jeudi 29 septembre 2016

MON POEME LES TROIS GRACES DANS LE CHATILLONNAIS DU 29 SEPTEMBRE 2016

Mon Poème LES TROIS GRACES, à  côté de la belle Ronde châtillonnaise publiée par les Amis du Châtillonnais (de la fin du XVIème siècle) attribuée à Jehan de la Douix...

Dans l'Hebdomadaire LE CHATILLONNAIS ET L'AUXOIS, rédacteur en Chef David Vermassen, du 29 Septembre 2016.

Ce poème figure dans mon dernier ouvrage publié aux Editions Hugues Facorat, "Si j'avais été la Belle et autres Licornes", paru en juin 2016, à me commander par mail : noellearnoult27@gmail.com ou par téléphone : 0682849338. Prix public : 16 eur. pour 360 pages environ, de poèmes et contes, illustrations de l'auteur, dont la Page de Couverture. Livré en Lettre suivie ou à domicile, selon la distance, sous trois jours.

LES TROIS GRACES
(Ces Grâces sont des statuettes graciles et gracieuses ornant l'ancien Musée de Châtillon-Sur-Seine, ce qui a donné lieu à ce petit poème)


Les Trois Grâces ne sont plus Trois
Mais Quatre, ce qui a troublé l'ordre naturel ;
Trinité ou Pyramide, tout repose, comme une Loi,
Sur ce Nombre Sacré, un divin, obscur, Rituel !


Egarées, elles nous regardent d'un air inquiet,
Observent l'horizon, plutôt, importées et expatriées,
Manière saugrenue d'ornementer le Jardin de paix,
Elles qui se sentent volées, violentées, de peur émotionnées...


Comment avons-nous osé, à jamais,
Ainsi, les enfermer, captives dénudées,
En enclos, prisonnières en nos rets,
Brisant leur évasion hors du burin, rêvée...


Figées demeureront-elles, même loin du sculpteur,
Leur pygmalion oublié, semblent statufiées d'effroi,
Damnées en bloc de sel, ayant désobéi au Créateur,
Cendres de Pompéï ou Pavé de l'Enfer, tristes Vénus en Croix...


Pitoyable Harem à la disposition d'un seigneur inconnu,
Qu'elles craignent de voir arriver, le regard affolé ;
Les prendra en offertoire pour une sinistre cérémonie malvenue,
De son œil lubrique et enfiévré,
De sa turgescence injustifiée...






Pauvres biches aux abois,
Sursautant, guettant le grassouillet libidineux,
Elles qui demeurent nues, offertes proies,
Pour une cueillette à l'aveugle du couteau vénéneux...


Au Jardin pourtant sifflent merles moqueurs,
Gais Pinsons et colorées Mésanges,
Ignorant tout du drame des Vierges au tendre cœur,
Tandis que les fourmis innocemment les dérangent...



NOELLE ARNOULT
Châtillon Sur Seine
Le Jeudi 17 Avril 2014
Vers 11 h 30

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire