mardi 29 mai 2018

HATHOR ET TERPSICHORE




EN TES BRAS, TELLE HATHOR ET TERPSICHORE...

Pour me faire l'amour, comme on hait les Enfers,
D'aucuns aimant la mort, et moi aimant la vie,
Car ils ne savent, oublieux, où claire la Terre,
Où sa lumière commence, où elle se tarit...

Etrange s'avère ce fleuve en Mnémosyne,
Des milliards de roses pour Terpsichore, en sein blanc,
Offrant cette mamelle, présentant sa gésine,
Aimes-tu, hors des voiles de l'Enfant ardent ?

Un désir est douloureux en ténue poitrine,
En ce Nénuphar sans fard ouvert, qui tressaille,
Tel si le vent l'assiégeait, inique rapine...
Toi, ravaude tes mailles, en semailles épousailles..

Termes mal choisis, ou si bien, faire ou défaire...
Tout à créer, imaginer, ressentir...Etre !
Se livrer chante se libérer, même au Caire,
En Delta de Nil ou de Danube, sans lèpre...

Car il n'est qu'imaginaire voyage, fièvre !
Quant ici je jette ma barque à tes amarres !
Nomme-moi de baisers «Hathor » sans être mièvre,
Car je sus régénérer Ra, son désespoir !

« Hathor », en mon Horus fondu, en sa demeure,
Humaine comme Fleurie, Joie, Amour et Danse,
Convoquant les arts et les artistes à toute heure,
Me voici nue en train de sinuer sur tes stances...

Et toi, tu me joues, tel l'Enfant roi, de ton sistre,
Car je ne m'habille que de tes mélodies,
Tout devient si simple tant tu es mon ministre,
Et ta Chanson de Geste, unique rhapsodie...

Noëlle ARNOULT
Dijon, 2 h, 30 mai 2018


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