mardi 22 août 2017

ABSINTHE PARISIENNE

POEME DE 2015
ABSINTHE PARISIENNE
Comment ne pas aimer Paris :
Pour ses verres d'Absinthe,
Ses Poètes Maudits,
La Goutte d'Or où l'on s'éreinte...
Sulfureuse étreinte
Des voluptueuses Filles de joie ;
Alcôves où Baudelaire en posséda maintes,
Cependant où le désespoir siège en Roi...
Rimbaud, éternel Voyageur...
Entre Afrique et Montmartre, « la Galette » défile ;
Trois sous en poche, par erreur,
Tapis en l'ombre, volés à l'alcool du « Lapin Agile »...
La Seine et le Noyé de Philippe Clay,
Les Péniches et les écluses du Canal Saint-Martin,
L'eau qui crépite et ruisselle sur les toits des Halles, en biais ;
Le danger du Quai de Jemmapes, la nuit, la peur des assassins...
Les Javas du Bal Musette,
Vingt sous pour fredonner « Messaline, Femme divine »,
Et quarante sous pour s'offrir, en une Guinguette,
« La Femme en cheveux », coquine rapine...
La Goutte d'Or et ses Apaches,
« L'Assommoir », dans la fumée des trains,
Flirtant, avec un insolent Panache,
Avec le souvenir de somnolents jardins...
NOELLE ARNOULT
BUS Châtillon sur Seine-Dijon,
Jeudi 8 Janvier 2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire