Posséder une grande force morale conduit souvent à souffrir : se lancer des défis perpétuels et quasi inhumains...
"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", Nietzsche, en cette formule lapidaire, que l'on est certes bien tenté de faire nôtre, ne fait peut-être qu'effleurer la surface. Une tournure péremptoire ne fait qu'en cacher une autre parfois. Etre plus fort n'est sans doute qu'une vue de l'esprit, volontairement privilégiée, tandis que la douleur et les souffrances demeures cachées, tapies mais latentes ; néanmoins il n'est pas exclu qu'à la moindre occasion et même par inadvertance, elles ne ressortent ou n'anéantissent l'être de façon évidente bien qu'impromptue...
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