L'Eldorado et ses diffusions :
Le Cinéma "L'Eldorado" à Dijon, rue Alfred de Musset, se révèle un lieu extraordinaire : billetterie ressemblant à un sympathique comptoir, café ("à votre bon coeur" : libre prix) bibliothèque, coin micro-ondes...Porte-cartes, affiches, coin enfants... Joyeux pèle-mêle, apte à en satisfaire plus d'un ! Endroit très étonnant et agréable, donc !
(Tarifs moins chers pour étudiants, demandeurs d'emploi... et à certaines séances, comme 12 et 14 h.)
Profitant du Cycle Jodorowsky, cinéaste chilien que je ne connaissais pas, j'ai vu la semaine dernière "Poesia sin fin" à l'Eldorado de Dijon, Ce soir, je me suis décidée à visionner "Santa sangre", ce cycle se terminant prochainement.
En voici le sujet, selon le programme du cinéma : "A la suite d'un drame familial, Fénix, petit mime d'un cirque de Mexico, est enfermé dans un hôpital psychiatrique. Huit ans plus tard, il retrouve sa mère. Le cirque n'existant plus, ils errent dans la ville, représentant une pantomime qui se prolonge tragiquement dans leur vie quotidienne, pour le grand malheur de Fénix."
Bouleversée par la Poésie, les beautés et le questionnement sur le sens de l'Existence du premier (l'écriture y possédant bien sûr une réponse salvatrice), mais également sa Fantaisie débridée, parfois provocatrice, mais à bon escient, je suis ressortie de ce second film bouleversée par la Folie meurtrière, le désespoir face à la tragédie glauque vécue par le personnage principal dans son enfance, sa rédemption par l'Amour.
C'est terrible et frémissant, monstrueux et beau, plein de terreur transpercée de lumière...La Folie, l'Amour, la Mort.
On nous achève par le Psaume 143, dont voici quelques extraits :
Bouleversée par la Poésie, les beautés et le questionnement sur le sens de l'Existence du premier (l'écriture y possédant bien sûr une réponse salvatrice), mais également sa Fantaisie débridée, parfois provocatrice, mais à bon escient, je suis ressortie de ce second film bouleversée par la Folie meurtrière, le désespoir face à la tragédie glauque vécue par le personnage principal dans son enfance, sa rédemption par l'Amour.
C'est terrible et frémissant, monstrueux et beau, plein de terreur transpercée de lumière...La Folie, l'Amour, la Mort.
On nous achève par le Psaume 143, dont voici quelques extraits :
"N'entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun vivant n'est juste devant toi.
J'étends mes mains vers toi; Mon âme soupire après toi."
Un de ces films où il est impossible de se mettre debout dès la dernière image projetée. Il faut attendre de boire, en une soif inextinguible, le générique et la musique de fin, en savourant chaque instant qui nous est encore accordé.
Plus fort et terrible que "Psychose" et, si vous allez voir le film, vous saurez pourquoi...
On ne peut que se lever, alors, de son siège puis on sort, les entrailles remuées, sans pouvoir parler de sitôt, la gravité en nous et l'espoir d'Absolu lumineux pour nos humaines destinées tourmentées par les dieux...
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