LE
BAISER, de Rodin
Qui
eût cru qu'Auguste Rodin ,
Côtoya
à la fois l'Enfer et le Paradis,
En
observant sa statue au marbre serein,
Inspiré
par Dante et sa « Divine Comédie »
Mais
également par « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire,
Ce
couple enlacé attenant à la « Porte de l'Enfer »
- Paolo tenant en sa main un joli livre,
Francesca
relisant Lancelot et sa reine, Guenièvre,
Tous
deux ignorant la jalousie de l'époux, de colère, ivre,
Et
qui allait commettre la plus grande des peines !
… Assassiner
ce que l'on a aimé
… Assassiner
ce que l'on a adoré...
Ce
baiser figé dans l’Éternité
Illustre
de manière fulgurante
Les
soubresauts de l'amour blessé
Et
le pouvoir de sa force puissante.
Il
célèbre une éclatante victoire,
Dans
son symbolisme notoire,
Son
charisme posthume,
Ou
n'éclate que joie et non amertume...
L’élévation superbe des amants
Dans
l'Infini, un pacte de sang...
Là-haut,
une Main à la douceur d'amande
Offrant
son Pardon comme une Offrande...
NOËLLE ARNOULT
Le
16/02/2012
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H 30
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