mardi 14 novembre 2017

LE FLAMBEAU

LE FLAMBEAU

Qui sait honorer notre flambeau, hormis Toi,
Noble Athénien égaré en Mont de Caucase,
Le seul digne d'allumer notre Flamme est toi,
Tel Titan Prométhée volant un feu d'emphase...

Déesse Hestia, en Olympie, en son foyer,
T'admire et sussure de t'épagner supplice,
De foie humain par l'aigle, sans cesse piqué,
Horriblement, et terriblement, en Calice...

Digne de tout retransmettre, aux dieux comme aux hommes,
Le message reçu, en sage clairvoyant,
Doué même de clairaudience, en gent prud'homme,
Soif d'osmose, à en trouver son correspondant... 

Mystique coutumier, tel porteur d'idéal,
Ta flamme point et s'extasie en tour de piste,
Fier coureur de brousse en aurore boréale,
En révolutions lunaires et terriennes, artiste …

Sur son quadrige, piaffer, hennir d'impatience,
Tel Phaeton, fils d'Helios, jurant sur le Styx,
Sur le chariot du soleil, Apollon en sciences
Divines ou infernales, tu livres rixe...

Je ne te punirai point, trop près du soleil,
Même en tes suppliques de mornes soleils noirs,
De Trous que tu évites avec soin, Merveille,
Flamme brillante, rejoignant Firmament, Star...

Flamme Olympique est comme une flamme amoureuse,
Noble Athénien te prosternant devant Niké,
Te confortant en victoire, ailes aventureuses,
Et bénit, devant tous les dieux, notre hyménée.

Noëlle ARNOULT
15 Novembre 2017,

Minuit, Dijon.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire