mercredi 25 janvier 2017

PIVOINE DE CHINE


Ecrivaine américaine, Pearl Buck, qui a vécu une importante partie de son existence en Chine, et est d'ailleurs considérée, par les Chinois, comme auteur chinois.
*Courte biographie de Pearl Buck :
(Copié-collé Wikipédia)
Née en Juin 1892, aux Etats-Unis, elle n'a que 3 mois lorsque ses parents, missionnaires presbytériens, partent en Chine près de Chinkiang, puis à Shanghaï, où elle va apprendre le mandarin avant l'anglais. La jeune fille fait ses études universitaires à Randolph Macon en Virginie, puis retourne en Chine où elle épouse John Buck, un ingénieur agronome américain en 1917, avec qui elle part à Suzhou, en Chine de l'Est. Elle s'établit ensuite à Nanjing jusqu'à 1927, puis au Japon et revient en 1933 aux États-Unis, où elle divorce en 1935.
En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest. En 1931, La Terre chinoise, inspiré par son séjour à Suzhou, connaît un immense succès (égal à celui de Quo Vadis). Elle est la première Américaine à obtenir le prix Pulitzer, prix obtenu en 1932 pour La Terre chinoise. Cet ouvrage, adapté avec succès au cinéma sous le titre Visages d'Orient, est prolongé par Les Fils de Wang Lung (1932) et La Famille dispersée (1935).
La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils de poèmes et même un livre de cuisine. Certains de ses romans ont été écrits sous le pseudonyme de John Sedges. La plupart évoquent le pays de son enfance et s'inspirent de l'art populaire chinois. Ses œuvres, écrites dans un style simple et concis, communiquent au public occidental son amour pour la Chine et pour ses habitants. Leur succès est certainement pour beaucoup dans l'attrait en Occident pour cette région du monde. En Chine, où la popularité de l'auteur ne s'est jamais démentie, elle est considérée, sans ironie, comme un vrai auteur chinois.



Maman m'a offert ce magnifique livre ("Pivoine") lorsque j'avais peut-être treize ans et je l'ai beaucoup apprécié, ressentant à sa lecture une importante émotion.
Ecoutant une musique asiatique, je me suis surprise à resonger, presque par hasard, cependant avec violence, à l'héroïne de ce roman, nommée justement "Pivoine" aussi ai -je désiré écrire ce petit Poème, « Pivoine de Chine", en hommage, à la fois à Pearl Buck, et à la jeune esclave chinoise, amoureuse secrète et passionnée de son maître David, héritier d'une famille juive.





PIVOINE DE CHINE

Pivoine de Chine,
Le long du musical sentier,
De tes notes égrenées...

Pivoine de Chine,
Arôme enivrant de jeunesse,
Confine aussi à morne tristesse...

Pivoine de Chine
Sert Léah, sa belle maîtresse,
Sans caresses ni allégresse.

Pivoine de Chine
Aime David, Etoile du Matin,
Promesse d'Israël et des siens.

Pivoine de Chine,
Enfant esclave du Fleuve Jaune,
Mise en cage comme fâcheux faune...

Pivoine de Chine,
Une année de cruelle famine
Te conduisit, des riches, aux cuisines.

Pivoine de Chine,
Fleur froissée de Mandchourie
S'imagine, face à une Rose, amoindrie.

Pivoine de Chine
Se croit laide en robe de Lotus,
Pourtant si gracieuse, enchantée d'Angélus.

Pivoine de Chine
Observe les effloraisons de Nénuphar,
Se sent pâle et sans joli fard...

Pivoine de Chine,
Gracieuse comme bourgeon de pêcher,
Orne la demeure de jeunes gouttes de rosée.

Pivoine de Chine
Se hâte pour, les Fêtes du Printemps, célébrer...
En l'honneur d'un peuple, grâce à Moïse, libéré !

Pivoine de Chine
Resplendit de ses beaux atours de Gardénia,
La douleur tapie en son cœur de Lys et de Soie...


Noëlle ARNOULT
Dijon, Minuit

Le 25 Janvier 2017

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