EN
TES BRAS, TELLE HATHOR ET TERPSICHORE...
Pour
me faire l'amour, comme on hait les Enfers,
D'aucuns
aimant la mort, et moi aimant la vie,
Car
ils ne savent, oublieux, où claire la Terre,
Où
sa lumière commence, où elle se tarit...
Etrange
s'avère ce fleuve en Mnémosyne,
Des
milliards de roses pour Terpsichore, en sein blanc,
Offrant
cette mamelle, présentant sa gésine,
Aimes-tu,
hors des voiles de l'Enfant ardent ?
Un
désir est douloureux en ténue poitrine,
En
ce Nénuphar sans fard ouvert, qui tressaille,
Tel
si le vent l'assiégeait, inique rapine...
Toi,
ravaude tes mailles, en semailles épousailles..
Termes
mal choisis, ou si bien, faire ou défaire...
Tout
à créer, imaginer, ressentir...Etre !
Se
livrer chante se libérer, même au Caire,
En
Delta de Nil ou de Danube, sans lèpre...
Car
il n'est qu'imaginaire voyage, fièvre !
Quant
ici je jette ma barque à tes amarres !
Nomme-moi
de baisers «Hathor » sans être mièvre,
Car
je sus régénérer Ra, son désespoir !
« Hathor »,
en mon Horus fondu, en sa demeure,
Humaine
comme Fleurie, Joie, Amour et Danse,
Convoquant
les arts et les artistes à toute heure,
Me
voici nue en train de sinuer sur tes stances...
Et
toi, tu me joues, tel l'Enfant roi, de ton sistre,
Car
je ne m'habille que de tes mélodies,
Tout
devient si simple tant tu es mon ministre,
Et
ta Chanson de Geste, unique rhapsodie...
Noëlle
ARNOULT
Dijon,
2 h, 30 mai 2018
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