LES BAISERS

LES BAISERS

Pourraient-ils être sans fin au cours de la nuit ?...

La suavité des baisers n'a d'égale que leur volupté.

Ainsi viens-tu les cueillir à l'envie en mon infini,

Tel Saint-Exupéry, ses étoiles en Voie Lactée.

20 décembre 2017

Minuit Dijon

AU CAF AND CO Dédicace Dijon

Au CAF AND CO Café Solidaire, dédicaces de mes ouvrages chez Hugues Facorat Editeur. (Rue Jean-Jacques Rousseau, Dijon).

Le Mercredi 20 Décembre 2017. Merci Sandrine.
(Pour ceux n'ayant pu se présenter, vous pouvez me commander mes ouvrages par mail :
noellearnoult27@gmail.com).

Prix unique : 16 eur Prix Editeur.
Livraison rapide avec dédicace de l'auteur.

- Si j'avais été la Belle et autres Licornes
- Enfer, Limbes et Rédemption.

Une belle idée cadeau pour les Fêtes de fin ou début d'année 2017-18...

LIBERTAS

LIBERTAS

Liberté retrouvée, dîmes abolies,

Un souffle d'air pur soufflant à nos portes,

« Ah, ça ira ! » , donnez-nous de la mie,

Avant que de condamner vos cohortes !

Verdict de cette aspiration puissante :

Couronnez le peuple, voici sa force

Se dressant en ire tonitruante,

N'appréciant ni vos liens ni vos entorses.

Tous égaux en bonnets phrygiens au faîte,

Les yeux brillants, enchantés des étoiles,

Nos chaînes rompues, chues en oubliettes,

L'Ivresse d'un navire, et de sa voile...

Tels anciens esclaves à Rome affranchis,

Voici l'extase de ce bateau ivre,

De la déesse LIBERTAS épris,

Lui offrant fier chant martial qui délivre.

Noëlle ARNOULT, Dijon,

11 h 30, Mercredi 20 décembre 2017.

GORGONE

GORGONE

Gorgone fascinante en longue chevelure,

Où je me noie à l'envie de mes rêveries,

Je sinue, m'enroule et m'assoupis en luxure

Luxuriante de cette sculpture attendrie...

La pierre harmonieuse m'accorde sa chaleur,

Tant épandue me soulage de sa lumière,

Tendre regard, baigne et baptise mon ardeur,

Sonde et aime mon âme d'un doux sourire fier.

Son œil perçant ensemence mon cœur de paix,

Moi agitée, perdue, allongée en poussière,

Sur ce dur corps, pourtant si chaud, d'ondes en reflet,

De mon cœur suffocant, de sa requête altière...

Marbre recueille mes secrets plus que l'humain,

Mieux que charnelle et inconséquente pensée...

Durabilité, airain perçant le lointain,

Soupire en songe, Intuition en Eternité...

Noëlle ARNOULT

19 décembre 2017,

Dijon, 11 h.

RDV AU CAF AND CO à DIJON MERCREDI 20 DECEMBRE 2017

Le mercredi 20 décembre 2017, je vous donne à nouveau Rendez-vous au Caf and Co, Café solidaire, rue Jean-Jacques Rousseau, via la Place de la République, pour une présentation de mes derniers ouvrages parus chez Hugues Facorat Editeur. (d'environ 12 h 30/13 h à 19 h)

Prix éditeur : 16 eur pour environ 270 pages, dessins de l'auteur, poèmes plus Nouvelles et Contes. Les dessins seront également proposés à la vente au prix d'environ 10 eur.

BIENTOT

BIENTOT !

Malheureux êtes-vous, ne sachant que vie fuit...

Près du précipice, votre feuille tremblote,

Pudibonde, bientôt précipitée, d'Ennui,

Assassinée par morne inconscience, sanglote.

Lassitude, là-haut, des arbitraires Parques,

Trouvant cette poussière d'homme ridicule,

- De quoi en hérisser le biographe Plutarque -

Son rictus et sa fétide haleine, pustules...

Bientôt le vide insatiable vous tend les bras...

Ah ! Qu'il s'impatiente de votre chair charnue,

Si goûteuse, encore en votre bel âge en croix,

Avant l'ère chenue décharnant vos vertus...

Vous observez le gouffre, l'aimez, le choyez,

Bien qu'ignoble, agité de noires tentacules...

Armée de dents, la Mort vous veut, abandonnés,

Vous lui offrez vos entrailles, sans vestibule.

L'existence vous appelle, de ses étoiles,

Elle vous évoque les Anges, ce qui scintille,

Vous dessinez de charbonneux fusains sans voile

D'où émane un désir de trépas, ses broutilles...

Ainsi, sur le Styx, dérive votre radeau,

Vivant bien qu'occis, votre psyché dépérit,

N'ayant même pas pagayé pour fuir les flots,

Les yeux comme le cœur clos, oubliez la vie...

Noëlle ARNOULT

Dijon, 14 h 20

18 décembre 2017.

LA NAISSANCE DE VENUS

LA NAISSANCE DE VENUS

Venus, émergeant de sa coquille irisée,

Ouvre un œil neuf, ravi, innocent, d'Hibiscus,

Etendant un bras charmant, dénudé, rosé,

Caressant l'oiseau, se parfumant de Crocus...

Aphrodite, de sa naïveté charmante,

Effleure son corps, découvrant sa suavité,

D'un œil pur, à l'illumination ravissante,

Recueillant quelques fraiches gouttes de rosée...

Les portant, de doigts opalescents, à ses lèvres,

Laissant entrevoir un palais de nacre, subtil

D'où s'évanouissent des chants, flûtiaux mélodieux,

Doux feuillages bruissant en réponse à ses cils...

Une brise emporte sa chevelure émue,

Heureuse, de ce souffle bienfaisant, taquin,

Qui descend le cours de sa poitrine menue,

Revêt sa chair des secrets exquis du matin...

Un dieu ardent revêt d'un nuage son ombre,

Inspire d'Art et de Volupté la déesse,

Bénéficiant, grâce à cette demi-pénombre,

De leur hyménée en Parthénon d'allégresse...

Noëlle ARNOULT

Mercredi 6 Décembre 2017,

11 h, Dijon.

LES YEUX D'OPHELIE

LES YEUX D'OPHELIE

Les yeux moribonds d'Ophélie m'ont appelée,

M'a interpellée, sa prunelle de noyée,

Au milieu d'indifférents, blafards nénuphars,

Un regard glauque, étrange, issu de nulle part...

Soudain vivant, soudain attirant, « viens me suivre,

Jouons en flots profonds, noirâtres, à nous poursuivre,

Quitte ce monde cruel, mensonger, sans âme,

Goûte avec moi cette ivresse, prends lourdes rames...

Irions-nous vers le Styx que je t'aimerais, moi,

Au contraire de ceux que tu baptises Roi,

Si innocemment, cruellement fourfoyée,

Leur bâtissant un Palais, eux venant l'été,

Viens, je t'assigne à résidence en marécage,

Car c'est en tourbe que l'on trouve les plus sages,

Là où bouillonne une vie touffue, crapuleuse,

Là où l'on s'aime pour de vrai, sans nébuleuse... »

Hystérique, je plongeai, la suivis, maudite,

Expiant, regrettant mes amours mortes, interdites...

Elle me prit, clouant mes bouches et yeux en cloaque,

Si bien que, pour toujours, j'en eu le cœur patraque...

Noëlle ARNOULT

Dimanche 3 décembre 2017

Dijon, 21 h 30.

A L'HOTEL DU NORD, EN CAS DE MALHEUR, TOUCHEZ PAS AU GRISBI

EN CAS DE MALHEUR, A L'HOTEL DU NORD,

TOUCHEZ PAS AU GRISBI

« Hôtel du Nord, Atmosphère... » 

« Atmosphère, Atmosphère,

Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère »

Clame Arletty,

De sa gouaille de Titi,

De sa bouche carmine de Paris...

« En cas de Malheur »

A tout de même un goût de bonheur

Grâce à Bardot et ses consoeurs.

Un porte-jaretelles sans p'tite culotte,

De bravarde elle se culotte

Et d'érotisme elle se chochotte...

« Touchez pas au Grisbi »

Parigot, donne-moi du « P'tit gris »

Les gangsters sont de sortie,

Planquez-vous, « 22, les v'là ».

Cause en argot, pas en patois...

Camoufle le flouze, la tôle y'a pas l'choix !

Noëlle ARNOULT

28 Novembre 2017

Dijon, 14 h.

https://www.youtube.com/watch?v=6DKI0EP-RMA


https://www.youtube.com/watch?v=SNTbpxeRS1o&t=392s

www.youtube.com/results?search_query=Arletty+hommage+1%2F1

RETROUVAILLES

RETROUVAILLES EN MAMBO
ET ETOILEES...

RETROUVAILLES

Crucifie-moi en ce désir fou d'ardeur,

Etendue sur un lit de roses écarlates,

Envahis-moi ou, d'un soupir, je me meurs !

En moi tout t'appelle, rien de disparate..

Mon œil dans la nuit ouvert, en nos saveurs,

Brille comme hanté de Mages et leurs étoiles.

Tout éthérée, ta main, sur mon postérieur,

Innonde mon corps d'ondes vibrantes en râle...

Le doux lit m'absorbe en nos sables mouvants,

C'est ainsi que je navigue en haute mer,

Voyageant sans trêve, empruntant tout courant,

Conservant la joie et l'air fier d'un corsaire.

Ton bras de douceur jette mon ancre absoute,

En cargaisons secrètes, extraordinaires,

Ou s'extasient jardins japonais en soute,

Se délectant d'exotisme balnéaire...

Captive d'une proue qui n'est que la tienne,

Ma peau frissonne en extase de mon âme,

Effleurant le sel d'une terre de sienne

Qu'ont sciemment ravagée nos plus belles flammes...

Clouée par de tendres mains en croix sublime,

Mon cœur s'égrène en ces délices subtils,

Où folle tendresse, douce furie s'estiment...

« Remember » clame Echo, « Retrouvailles » utiles !

Offertoire en tes mains, comme auréolée,

Gravant sur mon corps volutes amoureuses,

« L'Eau à la bouche » par un mambo rythmé,

Tel le Gloria des Muses aventureuses...

Nos supplices enrichis en lieux fleuris

Eflleurent de lys évanescents, Opium,

Des tubéreuses à savourer, alanguis,

Folles prières à susurrer, delirium...

Noëlle ARNOULT

Mardi 28 Novembre 2017,

10 h 30, Dijon.

RETROUVAILLES EN ETOILES

Te retrouver dans les cieux, le bleu firmament,

Bleu nuit en joyeuses aspersions de voie lactée,

Comme un vice est ma quête incessante, en tourment,

Cherchant Dieu et ton regard, là-haut, éloignés...

En Apogée, cependant, comme aviateur dit,

St-Exupéry, ce démiurge des étoiles,

L'une d'entre elle est ta Fleur, sans moindre dédit,

Est éclairée pour nous, pour la voir sans ses voiles.

La Retrouver sans parure, juste en lumière,

Eclairée par celle des autres, complices astres,

Parmi des milliards de bougies, une sidère,

Une seule t'éloigne de la mort, du désastre.

Prends ton étoile et garde la bien en ton manteau,

Au chaud, en ta moisson secrète, soigne-là,

Ranime ses flammes et son scintillement beau,

Qui murmurent à tes oreilles l'amour pour toi...

Noëlle ARNOULT

Dimanche 5 Novembre 2017

Dijon, 16 h.

L'ANGE EN REDINGOTE

L'ANGE EN REDINGOTE

Un ange est venu, habillé de redingote,

IL regardait le ciel et sa montre gousset,

M'apportant un souffle d'absinthe et de ciguë,

Haussant le sourcil et me jaugeant, goguenard.

Me trouvant affalée sur mon lit et pâlotte,

Ne sachant plus le jour, le mois ni l'heure qu'il est,

Me tendant son gousset, hardi, geste têtu,

Martelant, criant : « Clepsydre, il n'est pas trop tard » !

Et moi je le fixais, yeux grands ouverts, l'air sotte,

Je voyais Dieu, l'Ange de justice, ses arrêts,

La Tour d'Ivoire de Vigny m'arrachait à la rue,

En soupiraux étroits s'esquivaient nos mémoires...

IL m'offrit un regard doux, comme sorti de hotte,

Emanation drue, songe sortant de forêt

Je frissonnai lorsque s'échappa tendre ru,

Et qu'ainsi il grava notre amoureuse histoire :

(L'Ange)

Passe tes doigts dans mes cheveux, bois l'antidote,

Caresse les nuages, écoute ces sonnets,

Embrasse mes lèvres offertes, ne sois déçue,

Je t'enveloppe de mon manteau sans hasard...

Remember :

« Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits

O Joie inespérée au fond des solitudes (*)

Ah ! rendez-lui son âme, et, comme en un miroir,
Qu'il regarde en la vôtre et qu'il aime à s'y voir.($) "

Je te prends avec moi, cesse tes litotes,

T'adore d'encens, t'honore de myrrhe, d'apprêts,

Me repais des murmures de ton cœur, bois ton sang, goulu,

Te couronne de jaspe, étoiles par milliards...

Partageons notre flamme en réciproque dote,

Déchirant l'obscurité et brouillard épais,

Délivrant en candélabres sublime mue,

Fais que nos cœurs, en nous, se meurent, bien plus tard ...

Noëlle ARNOULT

Mardi 28 Novembre 2017,

Dijon, 10 h

(* Rimbaud)

($ Germain Nouveau)

L'ARTISTE-GRAVEUR ALIAS LEBAUDY

Découvrez et admirez l'Artiste très talentueux, Alias Lebaudy, Graveur sur cartes, une technique relativement rare en France (depuis plus de trente ans) et ses nombreuses Oeuvres, emplies de grâce, d'inventivité et de magnificence... Sur Facebook, vous pouvez consulter et lui commander ses arts picturaux, "Alias Lebaudy" ou passer par moi (mail noellearnoult27@gmail.com) qui lui transmettrai vos coordonnées et demandes). 
(Pour vous donner un ordre d'idée, le prix de ces gravures est d'environ 800 eur. pièce, ce qui s'avère extrêmement raisonnable). L'Artiste peut passer une soixantaine d'heures ou plus lors de ses créations, à graver, ornementer, enjoliver de volutes, apposer toutes ses magnifiques couleurs en harmonie...
Avec plaisir, je vous laisse découvrir ci-dessous quelques-unes de ses réalisations...

L'ENCHANTEUR

Le Graveur

Passe des heures,

Tel un enchanteur,

A sublimer nos mœurs

A nous sortir de l'erreur...

D'un peu d'Or,

Joue au ténor,

Sans craindre le sort,

Y mettant son essor,

Jouant sur tous nos ressorts...

Rouge et Or

Sont des mentors,

En ce beau décor

Habillé de Trésors,

Loin de tout instinct de mort.

Doux Volutes

En absolute,

Point cheveux hirsutes,

Embellie de cahute,

Absorbant toutes nos luttes...

Belles Formes,

Sublimes, hors normes,

Pour l'oeil, joie énorme,

Corps que la vie encorne,

Pourtant que le Graveur orne...

Noëlle ARNOULT

12 Octobre 2017

10 h, Dijon.

POUR TOUTE COMMANDE DE MES LIVRES

Pour toute commande de mes Ouvrages poétiques, Contes et Nouvelles, veuillez me contacter par mail : noellearnoult27@gmail.com
Une excellente idée d'évasion et de belle écriture, à offrir pour les amateurs et puristes, pour les Fêtes de Noël et de Nouvelle Année 2018.

Deux titres disponibles à ce jour :

- Si j'avais été la Belle et autres Licornes
- Enfer, Limbes et Rédemption.

Env. 270 pages chacun, 16 eur. Prix Editeur Hugues Facorat.
Dessin de Couverture et dessins intérieurs en noir-et-blanc de l'auteur, Noëlle Arnoult.

SOIR MELANCOLIQUE

SOIR MELANCOLIQUE

Quand les songes m'emportent et me hantent

Je me dis comment rester en vie...

L'envie de quitter la Terre se profile,

Nos racines, en sol, mal implantées...

Pourtant, sur Terre, existent tes bras

Mais veulent-ils me retenir assez longtemps,

Je ne sais cette étude de cas,

Et toi-même l'ignore, c'est indécent...

Certains crachent sur les tombes,

Moi je ne crache que des flammes

Ou des larmes d'Outre-Tombe,

Ne démêlant rien de cette trame...

Soumise au vent est notre alarme,

Tout comme notre signal ultime...

Aurions-nous déjà quitté Vallée de larmes ?

Qui sait ce qu'elle nous réclame en dîme ?

Savoure-moi jusqu'à la lie,

Ceci me sauvera sans doute,

Je ne crains que dédain et mépris,

La sortie de cette route...

Prends mon âme et tout mon être,

Comme j'attends tes lèvres d'envie,

Nos rouges baisers sans fenêtre

Nous repaissant de vie...

Noëlle ARNOULT

Lundi 13 Novembre 2017,

Dijon, 3 h.

EDELWEISS TRES ETOILE

EDELWEISS TRES ETOILE

Mode et exploit furent de cueillir l'Edelweiss,

Pour sa bien-aimée, au plus haut de la montagne.

A l'heure où les pieds foulèrent Lune en messe,

La tendance est de la décrocher, en Cocagne,

Ou d'offrir une étoile à l'Ere galactique,

Scintillante, comme tout objet magnifique...

Cependant, celle de tes yeux,

Absolument, de ton cœur,

Tant Lumière nous touche, ici, envieux,

Arme sans fard, admirée des voleurs...

Remets-moi donc cet Edelweiss très étoilé,

Rare, précieux, en Buisson flamboyant, ardent,

Nos deux cœurs se frottant comme deux pierres pressées,

Produisant leurs meilleures étincelles, feu grand !

Car, depuis les Ages farouches,

On ne vit jamais pierres nier,

Tout bonnement dormir, rester de souche,

Lorsque leurs corps, leurs sens, sont aiguisés...

Noëlle ARNOULT

Jeudi 16 Novembre 2017,

Dijon.

LE FLAMBEAU

LE FLAMBEAU

Qui sait honorer notre flambeau, hormis Toi,

Noble Athénien égaré en Mont de Caucase,

Le seul digne d'allumer notre Flamme est toi,

Tel Titan Prométhée volant un feu d'emphase...

Déesse Hestia, en Olympie, en son foyer,

T'admire et sussure de t'épagner supplice,

De foie humain par l'aigle, sans cesse piqué,

Horriblement, et terriblement, en Calice...

Digne de tout retransmettre, aux dieux comme aux hommes,

Le message reçu, en sage clairvoyant,

Doué même de clairaudience, en gent prud'homme,

Soif d'osmose, à en trouver son correspondant... 

Mystique coutumier, tel porteur d'idéal,

Ta flamme point et s'extasie en tour de piste,

Fier coureur de brousse en aurore boréale,

En révolutions lunaires et terriennes, artiste …

Sur son quadrige, piaffer, hennir d'impatience,

Tel Phaeton, fils d'Helios, jurant sur le Styx,

Sur le chariot du soleil, Apollon en sciences

Divines ou infernales, tu livres rixe...

Je ne te punirai point, trop près du soleil,

Même en tes suppliques de mornes soleils noirs,

De Trous que tu évites avec soin, Merveille,

Flamme brillante, rejoignant Firmament, Star...

Flamme Olympique est comme une flamme amoureuse,

Noble Athénien te prosternant devant Niké,

Te confortant en victoire, ailes aventureuses,

Et bénit, devant tous les dieux, notre hyménée.

Noëlle ARNOULT

15 Novembre 2017,

Minuit, Dijon.

ONDINE

ONDINE

Les Ondines frétillent en leurs vives cascades,

Leur visage mutin au narquois ru d'été,

Leur chevelure d'or, de féerie muscade,

Lance des éclats de diamant et de rosée...

Elles rient et leur rire est clair comme l'étrange,

Comme ruisselant de sortilèges menus,

Cristallin comme un rire d'enfant en ses langes,

De senteurs de violettes aux visages inconnus...

Le Roi Neptune en rivière chue de son lit,

Batifole, rêvant de maritimes vagues,

Imagine ses Ondines pour fuir l'ennui,

De cascades en voiles martingales, divague...

Cependant son cœur saigne ivre comme la mort,

IL se jetterait bien dans l'abîme sans cime,

Tant lui semble amer, délétère, son noir sort,

Ondine ondule et s'échappe en méandres...Crime !

S'immolant d'eau verdâtre en ses yeux de brouillard,

L'observe et se moque, amoureuse de beau Prince,

Essaimant la terre, et jouant de nénuphar,

Oublieuse de tout, de celui qu'elle évince...

Les Salamandres entourent le roi des Ondins,

Si seul en Mausolée, trident assermenté,

Si en colère qu'il ferait peur à Odin,

De son regard d'éclair et ses yeux injectés...

Noëlle ARNOULT

6 Novembre 2017,

Minuit, Dijon.

ONDINES AURORES

Chevelure épandue,

D'Héliotropes, d'Héllébores,

De mon amour ayant chu,

De ton âme qui me dévore.

De la chaleur de ton corps,

Empreinte comme en mue,

Je t'aime en ressort

De ces émanations disparues.

Un parfum perdu,

De fines gouttes d'or,

Ensorcelé et ému,

Ensorcelant de ses sorts...

M'enrouler en Ondines aurores,

Brûlant nos chairs nues

De méandres vivaces et retors,

Même si un jour la Terre se tut.

Atlante nocturne, où es-tu,

Lorsque l'âme suinte au-dehors

De ma peau dévastée en rue,

Ne demeurent que volutes du décor.

Mon esprit navigue en effort,

Afin de trouver l'absolu,

De mes divagations en accord,

Hyménées d'enfantines partitions réapparues.

Sur ces volutes ambiguës,

Musiques insinuant l'esprit en effort,

Je m'épanouis en ce salutaire aperçu,

Tant m'emportent les sublimes Ailes de cet essor...

Noëlle ARNOULT

30 novembre 2016

16 h Dijon.

GARE DE DIJON .

GARE DE DIJON

Harold's Bagels mélangés à d'antiques ruines,

A une Académique Coupole travaillée,

Ainsi qu'à des balcons du dix-neuvième forgés ;

Tout près, de beaux hôtels, touristique vitrine !

Voici la vision saisissante, contrastée,

Sautant aux yeux du Voyageur ou du Poète,

Tous deux assoiffés de curiosités replètes :

Union de réalités, de choses rêvées...

En esprit, l'envolée s'avère animée :

Gare de Dijon, Fleur de Bourgogne, on descend !

A nous, Moutarde, Pains Mulot et Petitjean,

Epices de Ducs et de Royales tablées...

Toucher la chouette devineresse étonnée,

Quel potentiel en cette pierre un jour amputée,

Rapine sauvage d'un admirateur obnibulé,

Flanc gauche transpercé, heureusement restauré !

La sculpture nue du bareuzai s'avère irrévérencieuse,

Tournant le dos au fier, envoûtant Carrousel,

D'où émane l'histoire nostalgique, fidèle,

D'ancienne ville aux peines et gloires silencieuses...

La rue de la Liberté porte bien son nom ;

Résonnent Festivals d'Orgues de Barbarie,

Lutteurs, Acrobates, rendant joyeuse Mairie,

Aux senteurs de filets mignons de jolis marmiton !...

Noëlle ARNOULT

21 mai 2016

Bus Dijon-Châtillon

15 h.

Poème "COUPOLE"

COUPOLE

« Alcôve » signifie « l'amoureuse Coupole »,

D'ardents amants cheminant vers le firmament,

Représentant Céleste voûte où geint Eole,

De nocturnes voilages, tous les divins vents...

Ta main caressant silencieusement mon corps,

Tel un Roi de Bohème et de nuits vampiriques,

Arbore en secret un flambeau d'étoiles d'or,

Où chevauchent des imaginations Magiques.

Estampes illuminées des splendeurs de tes yeux,

Rendraient blème le plus indiscret spectateur,

Tant il serait aveuglé , perclu en ses vœux

D'ancien soldat, simulacre de bateleur...

Tes lèvres sinuant sur mon corps en offertoire

Enivreront les dieux Dionysos et Bacchus,

Capables d'ivrognerie sans faire d'histoires,

Regrettant les léthales morsures d'Eros...

C'est que la Coupole appartient aux plus grands dieux,

Là où Aphrodite offre doux aphrodisiaques,

Où Orphée, lyrique, offre Palais merveilleux

Que n'apportent ni nihilisme ni cloaque.

Noëlle ARNOULT

Dimanche 1er Novembre 2017,

16 h 30. Dijon.

PARAPLUIES DE CHERBOURG ET D'AILLEURS

PARAPLUIES DE CHERBOURG ET D'AILLEURS...

L'Envol des Parapluies multicolores
Donne au ciel un Air d'Arc-en-ciel,
Evoque de cinématographiques souvenirs,
« Parapluies de Cherbourg » en décor ;
Tournez la Manivelle :
De la Nostalgie, on ne veut plus sortir...

Mary Poppins, encore,
A grimpé sur les toits, de son Ombrelle,
Pour empêcher les enfants de souffrir,
Distraire, de sa silhouette, les Milords,
De rêves, une vraie Ribambelle...
C'est ce qu'elle occasionne, à faire pâlir...

En quoi consiste cet étrange Sort
Émanant du tissu qui ensorcelle
Et qui, de la morosité, nous fait fuir ?
Nous n'avons pas tout à fait tort,
De Princesses, nous croire telles,
Lorsque la Lune, en notre Imagination, se mire...

Les voici Romantiques sans remords :
Ombrelles, Éventail et Balancelles
N'offrent-ils pas l'Envie de sourire ?
Décoller du sol sans faire de tort,
S'abriter des rayons d'Airelle,
Vaut mieux que le Pont des Soupirs...

Irons-nous tournoyer, Coquin de Sort,
Comme de lumineuses Ritournelles,
Clin d'oeil en ligne de mire ?
Apportez-moi tous les Parapluies en transport,
Pour acheminer les Jolies Donzelles,
Ceci vaudra bien mieux que tous les Empires !

NOELLE ARNOULT
2 Avril 2015
Tramway, 16 h 30, Dijon

LA NUIT SUBLIME

LA NUIT SUBLIME

« C'est beau une ville la nuit »,

Même sublime, sans ennui.

L'obscurité nous donnant vie,

Nous illumine en son envie !

Dans la nuit résonnent les cris

De la joie et de la folie,

Bande musicale fait son nid,

De Jeunesse, un Groupe d'amis.

Ce soleil de musique rock

Eclaire l'obscurité, choc

Basculant nos âmes en baroque :

Un impact tout à fait « ad hoc » !

Réveil de la joie n'est pas toc,

Chemin de vie porte sa toque,

Enthousiasme en électrochoc,

Nuances magnétiques mastoques.

Ainsi vibre sublime nuit,

Ainsi qu'étoile là-haut luit...

Oh comme j'aime l'homme qui rit,

Rugissant aux cieux sa survie !

Citant Zeus, citant Goethe aussi,

Eloignant sa croix comme on dit,

Choyant « Notre-Dame de Paris »,

Tous les miséreux, à l'envie !...

Plus loin, Marionnettiste prie,

De son Pinocchio d'Italie :

Quelle marionnette jolie,

Parlant de révolte en sursis...

Magie de Pinocchio en coque,

Petit garçon caché en roc...

On croit que, de son nez, se moque,

Travestit le réel sans troc !

Or, ce doux rêveur se disloque

Sur nos écueils et nos breloques,

Modèle un vrai hymne aux cinoques,

L'entonne face aux pauvres loques.

Conserve tes rêves en colloque,

Un jour peut-être réciproques,

Ainsi devient palais, bicoque,

L'amusement des fous un choc.

En la nuit s'ouvre galaxie,

Bâtie là où l'on s'alanguit.

Ne sens-tu point comme elle toque ?...

Impatiente, sublime, en cloque...

Noëlle ARNOULT

Mardi 17 Juillet 2017 – Minuit

Dijon.

PERDRE UN AMOUR AVANT DE LE GAGNER

PERDRE UN AMOUR AVANT DE LE GAGNER

J'ai perdu ton amour avant de le gagner

Car avant que tu le souhaites ou le demandes,

Je t'ai jeté toutes mes fleurs et mes pensées,

Pensant t'honorer de merveilleuses offrandes...

Imaginant consoler ton cœur et ton âme,

Pensant t'enivrer de parfums et de volutes,

Pensant découvrir et rassenérer, en Femme,

Un désir et une solitude absolutes...

Admirative de ton œuvre, telle d'un génie,

Une envie sans borne de t'approcher, t'aimer,

De peut-être panser des plaies sans avanie,

De cueillir pour toi de jolies fleurs violacées...

De tendres violettes, timides à l'intérieur,

Tout comme moi, outragées de leur propre arôme...

T'illuminer de mimosas, parfums rieurs,

A en faire danser, valser, tous ces atômes !

T'offrir les pierreries, les diamants de la Terre,

Les rayons éthérés et pâles de la Lune,

Du soleil levant, toutes les clartés lumière

Et du couchant, toutes les magies rouges et brunes.

Aimer sans admirer n'est qu'une pauvre illusion,

Comme un tableau de maître n'existe sans Peintre,

Aussi comment ne pas tomber en pâmoison

Devant l'Oeuvre du créateur et son empreinte...

On reconnaît Dieu en l'Harmonie de Nature,

On se réchauffe à une Belle âme par ses flammes...

On pénètre en ce sanctuaire par regard pur,

En cheminant sur l'eau sans navire ni rames.

Ce charmant courant nous invite à dériver,

A abandonner toutes nos pauvres amarres,

Pour nuit et jour, en cabane, fredonner,

Comme s'il s'agissait d'un palais Nénuphar...

Noëlle ARNOULT

Dimanche 8 Octobre 2017

21 h 40, Dijon.