AU VELOURS DE L'OBSCUR...
Oh !... Comme la Femme est
gardienne du foyer !
Angélique, amoureuse de Lune et
d'Etoiles !...
Son homme dort, en festoiements,
préoccupé,
Toujours, largue-t-il les amarres, à
prendre voiles ?...
L'Ange et l'Astre de la nuit
combattent les ombres,
Lorsque l'obscurité descend, la
Muse veille,
Cette fille d'Eve illumine la
pénombre,
De son sourire, de sa passion de
Merveille...
Tendue comme un arc bandé, rompue
aux aguets,
Elle se délecte du géant cœur de
la Nuit,
O Nox étoilée, entend la fille qui
naît,
Heureuse, jaillissante, encore sans
ennui !
Elle préfigure sans cesse d'Aube le
jour,
Au cœur de la Nuit, son âme luit,
sans pareille,
Extraordinaire, combat Nuit sans
amour,
Car vous ne connaissez rien de son
cœur vermeil...
La femme veille l'homme endormi,
statufié,
Derrière son reflet de tendresse
divine,
Quelquefois confuse, quelquefois
sublimée,
Ne ressemblant à rien, pendue à
haute cime...
Apaisant, dorlotant, caressant un
géant,
Elle-même se berce au velours de
l'obscur,
Là où elle peut rejoindre Son
Prince qui ment,
Disant l'aimer toujours, nuit et
jour, de mots sûrs...
On pardonne aux hommes, aux piliers
de terre et mer,
En fleur nourricière, bercée aux
embruns clairs,
Tant vibre ce charme en résonance
univers,
Tant claire cette âme transperçant
la nuit fière...
Noëlle ARNOULT
Achevé 11 Février 2018,
16 h, Salon du Livre Chenôve.
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