libertaire alliant
chez tout Poète, un geste sciemment symbolique, provocateur et
extatique, offrant sur un violent autel son âme torturée, en des
divagations sublimées ou atténuées par les murmures indécents et
les goûts dégoûtés de sa vision solitaire... Parfois, juste,
en-dehors de sa plume (je pourrais écrire de « ma plume »
) qui ne lui laisse jamais de repos, une façon comme une autre de se
sentir exister plus fortement ou plus communément, de partager la
vision peut-être insipide de l'ivresse pour en aboutir les
balbutiements, pour les magnifier, comme il en possède
douloureusement, et du fond de ses entrailles sans cesse agitées de
spasmes, le secret...
Cependant,
j'affirme haut et fort que le vrai Poète n'a nul besoin de recourir
aux Paradis Artificiels pour tirer la quintessence sublime de
l'existence …
Dijon
a ses bars
De
maudite absinthe,
D'un
nom ampoulé
S'offre
le Nectar,
Une
illusion feinte,
De
feuilles sucrées …
Fièvre
sans amarres,
Désir
fou d'étreinte,
D'amour,
d'amitié ;
Des
photos d'hasard
De
passants de pinte,
Un
mur décoré...
Les
mille trottoirs
Abritent
ou éreintent
Fous
ou esseulés,
Amoureux,
anars...
Émois demi-teintes,
Ivresse,
Beauté...
Noëlle
ARNOULT
Jeudi
3 Novembre 2016
Dijon,
14 h.
mercredi 2 novembre 2016
POEME : LES GRANDS BOULEVARDS
GRANDS BOULEVARDS
Bonne Nouvelle, Opéra,
Strasbourg St Denis...
Paris
La Bonne Nouvelle des
Boulevards,
Opéra, le Cinéma Le
Grand Rex,
Poissonnière,
Marchande et volubile,
Voici tout ce qui hante
ma mémoire,
Ciseaux contre feuille
et contre silex,
Qui l'emportera, pensée
malhabile...
Immobiles gardiens,
Musée de Cire,
Effets de miroirs et
planétarium,
Marat, impressionnant
dans sa baignoire,
Embruns de l'Histoire
que l'on respire,
Ainsi apparaît le
chemin de l'homme,
Entre Merveilles des
Rois, dagues noires...
Quelques sinueux
cinémas érotiques,
Filles de joie
arpentant les trottoirs,
« A bout de
souffle » à la Francis Carco,
Pour des enfants,
visions énigmatiques,
Pour adultes, fenêtres
de l'espoir ?
… Paris foisonnant,
sans ultime mot.
Noëlle ARNOULT
Bus
Dijon-Châtillon-Sur-Seine
2 Novembre 2016, 14 h
50.
mardi 1 novembre 2016
L'Obsession des Ecureuils - Peinture -
On peut dessiner de jolis écureuils, et parfois on peut les peindre, ce qui s'avère un peu plus difficile, surtout avec les moyens du bord... Cependant, lorsque l'on aime...
POEME : BUTTES CHAUMONT, Paris
BUTTES CHAUMONT
Paris
Le théâtre de
Guignol, Gnafron, Madelon,
Résonne encore des
coups de bâton donnés,
Au Gendarme Flageolet,
son képi souillé,
Tandis que Fil de fer
rigolait pour de bon...
C'était la joie au
théâtre des Buttes Chaumont,
Pour les enfants de
l'époque, tout tournait rond !
Un rouleau de réglisse
et du zan à la main,
En l'âme, tous les
jours une fête foraine,
Mangeant des colliers
de bonbons, de fines graines
De tournesol, et des
coquillages malins...
C'était la joie au
théâtre des Buttes Chaumont,
Pour les enfants de
l'époque, tout tournait rond !
Maman se reposant, nous
ramassions des feuilles,
Gosses de Belleville
chérissant la nature,
Pour des partances
imaginaires, d'aventure,
Nous bâtissions des
abris pour les écureuils...
C'était la joie au
théâtre des Buttes Chaumont,
Pour les enfants de
l'époque, tout tournait rond !
Montant dans le petit
Temple de la Sibylle,
Enjambant des ponts et
admirant des cascades,
Nous nous prenions pour
explorateurs en croisade,
Serpentant entre
rochers pointus et ses îles.
C'était la joie au
théâtre des Buttes Chaumont,
Pour les enfants de
l'époque, tout tournait rond !
Plus tard, la liberté
des patins à roulette,
Viel(les) cothurnes
grinçantes nous faisant tomber,
Frottant ainsi
dangereusement les allées,
Prêts à tout, à
prendre la poudre d'escampette...
C'était la joie au
théâtre des Buttes Chaumont,
Pour les enfants de
l'époque, tout tournait rond !
Plus tard, au Lycée
rue Bouret, juste à côté,
J'allais souvent me
ressourcer en ses eaux calmes,
Espérant, de
l'Académie, avoir les palmes,
Rejoindre les livres,
vocation espérée...
Noëlle ARNOULT
Mardi 1er novembre 2016
15 h
Source : wwwentre-geeks.com
lundi 31 octobre 2016
Poème : CANAL SAINT-MARTIN
CANAL
SAINT-MARTIN
Paris
me prend dans ses doux bras,
Le
long du Canal Saint-Martin,
Les
péniches partent là-bas,
Extrêmes,
comme flancs d'airain...
La
Pénombre command(e) son pain,
Lorsque
passe le lourd bateau,
Ell(e)
ne veut rester sur sa faim
Mais
souffre de son lourd fardeau...
Chant(e)
« Le Noyé assassiné »,
Etrange,
hypnotique refrain,
Dans
la nuit, comm(e) art communié,
Hyménée
ou chantre malsain...
Pourtant
ne m'effleure la peur,
Brute
lumièr(e) de mon destin,
Joie
absolue, vertes lueurs,
Qu'attrape
et que caress(e) ma main...
Noëlle
ARNOULT
Bus
Châtillon-Sur-Seine/Dijon
18
h 30, Lundi 31/10/16
Dédicaces à Moneteau, Festilivres, le 30 octobre 2016
Mon dernier livre, "Si j'avais été la Belle et autres Licornes", paru chez Hugues Facorat Editeur, mis à l'honneur, le 30 octobre ! Me voici photographiée par mes amies et lectrices, les Soeurs Malet !...
dimanche 30 octobre 2016
FESTILIVRES MONETEAU LE 30 OCTOBRE 2016
Sympathique Salon du Livre de Moneteau, nombreuses rencontres et découvertes, comme l'Association pour les auteurs poétiques, CHOLIAMBE, basée à Auxerre, dans l'Yonne. Avec les responsables et nombreux bénévoles, Didier Ziegler, le chanteur-compositeur Géhel, José,.....
samedi 29 octobre 2016
FESTIVAL MONETEAU
Demain, le dimanche 30 octobre 2016, venez nombreux au Salon du Livre Festilivres de Monéteau à côté d'Auxerre ! Je vous y ferai la dédicace (de 9 à 17 h) de mon dernier ouvrage "Si j'avais été la Belle et autres Licornes" publié chez Hugues Facorat Editeur.
mercredi 26 octobre 2016
MIGNON ECUREUIL
Si vous voulez savoir à quoi rêvent les Poètes, en dehors de leur désir d'absinthe et pour ornementer leur mélancolie, voici mon petit dessin de ce soir...
(malheureusement le scan ne prend pas en compte tout le dessin - qui fait 24 X 32 mm)
(malheureusement le scan ne prend pas en compte tout le dessin - qui fait 24 X 32 mm)
lundi 24 octobre 2016
JEROME BOSCH au Cinéma !
A ne pas manquer, en sortie nationale le 26 octobre 2016, un film-documentaire sur le génial Peintre JEROME BOSCH et son oeuvre majestueuse, étrange et avant-gardiste, en particulier sur le triptyque LE JARDIN DES DELICES et ses mystères...
dimanche 23 octobre 2016
Minuit - Sur les Berges (Live)
J'adore Minuit comme j'aime Les Rita Mitsouko, digne relève des enfants de Catherine Ringer et Fred Chichin... Ils étaient au Concert de rentrée à Dijon et c'était génial !...
OLLI MAKI, un beau film de Juho Kuosmanen, Finlande.
Actuellement, en VO sous-titrée à l'ELDORADO, Dijon, un beau film (en noir-et-blanc) sur la vie réelle du Boxeur Olli Mäki, qui renonça à la boxe et à la gloire, dans les années 60, au profit de l'amour...
MAGNIFICENCE DE FLEURS
MAGNIFICENCE DE FLEURS
Quand on ne peut dire
« je t'aime »
Croît un jardin en
magnificence de fleurs,
Un parterre amoureux de
cœurs,
Entrelacés de
Magnolias, sans anathème.
Ce sont de jeunes et
fortes pousses extraordinaires
Où chuchotent de
caressants papillons,
Où tournoient sous
l'azur de ventrus bourdons,
Où s'envolent l'Aurore
et des nectars de poussières...
Les roses bouches
fraîches écloses en leur innocence
Ont des saveurs de
capiteuses Orchidées,
Volent au Bouton d'Or
sa corolle dorée,
Sans cesse embrass(ent)
comme des blessures que l'on panse...
Extraordinaire
cueillette
Subtilise l'âme
subtile en subterfuge,
En douces caresses seul
juge,
De ses seules armes,
Violettes guillerettes...
Noëlle ARNOULT
Bus
Dijon-Châtillon-Sur-Seine
23 Octobre 2016, 12 h
45.
Albert Camus - Discours de réception du prix Nobel, 1957
MONSIEUR ALBERT CAMUS
"Les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'efforcent de comprendre"
"sans cesse partagés entre la douleur et la beauté"
"La vérité est mystérieuse, fuyante, toujours à conquérir"...
samedi 22 octobre 2016
UN BEAU FILM DOCUMENTAIRE : "TA'ANG"
Bientôt, au Cinéma l'Eldorado, à Dijon, "TA'ANG", un très beau et complet documentaire-témoignage de 2h27, suivant un peuple en exil, entre Chine et Birmanie - Un film de Wang Bing, né à Xi'an (Chine) en 1967 (Etudes de photographie à l'Ecole des Beaux Arts Lu Xun puis de cinéma à l'Institut du Cinéma de Pékin, en 1995)
Entretien avec Wang Bing par Thomas Aïdan et Xavier Leherpeur, "Septième Obsession" :
"Je pense que TA'ANG est un film sur la sympathie et l'amour entre les êtres humains, une projection d'amour"
ALICE OU LE CHAPELIER FOU
En général, je m'identifie un peu à Alice, avec sa persuasion de nous persuader que l''impossible" n'existe pas :) et à sa façon de se sentir "incongrue" au sein d'un monde conventionnel et de faux-semblants (J'en ai même fait un poème) - Aujourd'hui, je me suis surprise à penser que je ressemblais aussi au Chapelier fou ; est-ce en raison de sa "folie" (qui n'est pas plus folle ou moins folle que celle d'Alice) ou pour son regard souvent étonné, yeux écarquillés, et/ou enthousiaste qu'il pose sur le monde ?
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ET DES SONGES
Alice au Pays des Merveilles,
Chevelure d'Or, cœur vaillant,
Ne triche pas, radieux Soleil,
Rattrape ses songes déments...
Chevelure d'Or, cœur vaillant,
Ne triche pas, radieux Soleil,
Rattrape ses songes déments...
La neige embrasse les carreaux,
Comme dans l'œuvre de Carroll,
A travers le Miroir, c'est beau,
Lorsque s'enfuit la camisole...
Comme dans l'œuvre de Carroll,
A travers le Miroir, c'est beau,
Lorsque s'enfuit la camisole...
De même je choisis le rêve,
Tant la réalité déçoit,
Imagination veut sa trêve,
Subtilité croit ce qu'elle voit...
Tant la réalité déçoit,
Imagination veut sa trêve,
Subtilité croit ce qu'elle voit...
Ayant cru rêver l'impossible
Me bouscule l'aile du songe,
Au secours d'une vie pénible,
Tant apparaissent art et mensonge...
Me bouscule l'aile du songe,
Au secours d'une vie pénible,
Tant apparaissent art et mensonge...
Wonderland jamais n'abandonne
Les âmes esseulées, enfiévrées,
Ravies par Opium, Belladone,
Du Monde déçues, terrifiées...
Les âmes esseulées, enfiévrées,
Ravies par Opium, Belladone,
Du Monde déçues, terrifiées...
Gigue en délire, cheveux rouges,
Chapelier fou très clairvoyant,
Crée œuvres magiques en son bouge,
Grâce au fol pouvoir des enfants...
Chapelier fou très clairvoyant,
Crée œuvres magiques en son bouge,
Grâce au fol pouvoir des enfants...
Rester dans le nid d'Absolem,
Le plus sage et simple remède,
Du pays irisé que j'aime,
Soignant l'esprit sans intermède...
Le plus sage et simple remède,
Du pays irisé que j'aime,
Soignant l'esprit sans intermède...
Lapin en retard, O Brouillard,
Que fais-tu de ta triste montre,
Désormais riche par milliards,
Reste en notre heureuse rencontre...
Que fais-tu de ta triste montre,
Désormais riche par milliards,
Reste en notre heureuse rencontre...
Loin du carnage est Harmonie,
Plus Soyance et fleurs de beauté,
Ainsi le Pays qui survit
Distribue toutes cartes à jouer...
Plus Soyance et fleurs de beauté,
Ainsi le Pays qui survit
Distribue toutes cartes à jouer...
Noëlle ARNOULT – Mardi 19 Juillet 2016, vers 23 h/Minuit.
PROFONDEUR ET LEGERETE DU POETE
Le Poète s'avère inclassable (heureux homme - ou femme...) - c'est ce qui plait - et a ceci de supérieurement avantageux qu'il jongle avec la superficialité comme avec la profondeur ; Kundera l'a ratifié dans ces constatations humaines terribles et merveilleuses : "L'insoutenable légèreté de l'être" et "l'insupportable pesanteur de la légèreté"...
(J'évoque ce débat dans mon prochain ouvrage : "Enfer, Limbes et Rédemption" chez Hugues Facorat)
(J'évoque ce débat dans mon prochain ouvrage : "Enfer, Limbes et Rédemption" chez Hugues Facorat)
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