PLUIE
SUR LA VILLE
Les
rues sont tristes, si tristes,
Quand
la joie en est absente !
L'eau
ruisselle en caniveaux,
Grise
et noire et anarchiste,
Amorçant
morne descente,
Par
tant de silencieux mots.
Ses
lumières artificielles
Blessent
regards autant qu'âmes...
Sens-tu
mon cœur te cherchant,
Mélancolie
en rituel,
Des
hommes autant que des dames,
Lorsqu'ainsi
souffle le vent ?
La
noirceur du sombre soir
Fait
naviguer ma pensée
D'étoile
en obscurité,
D'envies
de départ,
De
clartés à retrouver,
A
l'envie de nos baisers...
Noëlle
ARNOULT
Dijon,
1er Mars, 19 h.
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